Lettre d’information n°102
(janvier-février 2018)

Vie de la société

Bourses pour le congrès de Leeds (2018)

L’International Medieval Congress accorde des bourses, par le biais de la SHMESP, pour les jeunes chercheurs et enseignants-chercheurs français (chargés de recherches et maître de conférences) réalisant des interventions à cette occasion. La demande est à adresser à la SHMESP (shmesp@free.fr), accompagnée d’un CV et d’un document attestant de l’intervention au congrès (programme, attestation de l’organisateur de la session, etc.).

Bourses de la SHMESP pour congrès internationaux

La SHMESP accorde des bourses d’un montant maximal de 300 € pour l’Europe et de 500 € pour le reste du monde aux doctorants et docteurs sans poste souhaitant participer aux congrès internationaux de Leeds, Lleida, Kalamazoo, de la Medieval Academy of America. La demande est à adresser à la SHMESP (shmesp@free.fr), accompagnée d’un CV, d’un budget (incluant les dépenses et autres sources de financement provenant des laboratoires, écoles doctorales, etc.) et d’un document attestant de l’intervention au congrès (programme, attestation de l’organisateur de la session, etc.).

Commission pour les chercheurs sans poste dans le Supérieur

La Commission pour les chercheurs sans poste dans le Supérieur, dont s’est dotée la SHMESP à la suite de l’Assemblée générale du 22 octobre 2016, a réalisé, en collaboration avec la SoPHAU, une enquête auprès de 113 collègues concernés, dont les premiers résultats ont été communiqués lors de l’Assemblée générale du 14 octobre 2017 (voir compte rendu). Vous trouverez ci-joint (accessible ici) la synthèse du dépouillement des réponses réalisée par Laetitia Graslin et Annick Peters-Custot.

Motion sur la réforme du baccalauréat et Parcourssup

Les quatre sociétés savantes d’historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (SOPHAU, SHMESP, AHMUF, AHCESR) et l’Association des Professeurs d’Histoire et Géographie (APHG) expriment leur vive préoccupation à propos de la réforme annoncée du baccalauréat. Le Ministre de l’Education Nationale a annoncé que désormais seules demeureraient quatre épreuves terminales, dont deux obligatoires – philosophie et grand oral – et deux au choix (Le Monde Éducation du 28.01.2018). Cette réforme remet gravement en question la place de l’histoire en terminale. Si elle est appliquée, elle fragilisera le niveau des lycéens qui choisiront l’histoire à l’Université. Notre inquiétude est d’autant plus vive que la mise en place de Parcoursup, dans l’urgence et surtout sans moyens supplémentaires, menace également la transition entre l’enseignement secondaire et supérieur, augurant d’une rentrée 2018 très difficile pour les nouveaux étudiants comme pour les départements d’histoire.

Paris, ce lundi 5 février 2018,

Lucien BÉLY, professeur d’histoire moderne, Sorbonne Université, président de l’Association des Historiens Modernistes des Universités Françaises, ahmuf.association@gmail.com

Franck COLLARD, professeur d’histoire médiévale, Université Paris-Nanterre, président de l’APHG, a.p.h.g.@wanadoo.fr

Catherine GRANDJEAN, professeure d’histoire ancienne, Université de Tours, présidente de la Société des Professeurs d’Histoire Ancienne de l’Université, catherine.grandjean@univ-tours.fr

Clément THIBAUD, directeur d’études à l’EHESS, président de l’Association des Historiens Contemporanéistes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, clément.thibaud@ehess.fr

Dominique VALERIAN, professeur d’histoire médiévale, Université Lumière-Lyon 2, président de la Société des Historiens Médiévistes de l’Enseignement Supérieur Public, shmesp@free.fr. 

Postes, bourses et prix

Recrutement des enseignants-chercheurs

Depuis l’an dernier, la SHMESP s’efforce de collecter les informations relatives aux campagnes de recrutements des enseignants-chercheurs : publications des postes, compositions des comités de sélection et dates de réunions seront rendues progressivement disponible sur notre site internet.

Postes de Maîtres de conférences

Université Paris 7
Histoire des mondes musulmans médiévaux (XIe-XVIe siècle) / Référence poste Galaxie : 4344
Histoire du Moyen-Age occidental (XIe-XVe siècles). Cultures : pratiques et acteurs / Référence poste Galaxie : 4345
Date limite de dépôt des candidatures : 7 mars 2018 à 16h

Université de Haute-Alsace, Mulhouse
Maître de conférences en histoire des pouvoirs (XIIIe-XVIe siècles) : acteurs, espaces et circulation des idées politiques / Référence poste Galaxie : 4167
Date limite de dépôt des candidatures : 31 mars 2018 à 16h

Université de Lille
Maître de conférences en histoire de l’art médiéval. Architecture et nouvelles technologies / Référence poste Galaxie : 74
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Lorraine (Metz)
Maître de conférences d’histoire et théologie des religions (Sections 76, 15 et 77) / Référence poste Galaxie : 1100
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Lorraine (Nancy)
Maître de conférences en langue et littérature françaises, textes en ancien et/ou moyen français, XIe-XVe siècles (Section 9) / Référence poste Galaxie : 1042
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université Paris Est Marne-la-Vallée
Maître de conférences en histoire du Moyen Âge, pouvoirs et sociétés urbaines / Référence poste Galaxie : 4177
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Strasbourg
Maître de conférences en papyrologie, langue et archéologie coptes / Référence poste Galaxie : 4489.
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines
Maître de conférences en histoire culturelle et sociale du Moyen Âge : matérialités, circulations, collections (12e-16e siècle) / Référence poste Galaxie : 4164
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Postes de Professeurs

Paris Sorbonne Université
Professeur d’histoire du haut Moyen Age occidental (fin Ve siècle-fin IXe siècle) / Référence poste Galaxie : 50.
Date limite des candidatures : 26 février 2018 à 16h

Université de Bretagne Sud (Lorient)
Professeur d’histoire médiévale (XIIIe-XVe siècle) / Référence poste Galaxie : 4115
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Cergy-Pontoise
Professeur d’histoire médiévale : guerre, violence et patrimoine / Référence poste Galaxie : 4347
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université Clermont Auvergne
Professeur d’histoire culturelle et religieuse de l’Europe latine (XIIe-XVe siècle) / Référence poste Galaxie : 98
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Grenoble Alpes
Professeur d’histoire politique et culturelle Italie, Europe, XIIIe – XVe siècles / Référence poste Galaxie : 290
Date limite des candidatures : 26 février 2018 à 16h

Université du Littoral (Boulogne-sur-Mer)
Professeur d’histoire médiévale / Référence poste Galaxie : 4212
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Lorraine (Nancy)
Professeur d’histoire du Moyen Âge (Ve-XIe siècle) / Référence poste Galaxie : 1061
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Montpellier 3 Paul Valéry
Professeur d’histoire de l’Occident (VIe-XVe siècle) / Référence poste Galaxie : 4230
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Professeur d’histoire médiévale des pays d’Islam / Référence poste Galaxie : 4432
Professeur d’archéologie et d’histoire de l’art islamiques / Référence poste Galaxie : 4425
Professeur d’histoire sociale et culturelle de l’Occident médiéval (XIIe-XVe siècle) / Référence poste Galaxie : 4431
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Université de Valenciennes
Professeur d’histoire sociale et culturelle de l’Occident médiéval / Référence poste Galaxie : 4177
Date limite de dépôt des candidatures : 29 mars 2018 à 23h59

Visiting Assistant Professor in Religious Studies (early Christian studies)

Scripps College, a women’s liberal arts college with a strong interdisciplinary tradition, invites applications for the position of Visiting Assistant Professor in Religious Studies with a specialization in early Christian studies. The position is for academic year 2018-2019 with a possibility of renewal for 2019-2020. The teaching load is five courses for the year, and advising on senior theses is anticipated. Specific course subjects are open, but preference will be given to candidates whose courses can engage with critical and feminist theory.

Interested candidates should submit a cover letter, c.v., three letters of reference, and sample syllabi to academicjobsonline.org.

For questions regarding the search, please contact ReligiousStudiesSearch@scrippscollege.edu.

Consideration of applications will begin on February 15, 2018.

Post-Doc Mediterranean History (Haifa)

The Haifa Center for Mediterranean History (HCMH) seeks applications for one postdoctoral fellowship for the academic year 2018-19. HCMH, which began its work last year, promotes the historical study of the pre-modern Mediterranean in Haifa, and aims to connect it to the vibrant international networks of Mediterranean research. We are looking for candidates who are able to demonstrate proven academic excellence in their respective fields of expertise, together with an extensive background in Mediterranean studies. We encourage applications from candidates working in all related fields. The eastern Mediterranean basin, and/or environmental history are themes of particular interest.

Applicants must hold a Ph.D. by the beginning of the fellowship tenure period, and no longer than 5 years. We expect the successful candidate to devote his/her time to research, be present on the Haifa campus and to take an active role in the academic life of HCMH : attend all seminars and lectures, present their research in different forums, meet informally with advanced students, etc. The Fellowship offers an annual stipend of $34,000. A stipendiary extension for another year is unlikely at the moment, but this policy may be reviewed at a later point. It is advisable but not obligatory to obtain the sponsorship of a faculty member in the University of Haifa, with whom the candidate wishes to collaborate. HCMH may choose to nominate some candidates for institutional funding available in the University of Haifa.

If interested and the opportunity arises, fellows may be allowed to teach at the University of Haifa (up to 8 weekly hours), as long as their research work is not harmed. Teaching will be paid for separately by relevant departments and is taxable.
Please submit a dossier including :

Statement of research plans (3 pages, and 1-page bibliography)
Abstract of previous research (1 page)
Statement of support from U of Haifa faculty member (if available)
Writing sample (up to 8,000 words)
Curriculum vitae, including list of publications
Three references (emailed directly by referees)
Application materials in PDF should be emailed to Ms. Noa Melamed, HCMH administrator, at hcmh@univ.haifa.ac.il by 15 March 2018. We aim to complete the selection process within one month.

Contrats post-doctoraux de la Fondation Fyssen

Reconnue d’utilité publique par décret du 21 mars 1979, la Fondation FYSSEN a pour objectif de promouvoir sous toutes ses formes l’analyse scientifique des mécanismes logiques du comportement chez les êtres vivants ainsi que leur développement ontogénétique et phylogénétique. La Fondation soutient les recherches relatives à la compréhension des processus cognitifs chez l’homme et l’animal ainsi que ses fondements biologiques et culturels.

Les allocations d’études s’adressent à des chercheurs de niveau post-doctoral, travaillant dans les disciplines de recherche telles que l’éthologie, la psychologie, la paléontologie, l’archéologie, l’anthropologie sociale et la neurobiologie. Ces allocations sont attribuées à des chercheurs de toutes nationalités, titulaires d’un doctorat étranger et qui souhaitent réaliser leur projet dans un laboratoire en France ; ou titulaires d’un doctorat français qui souhaitent réaliser leur projet dans un laboratoire à l’étranger (sont exclus les pays d’origine et de co-tutelle)

Conditions d’éligibilité

Débuter grâce à ce financement son premier stage post-doctoral.
Avoir 35 ans maximum le jour de la clôture de l’appel à candidature.
Être titulaire d’un doctorat de moins de deux ans au 1er septembre de l’année de candidature ou bien soutenir sa thèse au plus tard le 31 décembre de l’année de candidature.
Le candidat doit impérativement avoir soutenu sa thèse avant de commencer son stage post-doctoral.

Pour les laboratoires d’accueil situés en France : le bénéficiaire accueilli dans le cadre d’un contrat à durée déterminée devra s’assurer qu’une convention de co-financement pourra être signée entre la Fondation et le laboratoire pour couvrir, à parts égales, le coût du salaire brut chargé.

Montant de l’allocation : Ces allocations, d’un montant annuel maximum de 30 000 euros, seront destinées à couvrir les frais d’hébergement, de séjour et d’assurance santé.

Durée de l’allocation post-doctorale : De 12 mois non renouvelables, ou de 24 mois sous réserve de l’approbation du Conseil Scientifique après l’examen d’un rapport en fin de première année.

Le stage post-doctoral devra débuter au plus tôt le 1er septembre de l’année de candidature, et au plus tard en janvier de l’année suivante.

Calendrier

13 février 2018 : mise en ligne des formulaires de candidature, sur le site http://candidatures.fondationfyssen.org et démarche à suivre http://www.fondationfyssen.fr/fr/bourses-detudes/modus-operandi/

5 avril 2018 : clôture des candidatures en ligne à 12:00 (midi) heure française (Gmt +1) ET date d’envoi du dossier papier complet en un exemplaire (strictement identique à la version web) à la Fondation par courrier (le cachet de la poste faisant foi). Un email notifiant la bonne réception du dossier de candidature en ligne et du dossier papier sera adressé au candidat.

mi juillet 2018 : envoi des résultats par courrier.

Aides à la mobilité du Centre Français d’Archéologie et Sciences sociales (CEFAS)

3 AIDES A LA MOBILITE POUR LA RECHERCHE 1 MOIS EN 2018 AU CEFAS
Le CEFAS propose 3 AIDES A LA MOBILITE POUR LA RECHERCHE de 1 mois à des étudiants en master ou en doctorat qui sont inscrits dans une université et qui effectuent leur recherche académique sur la région de la péninsule Arabique dans le domaine des sciences humaines et sociales.

Ces AIDES sont pour une période de 1 mois. Dates de séjours : entre mai et décembre 2018. Le montant de l’aide est de 1 500 €. Au Koweït, et uniquement au Koweït, un hébergement gratuit au CEFAS est proposé.

Ces AIDES sont destinées à faciliter le travail de terrain à des étudiants, dans les pays de la zone de compétence du CEFAS, à l’exclusion du Yémen : Koweït, Bahreïn, Émirats arabes unis, Qatar, Sultanat d’Oman, Arabie saoudite.

Il est rappelé que L’AIDE A LA MOBILITE n’étant pas considérée comme un salaire, elle n’ouvre droit ni aux prestations sociales, ni aux allocations chômage et ne peut être prise en compte dans le calcul des droits à la retraite. Les bénéficiaires doivent donc souscrire eux-mêmes les assurances nécessaires pour un séjour à l’étranger concernant la couverture des dépenses de santé, accidents du travail et rapatriement.

Pour toute information complémentaire visiter le site http://cefas.cnrs.fr/spip.php?article644 ou contacter le directeur du CEFAS, Abbès Zouache, à l’adresse suivante : direction@cefas.cnrs.fr
Le dossier de candidature devra comprendre :

un CV ;
une copie du dernier diplôme ;
un projet de recherche en deux pages ;
une lettre de recommandation.
Le dossier de candidature devra être envoyé en version numérique uniquement, le tout en un seul document PDF, aux adresses suivantes : direction@cefas.cnrs.fr et regie@cefas.com.ye

La date limite d’envoi des dossiers : 06 avril 2018 (à minuit, heure de Paris).

2 AIDES A LA MOBILITE DOCTORALE POUR 2018/2019 AU CEFAS (KOWEIT)
Le CEFAS propose 2 AIDES A LA MOBILITE DOCTORALE à des étudiants doctorants qui sont ou seront inscrits en thèse dans une université française à la rentrée universitaire 2018, et qui effectuent leur recherche doctorale sur la région de la péninsule Arabique dans le domaine de l’archéologie et des sciences humaines et sociales. L’obtention de la bourse est conditionnée à l’inscription en thèse.

Ces AMI sont pour une période de 9 mois, renouvelable une fois. Le montant de l’aide est de 1 100 € par mois et d’un billet d’avion A/R pour le Koweït depuis la France. En outre, l’hébergement sera gratuit au CEFAS à Koweït durant toute la durée de la bourse. Le boursier devra résider au Koweït et pourra effectuer des missions de travail dans les pays de la zone de compétence du CEFAS, à l’exclusion du Yémen : Koweït, Bahreïn, Émirats Arabes Unis, Qatar, Sultanat d’Oman, Arabie saoudite. Il ou elle recevra l’appui scientifique et logistique du CEFAS. Il participera à l’animation scientifique du centre, et prendra part régulièrement à ses activités (conférences, séminaires, colloques, publications, etc.).

Il est rappelé que l’AIDE A LA MOBILITE DOCTORALE n’étant pas considérée comme un salaire, elle n’ouvre droit ni aux prestations sociales, ni aux allocations chômage et ne peut être prise en compte dans le calcul des droits à la retraite. Les bénéficiaires doivent donc souscrire eux-mêmes les assurances nécessaires pour une résidence à l’étranger concernant la couverture des dépenses de santé, accidents du travail et rapatriement.

Les AIDES A LA MOBILITE DOCTORALE prendront effet au 1er octobre 2018.
Pour toute information complémentaire, consulter le site http://cefas.cnrs.fr/spip.php?article643 ou contacter le directeur du CEFAS, Abbès ZOUACHE, à l’adresse suivante : direction@cefas.cnrs.fr.

Le dossier de candidature est disponible en ligne sur le site du CEFAS (http://cefas.cnrs.fr/) et devra être envoyé accompagné des pièces demandées (CV, publications, copie du dernier diplôme, projet de recherche doctorale, attestations) en version numérique uniquement, le tout en un seul document PDF, aux adresses suivantes : direction@cefas.cnrs.fr ; regie@cefas.com.ye

Date limite d’envoi des dossiers de candidature : 06 avril 2018 (à minuit, heure de Paris).

Bourses pour la journée d’études « La balance et le rabot. L’équité à l’épreuve des chiffres du Moyen Âge à l’époque moderne » (11 juin 2018)

Le comité d’organisation du séminaire mutualisé « Administrer par l’écrit » propose une bourse (prise en charge des frais de déplacement et d’hébergement) à l’attention des étudiants en master et en doctorat des universités non franciliennes.

Il s’agit de la prise en charge financière à hauteur de 300 € d’étudiants souhaitant suivre la journée d’étude organisée le 11 juin 2018 intitulée « La balance et le rabot. L’équité à l’épreuve des chiffres du Moyen Âge à l’époque moderne ». Cette journée traitera de la place des chiffres dans l’administration par l’écrit et de leur utilisation dans une perspective d’équité sociale ou économique et ce sur le temps long (époques médiévale et moderne). Le programme complet sera disponible dans les prochaines semaines.

L’annonce de la bourse est disponible sur le carnet du séminaire à l’adresse suivante : https://admecrit.hypotheses.org/.

Research Associate (Postdoctoral Fellow), English and Related Literature, University of York

Role Description
English and Related Literature
University of York – Heslington Campus
£31,604-£32,548 per year

Jointly based at the University of Southern Denmark (SDU in Odense) and the University of York, the Centre for Medieval Literature (CML) http://www.sdu.dk/cml is a centre of excellence funded by the Danish National Research Foundation. The Centre seeks to make three postdoctoral appointments : two at York and one at SDU (to apply for the SDU post : https://www.sdu.dk/da/service/ledige_stillinger/956175?sc_lang=en).
The Centre takes an integrated European approach to the study of medieval literature and welcomes applications from those working on the literary cultures of medieval Europe, and the wider world of which it was a part, from Scandinavia to the Mediterranean to the Middle East. Research projects will fall within the three main research areas of CML : ‘Canon and Library’, ‘Imperial Languages’, and ‘Transformations and Translocations’ and will normally result in the publication of a monograph or a series of articles in edited collections and international peer-reviewed journals.
As a postdoctoral fellow, you will develop, publish and disseminate your independent research. You will contribute to collaborative research projects and network building under the supervision of senior colleagues. You will be involved in the organisation and administration of the CML, in areas including conferences, the journal, the website and funding applications. You may have opportunity to assist in undergraduate teaching in your own area of expertise.
You will hold a PhD in a relevant area of Medieval Studies and have knowledge of medieval textual culture in at least two of the languages of medieval Europe. Your area of research expertise will complement and enhance the CML’s research strategy and range. Specialism in medieval European literature outside of England is desirable. We are seeking to make one of the three appointments (at SDU and York) in the area of Slavonic and/or Central European Literatures. As English is the main language of the CML, you will have excellent spoken and written English. You will be committed to collaboration which unites scholarship across disciplines and languages and to creating a shared research environment by being based in York and spending time in SDU.
Your application should take the form of a research proposal which :
includes the research topic which you would pursue as a postdoctoral fellow in the CML
addresses how the research topic fits into one or more of the three research strands of CML (‘Canon and Library’, ‘Imperial Languages’ and ‘Transformations and Translocations’)
includes a statement about your potential contributions to the teamwork that is essential to CML.
The proposal should be no more than 1000 words. You will also be asked to provide between 1 and 3 pieces of written work.
Informal inquiries can be made to Professor Elizabeth Tyler.
These posts are full-time, fixed-term for 2 years 11 months. Salary is in the range of £31,604-£32,548 per year.
Closing date : 03 April 2018
Interview date : 6 & 7 June 2018
Vacancy reference : 6423
The University of York is committed to promoting equality and diversity.

Soutenances

Rappel : Nous invitons les directeurs de thèses, garants d’HDR et laboratoires à communiquer au secrétariat général de la SHMESP les avis de soutenances de thèses et d’HDR, en vue de leur annonce dans la lettre de la SHMESP et de leur mise en ligne.

Moulay-Mustapha Tesrif a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « La Šu’ūbiyya et la recherche d’un passé mythique commun dans l’adab du IIIe/IXe siècle : exemples d’al-Ğāḥiẓ et d’Ibn Qutayba » le samedi 9 décembre 2017 à l’université Lyon 2, sous la direction de Katia Zakharia (Professeur de littérature arabe à l’Université Lyon 2).

Zhao Lv a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « Les confréries d’Avignon. De la religion civique à l’identité urbaine (XIVe et XVe siècle) » le samedi 16 décembre 2017 à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, devant un jury composé de M. Mathieu Arnoux (Professeur à l’Université de Paris 7, directeur d’études à l’EHESS), M. Jacques Chiffoleau (Directeur d’études à l’EHESS, directeur de la thèse), M. Clément Lenoble (Chargé de recherches au CNRS), Mme Laurence Moulinier (Professeure à L’Université Lumière Lyon 2) et Mme Marilyn Nicoud (Professeure à l’Université d’Avignon).

Tahar Daghsen a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « L’organisation territoriale au nord du Djebel Demmer (région Beni khedache) au Moyen Âge » le mardi 19 décembre 2017 à l’Université Lyon 2, devant un jury composé de M. Dominique Valérian (Professeur des universités, Université Lyon 2, co-directeur de thèse), M. Mohamed Hassan (Professeur d’université, Université Tunis 1, co-directeur de la thèse), M. Mourad Arâar (Professeur d’université, Université de Kairouan), Mme Emmanuelle Tixier du Mesnil (Professeure des universités, Université Paris Nanterre).

Riccardo Ciliberti a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « La normatività monastica vollombrosana. Istituzioni, consuetudini e costituzioni (secoli XI-XV). Edizione e studio » le mercredi 20 décembre 2017 à l’Università degli studi di Firenze, devant un jury composé de Mme Giulia Barone (Professeure à l’Università di Roma La Sapienza), Mme Cécile Caby (Professeure à l’Université Lumière Lyon 2), M. Jacques Chiffoleau (Directeur d’études à l’EHESS, co-directeur de la thèse), M. Francesco Salvestrini (Professeur à l’Università degli studi di Firenze, co-directeur de la thèse).

Marion Bernard-Schweitzer, bibliothécaire à l’université de Strasbourg, a soutenu une thèse de doctorat intitulée « Les collèges normands à Paris à la fin du Moyen Âge. Histoire institutionnelle et étude prosopographique de leur recrutement  » le samedi 20 janvier 2018 devant l’université de Paris Sorbonne et un jury composé de Mmes Véronique Gazeau (Professeur émérite à l’Université de Caen, présidente), Nathalie Gorochov (Professeur à l’Université Paris Est-Créteil), Frédérique Lachaud (Professeur à l’Université Paris Sorbonne) et de MM. Olivier Guyotjeannin (Professeur à l’Ecole nationale des Chartes) et Jacques Verger (Mmebre de l’Institut, Professeur émérite à l’Université Paris Sorbonne, directeur).

Benjamin Oury soutiendra sa thèse de doctorat intitulée « Exploitation minière et implantation castrale en Dauphiné médiéval (Xe-XVe siècle). Surveiller, organiser et prélever la production minière » mercredi 14 mars 2018 à 14h à l’Université Lyon 3 (Salle de la Rotonde, 18 rue Chevreul, 69007 Lyon) devant un jury composé de M. Mathieu Arnoux (Directeur d’études à l’EHESS, directeur), M. Nicolas Carrier (Professeur des Universités, Université Jean Moulin, Lyon 3, rapporteur), Mme Aline Durand (Professeure des Universités, Université du Maine, rapporteur), M. Jean-Michel Poisson (Maître de conférences, EHESS Lyon), M. Laurent Schneider (Directeur de Recherche, CNRS-EHESS Lyon) et Mme. Catherine Verna (Professeure des Universités, Université Paris 8).

Yoichi Kajiwara soutiendra sa thèse de doctorat intitulée « Les dominicains français face au système universitaire des grades à la fin du Moyen Âge » lundi 26 mars 2018 à 14h à l’Université Lumière Lyon 2 (Salle des colloques, campus Berges-du-Rhône, bâtiment Erato ER20, 18 quai Claude Bernard) devant un jury composé de Mme Nicole Bériou (Professeur émérite, Université Lumière Lyon 2), Mme Cécile Caby (Professeur, Université Lumière Lyon 2), Mme Nathalie Gorochov (Professeur, Université Paris Est Créteil), M. Paul-Bernard Hodel (Professeur, Université de Fribourg) et M. 
Jacques Verger (Membre de l’Institut, professeur émérite, Sorbonne Université).

Parutions

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

L’humanisme à l’épreuve de l’Europe

Date : 26-27 janvier 2018
Lieu : Paris
Organisation : Denis Crouzet (Université Paris-Sorbonne), Élisabeth Crouzet-Pavan (Université Paris-Sorbonne), Philippe Desan (University of Chicago) et Clémence Revest (CNRS – CRM) – Université Paris-Sorbonne, Centre Roland Mousnier (UMR 8596), University of Chicago-Paris, LabEx EHNE
Programme complet : http://humanisme.hypotheses.org/1367

La vie communautaire et le service à la communauté. L’exemple canonial et ses répercussions dans le monde laïc (Europe Occidentale, du XIe au XVe siècle)

Date : 2 février 2018
Lieu : Coimbra, faculté de Lettres
Organisation : Anne Massoni (U. Limoges) et Maria Amélia Álvaro de Campos (FCT ;CHSC – I. Coimbra e CIDEHIS – Université de Évora)
Programme complet : https://rmblf.be/2018/01/17/colloque-la-vie-communautaire-et-le-service-a-la-communaute-lexemple-canonial-et-ses-repercussions-dans-le-monde-laic-europe-occidentale-du-xie-au-xve-siecle/

Signes et images dans l’église médiévale : nouvelles perspectives

Date : 16 et 17 mars 2018
Lieu : MSHS Sud-Est, Nice.
Organisation : Rosa Maria Dessì (Université Nice Sophia Antipolis, CEPAM, IT&M) et Didier Méhu (Université Laval, Québec, professeur invité UCA, CEPAM)
Programme…

Labeur et production au sein des monastères de l’Occident médiéval (4e Table Ronde)

Date : 23 mars 2018
Lieu : MSHS Sud-Est, Nice.
Organisation : Michel Lauwers (Université Nice Sophia Antipolis, CEPAM, IT&M).
Programme.

Modern Europe meets Reform

Date : 12-13 avril 2018
Lieu : Leeds – School of History, University of Leeds
Organisation : Julia Barrow, University of Leeds
Programme complet : https://rmblf.be/2018/01/24/journee-detude-modern-europe-meets-reform/

Les peintures murales : approches opérationnelles et historiques

Date : 13 et 14 avril 2018
Lieu : MSHS Sud-Est, Nice.
Organisation : Yann Codou (Université Nice Sophia Antipolis, CEPAM, IT&M), Rosa Maria Dessì (Université Nice Sophia Antipolis, CEPAM, IT&M) et Robert Jourdan (Service des Monuments Historiques, DRAC PACA).
Programme…

Guillaume de Saint-Thierry : histoire, théologie, spiritualité

Date : 4-7 juin 2018
Lieu : Maison Saint-Sixte (Reims) et à l’Abbaye bénédictine de Saint-Thierry (Saint-Thierry)
Organisation : Patrick Demouy (Univ. Reims) et Laurence Mellerin (Sources Chrétiennes, HiSoMa)
Programme… 

Séminaires/Cycles de conférences

Le monde du savoir au Moyen Âge

Date : le jeudi de 17h à 18h30
Lieu : Université Paris-Est Créteil (UPEC)
Organisation : Sarah Fourcade, Nathalie Gorochov, Jacques Paviot, Warren Pezé (Centre de Recherche en Histoire Européenne Comparée EA4392)
Programme complet : http://crhec.u-pec.fr/actualites/seminaire-le-monde-du-savoir-au-moyen-age-820453.kjsp

Érudition et numérique

Date : le vendredi (horaires variables)
Lieu : Université de Caen Normandie
Organisation : Grégory Combalbert et Marie-Angès Lucas-Avenel (Centre Michel de Boüard-Craham UMR 6273)
Programme complet…

Séminaire 2017-2018 des médiévistes du CIHAM (Lyon)

Date : le jeudi, 9h30-12h30
Lieu : Lyon
Organisation : CIHAM (UMR 5648)
Programme complet : http://ciham.ish-lyon.cnrs.fr/seminaire-medievistes/2018

Constantinople, Rome et la défense de la Pars Orientis

Date : le mardi de 17h30 à 19h
Lieu : Université de Lille (Salle de séminaire HALMA, bât. E)
Organisation : Javier Arce et Dominic Moreau
Programme complet : https://halma.univ-lille3.fr/index.php/event/atelier-constantinople-rome-et-la-defense-de-la-pars-orientis-10/

Séminaire Jacov (« De Juifs à Chrétiens : aux origines des valeurs »)

Date : mercredi de 15 à 18 heures
Lieu : Université de Perpignan Via Domitia (Y 1, le 21 février : F333)
Programme :
21 février, Susana Marcos, Université de Cergy-Pontoise, « ‘Par le sang et par l’alliance’ . Le réseau des élites à la lumière de l’épigraphie lusitanienne. »
7 mars, Anne Mailloux, Université d’Aix-Marseille, « La codicologie au service de la compréhension des procédures d’enquêtes. Leopardo da Foligno en Provence au XIVe siècle. »
14 mars, Maurice Kriegel, EHESS, « ‘Récit’, ‘sermon’ : entre judaïsme et christianisme, regards croisés (vers 1250-1270) »
4 avril, Catherine Verna, Université de Paris-8, « L’industrie au village. Essai de micro histoire ».
11 avril, Stéphane Péquignot, EPHE, « La succession de Sanche de Majorque ». 

Appels à communication/contribution

Appel à contributions Bucema 22.1 (2018)

Le Bucema 22.1 publié en ligne sur la plateforme OpenEdition Journals est en préparation. Nous vous invitons à soumettre, dès maintenant et avant le 28 février 2018, votre contribution pour ses différentes rubriques en vue de la publication du numéro varia n° 22.1, à paraître en juillet 2018. Pour exemple, le numéro 21.1 (2017) est consultable à l’adresse http://journals.openedition.org/cem/14619.

Fidèle à son principe de diffusion de la recherche en train de se faire et librement accessible, le Bucema continue à mettre l’accent sur l’interdisciplinarité ‐sciences humaines et sociales, sciences de la nature et mathématiques‐, comme le meilleur moyen d’inventer une nouvelle médiévistique. Il est particulièrement intéressé par les contributions proposant des nouvelles méthodes, faisant état d’expériences dans le domaine des humanités numériques (digital humanities) et des nouvelles technologies, s’interrogeant sur les implications épistémologiques et conceptuelles des recherches sur le Moyen Âge. Il accueille aussi des études et des synthèses de fond dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire et de l’histoire de l’art, tout en se faisant l’écho de l’actualité de la recherche la plus récente.

Tourné vers la communauté scientifique internationale, le Bucema accepte des contributions dans les langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais.

Le contenu de votre contribution est soumis à un comité de lecture avant publication.

Les différentes rubriques :

Recherche active : articles et études de fond inédits ;
Entretien : échanges avec un(e) spécialiste sur son expérience dans son domaine de recherches ;
Note de lecture : essai bibliographique thématique, autour d’un ou plusieurs ouvrages ;
Point de vue : sur une expérience concrète d’exercice, avec des implications dans le champ de la recherche ;
Découvertes : archéologique, archivistique, textuelle, iconographique, artistique, etc., importante ;
Chantiers : communications brèves mais problématisées, faisant état des avancées scientifiques des recherches nouvelles ou en cours (fouilles archéologiques, recherches archivistiques, iconographiques, lexicales, etc.) ;
Chroniques : synthèses fouillées des rencontres scientifiques ;
Dissertatio : résumés de thèses, de dissertations et de mémoires ;
Rendez-vous : annonces de nouveaux programmes de recherches, des rencontres à venir.

Les contributions doivent être envoyées en format électronique au secrétariat de rédaction : bucema.contact@gmail.com

Elles doivent suivre les normes rédactionnelles consultables à : http://journals.openedition.org/cem/522

Revealing Records IX (25 mai 2018, King’s College London)

Date : 25 mai 2018
Lieu : King’s College, Londres
Argumentaire :
Now in its ninth year, the Revealing Records conference series brings together postgraduate researchers working with a wide range of sources from across the medieval world to share challenges and approaches through the presentation of their research.
This academic year’s conference will be held on Friday 25 May 2018, in the Anatomy Museum at King’s College London. Keynotes will be delivered by Dr Sophie Ambler (Lancaster University) and Professor Lindy Grant (University of Reading).
We encourage applications from students working with a wide variety of records – from the written word to objects, buildings and more. Papers that employ an interdisciplinary approach, drawing upon palaeography, archaeology or other related disciplines are particularly welcome.
Abstracts (300 words max) are welcome from students wishing to present a 20-minute paper. We ask that you also include a short biography and paper title.
Please send abstracts to : revealingrecords@gmail.com
Extended deadline : Sunday 25 February 2018

International Medieval Congress : The Future of Medieval Studies on the occasion of the fiftieth anniversary of the IMS (Leeds, 31 mai-1er juin 2018)

Date : 31 mai-1er juin 2018
Lieu : Leeds, University of Leeds
Comité d’organisation
Fozia Bora, School of Languages, Cultures, and Societies
Alaric Hall, School of English
Emilia Jamroziak, School of History/Institute for Medieval Studies
Iona McCleery, School of History/Institute for Medieval Studies
Axel E. W. Müller, Institute for Medieval Studies
Joanna Phillips, School of History
Contact : MedievalStudiesFuture@leeds.ac.uk
Date limite : 1er mars 2018

Argumentaire…

Perceptions et représentations du motif végétal sur les matériaux périssables en Europe occidentale, XIIe-XXe siècles (Clermont-Ferrand, 8 juin 2018)

Date : 8 juin 2018
Lieu : Clermont-Ferrand, Maison des Sciences de l’Homme, 4, rue Ledru.
Organisation : Jeune Équipe du Centre d’Histoire « Espaces et Cultures » – EA 1001 de l’Université Clermont Auvergne
Comité d’organisation
Lise AUGUSTIN, doctorante en archéologie antique, UCA
Claire BOURGUIGNON, doctorante en histoire de l’artet archéologie médiévale, UCA
Alizée CORDÈS, doctorante en histoire de l’art contemporain, UCA
Marion MONIER, doctorante en histoire de l’art et archéologie médiévale, UCA
Comité scientifique
Étienne ANHEIM, historien médiéviste, Directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (ÉHESS)
Daniel RUSSO, professeur d’histoire de l’art médiéval, Université de Bourgogne-Franche-Comté (UBFC)
Professeurs d’histoire de l’art de l’Université Clermont Auvergne (UCA)
Argumentaire : http://tristan.u-bourgogne.fr/La_lettre/Lettre_2018_62/docs/UCA.pdf
Date limite : 1er mars 2018

Territoires urbains coloniaux depuis l’Antiquité : fonder, peupler, habiter, gouverner (Champs-sur-Marne, 6 juin 2018)

Date : 6 juin 2018
Lieu : Champs-sur-Marne, Université Paris-Est
Organisation : Atelier doctoral organisé par Danilo Guiral Bassi et Thierry Guillopé, Groupe transversal Usages de l’histoire et devenirs urbains

Argumentaire :

Les villes et les urbanités constituent un objet de recherche central des « colonial studies », en plein développement depuis plus de vingt ans. L’histoire, l’anthropologie, la sociologie ou encore les sciences politiques se sont ainsi emparées de cette notion de « colonial » pour interroger diverses facettes de l’urbain, qu’il s’agisse de comprendre les interactions sociales qui font la trame des situations coloniales urbaines depuis l’Antiquité (colonisations grecques ou romaines, colonisations ibériques modernes, etc.) ou qu’il s’agisse d’en interroger les rémanences ou ré-emplois contemporains. Ainsi cet atelier se propose d’étudier, à nouveaux frais ou pour prolonger et préciser nombre d’études, la dimension urbaine du colonial ainsi que la dimension coloniale de l’urbanisation, qu’il s’agisse de fonder un territoire urbain, de le peupler ou de l’habiter. Se voulant résolument interdisciplinaire et inscrit dans la longue durée, cet atelier doctoral veut ainsi réinterroger le fait « colonial » au prisme de l’urbain, ses évolutions, persistances et nœuds problématiques.

Des études de cas questionnant ce que signifient « fonder », « peupler », « habiter » et « gouverner » pourront mener, lors de cet atelier, à une réinterrogation du « colonial ». Il s’agira également de penser la valeur réflexive, la polysémie, la portée et les limites de ces notions. Approfondir notamment la compréhension des relations entre formes de gouvernement et l’urbain constitue un premier enjeu fort. Un second consiste à comprendre la prolifération des termes de « colonies » ou « colonial » (« colonies » municipales de banlieue parisienne, usages critiques contemporains) pour qualifier des phénomènes et territoires bien distincts des colonisations à proprement parler (antique, ibérique, des XIXe et XXe siècles).

De là découlent nombre de questionnements : quels sont les tenants et les aboutissants des politiques publiques menées ? Comment habiter un territoire urbain récemment fondé ? Dans quelle mesure les envies et réalisations de villes singulières ou renouvelées sont-elles inséparables d’un projet de gouvernement qui les excède ? Quelles formes de citadinité assignées aux territoires urbains fondés – ou quelles sont celles advenant de façon imprévue ? Comment les territoires urbains participent des fronts pionniers et, inversement, comment envisager les « fronts pionniers » dans les territoires urbains ? Pourquoi et comment des espaces urbains deviennent ingouvernables ou du moins tentent de se dérober, pour diverses raisons et de diverses façons, à l’emprise des autorités instituées ? Ce sont là quelques exemples d’axes problématiques qui, au croisement du colonial et de l’urbain, intéresseront cet atelier.

L’étude de ces dynamiques en des « territoires urbains » répond au souhait de ne pas étudier uniquement les villes ; il s’agit plutôt d’analyser les événements et processus qui concernent tout un ensemble de territoires dans lesquels, sur l’ensemble du globe, il y a de l’urbain : espaces qui voient converger – voire s’affronter – projets métropolitains et leurs contestations (« zones à défendre » en France, aménagements en tout genre destinés à alimenter en ressources les métropoles, par exemple), villes coloniales, villes et quartiers nouveaux ou informels, settlements ou outposts israéliens dont le devenir-ville est explicite, entre autres.

Quoi qu’initié par des historiens, cet atelier ambitionne de saisir ces phénomènes – fonder, peupler, habiter, gouverner des territoires urbains coloniaux – à l’aune d’approches interdisciplinaires qui, dans le sillage des recherches du groupe de travail « Usages de l’histoire et devenirs urbains », ne sauraient être que très fécondes pour l’ensemble de la recherche urbaine, notamment pour tester et mesurer les possibilités de transfert ou de réemploi de ces notions d’une discipline à une autre ou encore en cerner les limites (« gentrification », « gouvernance », « résilience »…)

Les interventions des doctorant.e.s – d’une quinzaine de minutes – auront pour but d’alimenter les échanges – d’une trentaine de minutes – autour de réflexions, démarches et conclusions utiles à toutes et à tous : études de cas se confrontant ces notions, source ou terrain interrogeant la validité de leur usage.

Cet atelier doctoral organisé par le Groupe transversal « Usages de l’histoire et devenirs urbains » du Labex Futurs urbains (Paris-Est). Il se déroulera le 6 juin 2018 de 9h30 à 17h30, sur le site de l’Université Paris-Est-Marne-la-Vallée, Champs-sur-Marne (RER A, station Noisy-Champs). La salle sera précisée ultérieurement.

Le déjeuner et les frais de transport des intervenants peuvent être pris en charge par les organisateurs, sous réserve d’acceptation de la proposition.

Les propositions de communication, en 500 mots, sont attendues pour le 1er mars 2018.

Contact : colonialurbain@gmail.com

Semaine de formation doctorale en histoire du genre. Genre et espace public dans l’histoire (Rouen, 4-7 juin 2018)

Date : 4-7 juin 2018
Lieu : Université de Rouen Normandie
Organisation : Université de Rouen Normandie (Groupe de recherche d’Histoire EA 3831), en collaboration avec l’Universidad Autonoma de Madrid, l’Università di Napoli Federico II, l’Università di Napoli L’Orientale, l’Università di Roma TRE, l’Universität Wien et avec le soutien de l’Institut Universitaire de France.
Comité scientifique : Ludivine Bantigny (GRHis-Université de Rouen Normandie) ; Stefania Bartoloni (Università di Roma TRE) ; Peter Becker (Universität Wien) ; Anna Bellavitis (GRHis-Université de Rouen Normandie/Institut Universitaire de France) ; Elisabetta Bini (Università di Napoli Federico II) ; Raphaëlle Branche (GRHis-Université de Rouen Normandie) ; Daniela Luigia Caglioti (Università di Napoli Federico II) ; Déborah Cohen (GRHis-Université de Rouen Normandie) ; Carmen de la Guardia (Universidad Autonoma de Madrid) ; Alessandra Gissi (Università di Napoli L’Orientale) ; Margaret Lanzinger (Universität Wien) ; Roberta Modugno (Università di Roma TRE) ; Florencia Peyrou (Universidad Autonoma de Madrid) ; Domenico Rizzo (Università di Napoli L’Orientale) ; Emma Sarno (Università di Napoli L’Orientale) ; Beatrice Zucca Micheletto (GRHis-Université de Rouen Normandie/University of Cambridge).

Argumentaire :

L’opposition entre un espace public – et politique – occupé par les hommes et un espace privé –et domestique – destiné aux femmes est une problématique centrale pour l’histoire du genre. On peut considérer qu’elle remonte à l’opposition entre polis et oikos de l’Antiquité classique mais qu’elle a été réaffirmée et compliquée dans les derniers siècles de l’histoire européenne, et plus généralement occidentale, dans le contexte des théories politiques libérales et de la Révolution française.

Une première approche de cette problématique relève de l’histoire sociale du politique : comment s’est définie et comment a évolué, dans différents contextes historiques, et géographiques, la possibilité, pour les femmes et pour les hommes de participer à la vie politique et à la citoyenneté ?

Une deuxième approche prend en compte la séparation entre le travail fait à l’intérieur de la maison (travail domestique, et de soin mais aussi productif pour le marché) et le travail à l’extérieur et s’interroge sur la construction de la figure du male breadwinner, notamment en conséquence de la Révolution industrielle. Pour l’époque médiévale et moderne, la possibilité pour les femmes d’avoir accès aux corps de métier doit être prise en considération en tant que possibilité d’agir dans l’espace public et politique, par le biais de ces institutions.

Une troisième approche se fonde sur la notion même d’espace, et s’interroge donc sur la possibilité, pour les femmes et pour les hommes, d’exister et d’agir dans des espaces extérieurs ou intérieurs. Quels interdits, culturels, sociaux, religieux ont été opposés, dans l’histoire, à la présence des femmes dans certains espaces extérieurs et parfois à celle des hommes dans certains espaces intérieurs et comment ces interdits se sont-ils concrétisés dans des règles d’habillement et de comportement ?

Une quatrième approche tend en revanche à compliquer le tableau d’une opposition trop simple et nette entre public et privé et s’interroge par exemple sur le caractère ‘public’ de la maison, ouverte sur la rue, lieu de production pour le marché et d’accueil et intégration d’éléments extérieurs, tels que les apprentis ou les domestiques.

Il ne s’agit là que de quelques suggestions à partir desquelles nous invitons les étudiant.e.s de Doctorat à participer à une semaine de formation, qui aura lieu à l’Université de Rouen Normandie, du 4 au 7 juin 2018.

Modalités pratiques :

L’organisation prend en charge les frais de logement et nourriture ; le voyage est à la charge des participant.e.s.

Les étudiant.e.s de Doctorat intéressé.e.s sont invité.e.s à présenter leur candidature, en envoyant, avant le 1er mars 2018, une courte présentation, en Français ou en Anglais, de leur projet de thèse (max. 500 mots) et un court CV (max. 150 mots) à : anna.bellavitis@univ-rouen.fr.

L’acceptation par le comité scientifique sera notifiée avant le 1er avril 2018 et les étudiant.e.s de Doctorat dont la proposition est acceptée devront envoyer leur texte avant le 15 mai 2018.

Lors de la semaine de formation, des leçons seront présentées par les enseignant.e.s des universités partenaires du projet et les recherches des étudiant.e.s de Doctorat seront présenté.e.s et discuté.e.s collectivement. Les langues de travail sont le Français et l’Anglais.

Atelier doctoral – La place des minorités : espaces, normes et représentations (Europe et Méditerranée, XIVe-XIXe siècles) (Rome, 11-15 juin 2018)

Date : 11-15 juin 2018
Lieu : Rome, EFR
Organisation et comité scientifique : Serena Di Nepi (Sapienza Università di Roma), Fabrice Jesné (École française de Rome), Pierre Savy (École française de Rome).

Argumentaire :

Alors que l’Europe n’en finit pas de se confronter à la question de la place qu’elle peut et qu’elle veut faire à des minorités extrêmement diverses (nationales, ethniques, religieuses, immémorialement implantées ou à peine arrivées, etc.), il paraît nécessaire de réfléchir aujourd’hui à la place des minorités sur la longue durée et de manière critique – c’est-à-dire, d’abord, en soumettant à une réflexion critique la notion de  » minorité « , trop couramment acceptée sans examen.

C’est elle qui sera au coeur de cet atelier de cinq jours, qui permettra d’interroger la place des minorités dans des espaces et des temps divers. Le même concept ne saurait bien sûr désigner la même réalité et la même expérience selon que l’on considère les sociétés médiévales, volontiers pensées (et d’abord par elles-mêmes) de manière organique et homogène, ou les sociétés modernes, réputées plus ouvertes et du moins plus diverses ; ou encore selon que l’on considère des espaces (pré-)nationaux, soumis à une forte volonté unificatrice, et d’autres espaces politiques, que l’on peut provisoirement définir comme impériaux, réputés plus à même de faire face à la diversité, voire de savoir l’organiser.

Cette « place » des minorités sera entendue d’abord au sens littéral, et donc spatial (les minorités sont présentes, soit : mais où, dans quels lieux, dans quels quartiers ou quelle région, dans quelles relations avec la majorité et/ou les autres minorités ?), mais aussi au sens de leur place dans le dispositif intellectuel, aussi bien juridique que théologique, culturel ou politique afin de mieux comprendre ce qui autorise, dans une société donnée, qu’une minorité soit présente et de mieux saisir ce qui la constitue – ou non – en minorité. Nous réfléchirons aux stratégies d’établissement et aux relations entre les minorités et les majorités, souvent hostiles, qui les ont accueillies, et sur la complexité des phénomènes d’inclusion / exclusion et de tolérance / discrimination.

La zone géographique couverte, Europe et Méditerranée, s’entend au sens large, de l’Occident aux mondes slaves, balkaniques et arabo-musulmans. Toutefois les candidat-e-s auront soin d’envisager, dans la présentation de leurs recherches, des possibilités d’ouverture, de connexion et de comparaison. Tou-te-s les candidat-e-s sont encouragé-e-s à proposer des recherches profitant de cette approche comparative et de la possibilité d’élargir le regard en adoptant une perspective interdisciplinaire.

Programme :
L’atelier doctoral s’ouvrira lundi 11 juin 2018 à 17 h par une conférence inaugurale donnée par le Professeur Sanjay Subrahmanyam (Collège de France-UCLA).
Les jours suivants (12-15 juin), alterneront des conférences données par des chercheurs confirmés, des ateliers centrés sur la présentation de leurs travaux par les étudiants et permettant une discussion approfondie et des visites de terrain (archives, quartiers de Rome). Les conférences, les présentations et les discussions pourront se dérouler en français, en italien ou en anglais. Conférenciers : Nirit Ben-Aryeh Debby (Ben-Gurion University), Serena Di Nepi (Sapienza Università di Roma), Mathieu Grenet (Institut national universitaire Jean-François Champollion-Albi), Fabrice Jesné (École française de Rome), Pierre Savy (École française de Rome), Claire Soussen-Max (Université de Cergy-Pontoise).

Détails pratiques :

L’École française de Rome propose 12 bourses pour des doctorants de tous pays ayant effectué ou effectuant un travail de recherche sur les thèmes et les problèmes du séminaire. Ces bourses couvrent uniquement les frais de séjour à Rome (logement, repas le midi- pour les petits-déjeuners et dîners, possibilité d’utiliser la cuisine collective de la résidence). Le transport est à la charge des étudiants.

Les candidats devront envoyer par courrier électronique avant le 31 mars 2018 à Mme Grazia Perrino, secrma@efrome.it, un dossier comportant :

une lettre de motivation ;
un bref curriculum vitae précisant les compétences linguistiques et, le cas échéant, une liste de publications ;
un résumé du projet (2 pages au max., env. 6000 signes) ;
une lettre de recommandation.
Les candidats rencontrant des difficultés pour trouver auprès de leur centre de recherche les fonds nécessaires à la prise en charge de leur voyage sont priés d’en faire part dans leur lettre de candidature, en donnant une évaluation des coûts.

Les candidats seront choisis en considération de leur projet par le Comité scientifique. Ils seront prévenus de l’obtention de la bourse avant le 15 avril 2018. Ils devront ensuite fournir un texte d’environ 10 pages (30 000 signes) dans une des langues de la conférence (français, italien ou anglais), avant le 15 mai 2018. Les projets seront commentés, avant la discussion générale, par un autre doctorant qui aura été préalablement désigné. Les meilleures communications pourront être proposées à la publication dans les Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge (http://journals.openedition.org/mefrm/)

Les candidats retenus pour le séminaire seront tenus d’assister à l’ensemble des séances.

Plus d’informations : http://www.efrome.it/la-recherche/actualite-et-appels/evenement/la-place-des-minorites-il-posto-delle-minoranze-what-place-for-minorities.html

VIII International Medieval Meeting Lleida (Lleida, 25-28 juin 2018)

Date : 25-28 juin 2018
Lieu : Lleida, Universitat de Llleida
Thématiques au programme :

Emotions in the Middle Ages. A historiographical appraisal
Cohesion of multiethnic societies, c. 6th-16th
Informations et inscriptions : www.internationalmedievalmeetinglleida.udl.cat
Date limite : 18 mars 2018

Congresso internacional Mosteiros cistercienses (Alcobaça 6-8 juillet 2018)

Date : 6-8 juillet 2018
Lieu : Alcobaça
Thématiques au programme :

História da Ordem de Cister
Património e Arte cistercienses
Agricultura e Indústria cistercienses
Espiritualidade cisterciense e o pensamento de S. Bernardo
Cister e turismo cultural
Informations et inscriptions en ligne : http://www.cister-alcobaca2018.com/
Date limite : 28 février 2018

Autour de la Bibliothèque virtuelle du Mont Saint-Michel. État des recherches sur l’ancienne bibliothèque monastique (Avranches et Mont Saint-Michel, 5-7 septembre 2018)

Date : 5-7 septembre 2018
Lieu : Avranches et Mont Saint-Michel
Comité scientifique : Marie Bisson, ingénieur en analyse de source, Université de Caen Normandie ; Pierre Bouet, maître de conférence honoraire, Université de Caen Normandie ; Charlotte Denoël, chef du service des manuscrits médiévaux de la Bibliothèque nationale de France ; Catherine Jacquemard, professeur, Université de Caen Normandie ; Stéphane Lecouteux, responsable de la bibliothèque patrimoniale d’Avranches ; Anne-Marie Turcan-Verkerk, directeur d’études, École pratique des Hautes Études.

Argumentaire :

La mise en ligne de la Bibliothèque virtuelle du Mont Saint-Michel en avril 2017 a été l’occasion de mettre à la disposition du public et des chercheurs les notices de 205 manuscrits (avec leurs reproductions numériques) et de 1260 volumes imprimés provenant de l’ancienne bibliothèque monastique du Mont Saint-Michel. Ces livres, saisis par l’État lors de la Révolution française, sont conservés à Avranches depuis 1791. L’objectif de ce colloque est de dresser un état des lieux des recherches et des travaux récents portant sur les livres, tant manuscrits qu’imprimés, et sur la bibliothèque du Mont Saint-Michel. La période retenue couvre le Moyen Âge et l’époque moderne : elle s’étend de la fondation du Mont Saint-Michel par l’évêque d’Avranches Aubert (708) à la fermeture du monastère lors de la Révolution française (1791).

Les communications porteront sur des études récentes ou en cours concernant :

des manuscrits produits par ou/et provenant de l’abbaye du Mont Saint-Michel, c’est-à-dire sur les livres « montois » conservés au sein de la bibliothèque patrimoniale d’Avranches, mais aussi sur ceux dispersés dans d’autres fonds (New York, Londres, le Vatican, Berlin, Maredsous, Paris, Rouen, Caen, Bordeaux, Vendôme, Figeac, etc.). L’étude pourra porter sur des aspects codicologiques, paléographiques, philologiques ou textuels ;
la bibliothèque des imprimés ;
les approches comparatives de manuscrits ou de bibliothèques ;
la matérialité de l’ancienne bibliothèque monastique : architecture, organisation du contenu, etc.
Les contributions retenues feront l’objet d’une publication. Ces actes offriront une synthèse des recherches récentes menées sur les manuscrits et la bibliothèque du Mont Saint-Michel. Ils seront référencés dans les notices mises en ligne sur le site de la Bibliothèque virtuelle du Mont Saint-Michel et contribueront ainsi directement à l’enrichissement des informations et des données tenues à jour dans le cadre de ce programme.

Conditions de soumission :

Les propositions de communications doivent être déposées sur le site (https://bvmsm2018.sciencesconf.org/) du colloque avant le 1er mars 2018.
Elles comprendront :

le titre de la communication proposée ;
un résumé de 300 mots maximum ;
la liste des ouvrages du Mont Saint-Michel étudiés ;
une courte biographie du communiquant.
L’hébergement (chambre individuelle en gite), la restauration, les visites (du Scriptorial, de la Bibliothèque patrimoniale et du Mont Saint-Michel) et le transport sur place seront pris en charge. Le coût du transport pour se rendre à Avranches reste cependant à la charge des intervenants. Les doctorants peuvent malgré tout faire une demande de financement de ces coûts de transport (chaque situation sera étudiée au cas par cas, en fonction des possibilités de financement des organisateurs).

Pour toute question, n’hésitez pas à contacter Stéphane Lecouteux (stephane.lecouteux@avranches.fr) et/ou Marie Bisson (marie.bisson@unicaen.fr).

Atelier doctoral – Outils et méthodes pour l’histoire des Églises entre Orient et Occident (Ve-XIXe siècle) (Rome, 10-15 septembre 2018)

Date : 10-15 septembre 2018
Lieu : Rome, EFR
Organisation :
Frédéric Gabriel (CNRS, IHRIM, ENS de Lyon)
Camille Rouxpetel (CRM-Université Paris-Sorbonne / CRHIA-Université de Nantes / Villa I Tatti, the Havard University Center for Italian Renaissance Studies)
Comité scientifique :
Dominique Iogna-Prat (CNRS, EHESS, CéSor)
Michel-Yves Perrin (EPHE-LEM)
Annick Peters-Custot (CRHIA-Université de Nantes)
Pierre Savy (EFR)
Benoît Schmitz (Centre Roland Mousnier, Paris)
Laurent Tatarenko (IESW / CERCEC)

Argumentaire :
L’École française de Rome, en partenariat avec l’EHESS, l’ENS de Lyon, trois laboratoires du CNRS (LEM, CéSor, IHRIM) et le labex CoMod (Lyon), organise un atelier doctoral à Rome du 10 au 15 septembre 2018. Cet atelier s’inscrit dans le cadre du programme « Normes et pratiques du religieux en Orient et Occident : une histoire croisée des circulations entre les communautés chrétiennes d’Europe et de Méditerranée » (https://normesrel.hypotheses.org). Dirigé par Camille Rouxpetel et Laurent Tatarenko, ce programme fédère l’École française d’Athènes, le Centre de recherche français à Jérusalem et l’EFR, ainsi que le CNRS (CéSor, CERCEC), l’Université catholique de Louvain et l’Université de Nantes (CRHIA).

Les relations entre religion et institutions, longtemps délaissées par des sciences humaines et sociales structurées par la laïcité ou, au contraire, investies à des fins apologétiques, sont aujourd’hui interrogées à nouveaux frais. Dans ce cadre, il est indispensable de revenir de manière critique sur la notion d’Église, dans sa pluralité confessionnelle, occidentale et orientale (Europe centrale et orientale, espace hellénique, Proche-Orient), car bien souvent, l’ »histoire religieuse » prend pour acquis ce qu’il s’agit ici d’interroger. À l’inverse, dans cette école thématique internationale, nous mettrons en évidence et nous discuterons les problématiques qui structurent l’institutionnalité ecclésiale, ses normes, ses ramifications, ses jeux d’échelles, et nous proposerons une cartographie des champs relatifs à ce domaine. Classiquement, quand il s’agit de définir l’Église, on reconnaît d’emblée l’ambiguïté du terme, ses sens multiples : c’est cette ambiguïté et sa polyphonie que nous explorerons de manière interdisciplinaire, pour mieux comprendre la dialectique entre religion, institution et normes.

Cet atelier doctoral permettra ainsi de mettre en rapport des historiographies séparées alors même qu’elles partagent un objet central et fort, l’Église, qui n’est souvent traitée que comme une toile de fond de l’histoire. En effet, l’objet « Église » est interdisciplinaire par définition, mais son étude, rare en tant que telle dans le monde francophone, est démembrée entre différentes disciplines (théologie, histoire, mais aussi lettres classiques, sociologie, philosophie, droit). Les participant-e-s qui prendront part à cette école auront l’opportunité de voir réunies des approches diverses et complémentaires : sociale, normative, liturgique, politique, orientaliste. Les participant-e-s auront accès aux méthodes, aux problématisations et aux derniers acquis de ces différentes approches interdisciplinaires dans la longue durée. En outre, ils auront également l’occasion de discuter entre eux de leurs sujets, et de la spécificité ou de la convergence de leurs problématiques. Enfin, ils bénéficieront des regards de différents spécialistes sur les problèmes qu’ils rencontrent, puisque tous les conférenciers participeront à l’école dans sa totalité.

Rome est l’un des lieux par excellence où l’on peut étudier dans un périmètre restreint des éléments divers qui s’échelonnent sur un millénaire : sites archéologiques, bâtiments antiques, médiévaux et « baroques », fonds d’archives, bibliothèques ecclésiastiques. Pour un atelier doctoral qui se situe à la croisée de plusieurs domaines, ce centre géographique des époques antique, médiévale et moderne s’impose de lui-même.

L’atelier se déroulera de la manière suivante :

Des conférences historiographiques, en français, qui présenteront le matin une synthèse problématisée de l’état de l’art, ainsi que les perspectives les plus actuelles de la recherche. Après ces interventions, une large place sera consacrée aux discussions.
Dans un format plus réduit, l’après-midi, les étudiant-e-s pourront faire un exposé concis en lien avec les thématiques abordées (langues de travail : italien, français, anglais). Pendant cette semaine de formation, nous envisageons de sélectionner les meilleurs exposés des participant-e-s. pour leur proposer, à l’issue de l’atelier, une soumission de leur texte aux Mélanges de l’École française de Rome Moyen Âge.
Des visites guidées et commentées de sites archéologiques, de bâtiments et de fonds archivistiques.
L’École française de Rome propose 12 bourses pour des jeunes chercheurs (étudiant-e-s en master 2, en doctorat ou jeunes post-doctorant-e-s de l’Union européenne et d’autres pays) effectuant un travail de recherche sur les thèmes et les problèmes de l’atelier. Ces bourses couvrent uniquement les frais de séjour à Rome. Les frais de transport incombent aux laboratoires ou aux écoles doctorales des participant-e-s (à titre exceptionnel, nous pourrons envisager de prendre en charge certains trajets).

Les candidat-e-s doivent envoyer (en français, ou en italien, ou en anglais), un CV d’une page et la présentation de leur sujet de recherche en une page, avant le 31 mars 2018, à secrma@efrome.it.

Réclamer, soutenir, refuser la surveillance de l’Antiquité à nos jours : enjeux idéologiques, politiques et sociaux (Poitiers, 3-5 octobre 2018)

Date : 3-5 octobre 2018
Lieu : Poitiers
Organisation : EA 4270 CRIHAM – Centre de Recherche Interdisciplinaire en Histoire, Histoire de l’Art et Musicologie (Universités de Poitiers et Limoges)

Argumentaire :

Michel Foucault affirmait en 1975 que les États avaient mis au point à partir du XVIe siècle, « tout un ensemble de procédures pour quadriller, contrôler, mesurer, dresser les individus, les rendre à la fois ’dociles et utiles’  » (Surveiller et punir. Naissance de la prison). Sous sa plume, surveillance et contrôle se confondent en partie ; elles sont le fruit de procédures mises en œuvre, selon lui, pour assujettir, discipliner la société, normaliser ses comportements ; démarches qui, en termes de gouvernementalité, auraient progressivement été jugées plus rentables que le châtiment, la punition et auraient finalement conduit l’État à privilégier la prison comme réponse pénale aux déviances. La contribution du schéma foucaldien à la compréhension historique de la prison et, plus généralement, des pratiques punitives et des logiques disciplinaires a été de premier ordre et ses exégèses particulièrement nombreuses. Depuis presque un demi-siècle, les travaux concernant la genèse de l’État, ses savoirs ainsi que ses instruments modernes ou pré-modernes se sont multipliés. Comme l’a souligné Laurent Feller dans l’introduction d’un ouvrage collectif consacré à l’exercice du pouvoir depuis l’Antiquité, celui-ci se révèle indissociable d’une intense activité de surveillance administrative de l’application des ordres et des décisions qui repose sur « les contrôles, les redditions de comptes, les rapports d’activité dans la gestion des affaires publiques, la surveillance des individus et l’organisation de leurs carrières en fonction de leur efficacité [qui] sont des éléments intrinsèquement liés à l’existence même de l’État » (Contrôler les agents du pouvoir, p. 9). Les questions relatives aux pratiques de contrôle et à l’expérience de la surveillance des individus ou des groupes par les autorités publiques a fait l’objet de travaux qui ont permis de parvenir à une meilleure compréhension des relations entre l’État et la société, ainsi que d’en situer plus fermement les relations au sein de territoires sociaux et politiques. L’étude des dispositifs de contrôle et de surveillance permettent d’analyser de manière empirique, et à plusieurs échelles, des espaces vécus au quotidien par les individus surveillés à ceux construits à différentes époques par des pouvoirs politiques usant ainsi de leur capacité administrative à se projeter. Grâce notamment à l’introduction au sein de l’histoire politique d’interrogations, de méthodes et d’objets initialement développés par les anthropologues, de nouveaux champs d’études du politique ont ainsi éclos et se sont ramifiés, portant une attention nouvelle aux pratiques de la surveillance, aux techniques et leurs effets. Tel est le cas, par exemple, du déploiement au XVIIIe siècle d’outils modernes d’identification des personnes et de contrôle des mobilités, étudié en particulier par Vincent Denis (Une histoire de l’identité 1715-1815, 2008 ; avec Ilsen About, Histoire de l’identification des personnes, 2010), qui participe pleinement de la naissance de la police moderne. En sus de l’administration de la décision politique et de l’action de la police, et en lien souvent étroit avec elles, une troisième dimension de ce pouvoir de surveiller a été depuis longtemps investie par les historien·nes, celle du renseignement. Le développement des nouvelles technologies et la généralisation de la surveillance de masse dans les sociétés contemporaines autoritaires comme démocratiques ont été étudiés à nouveaux frais, non seulement pour ce que ces dispositifs disent de la nature comme de l’exercice concret du pouvoir mais aussi pour leur place au sein des cultures politiques et des imaginaires sociaux (Dewerpe, Espions. Une anthropologie historique du secret d’État contemporain, 1994).

Le phénomène de la surveillance, que ce colloque entend investir dans sa dimension sociopolitique de manière comparée et dans une perspective diachronique, semble indissociable de l’histoire de l’autorité publique, de ses agents et de leurs expériences. Néanmoins, l’étude des sociétés passées comme des situations présentes montre que la question du pouvoir n’est pas entièrement subsumée dans la question de l’État. Les pouvoirs sont et demeurent divers, les rivalités, les luttes entre les diverses sources de légitimité du contrôle et d’exercice du pouvoir ont des conséquences complexes et contradictoires dans le domaine de la surveillance et du contrôle. La surveillance se trouve souvent, du fait de ces luttes, fragilisée, délégitimée et fait l’objet de défiance. Ainsi de la surveillance de la population parisienne au XVIIIe siècle par les « mouches » de la police que dénoncent ceux qui cherchent à disqualifier le pouvoir royal comme despotique, ou des différents scandales qui ont récemment éclaté au sujet des pratiques de surveillance généralisées issues de la lutte contre le terrorisme et qui ont été portées à la connaissance du public par des « lanceurs d’alerte » à l’origine de vifs débats sur la légitimité et les limites de ces actions.

Dans cette perspective, les expériences de la surveillance et ses effets sociaux, culturels et politiques, son acceptation comme son rejet depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours seront au centre des questions soulevées lors de ce colloque. Il accordera de ce fait une place importante à la question de la surveillance aussi bien dans le domaine territorial, moral, religieux que dans le domaine économique dont les multiples formes gagnent à être pensées ensemble. Pour illustrer brièvement ce thème de la surveillance en matière économique, on peut citer le rôle joué et les discours produits par les communautés et les corps de métiers, les chambres de commerce, les institutions financières et, dans un horizon temporel plus contemporain, les organisations ouvrières et patronales ou encore les associations de consommateurs. Cette surveillance est souvent articulée à des conceptions globales du social, à ce qui va se définir progressivement comme le champ politique : surveiller les marchés, la circulation des marchandises, contrôler les prix, condamner « l’accaparement » sont des préoccupations omniprésentes des temps de crises sociales. On accordera donc aussi une large attention aux conjonctures aux formes croisées de la surveillance, exercée, demandée, revendiquée ou rejetée par des groupes sociaux. Il s’agit d’interroger la surveillance à l’échelle aussi des constructions locales et sociales des pouvoirs. Dans le même mouvement, on abordera la dimension « populaire » de la surveillance exercée voire exigée par les dominé·es, notamment dans les temps et mouvements révolutionnaires. On pourra alors l’associer, non pas aux pratiques de contrôle ou d’espionnage, généralement condamnées par les révolutionnaires, mais aux exigences de l’ »économie morale », telle que définie par Edward P. Thompson, comme la capacité de groupes populaires à juger de ce qui est « juste », à produire des normes, dans le domaine économique notamment, et à mettre en place des fonctionnements sociaux permettant d’atteindre cette visée (E. P. Thompson, « The moral economy of the English crowd in the eighteenth century », Past & Present, 50, 1971, p. 76-136). La surveillance, ainsi envisagée comme une pratique socialement protéiforme, pensée par les acteurs en termes de pouvoir comme de contre-pouvoir, d’extension comme de limitation de la sphère d’intervention d’un pouvoir, pourra être travaillée à travers des champs divers du social, tels par exemple le champ des pratiques des acteurs et des institutions religieuses ainsi que les réponses des fidèles à leur égard, celui de la culture et des arts, traversés par la surveillance et le contrôle des commanditaires, mais aussi des spectateurs, des pouvoirs politiques, religieux ou moraux. La dimension genrée des rapports à la surveillance ne devra pas être minimisée.

On l’aura compris, ce colloque arrive à un moment où les travaux sur les processus et techniques de la surveillance ont permis l’accumulation de très nombreuses connaissances. Il propose donc d’envisager la surveillance moins comme le résultat plus ou moins opératoire de mise en œuvre de techniques, que comme un fait social revendiqué, critiqué, rejeté par des acteurs divers. La surveillance sera donc examinée du point de vue des légitimations, des appropriations et des contestations. La perception qu’ont les individus et les groupes sociaux de la surveillance, qu’elle soit réelle, imaginée ou imaginaire sera de même au cœur des travaux présentés. Ils s’intéresseront prioritairement aux représentations, discours et gestes qui accompagnent les débats, les justifications comme les résistances suscitées par la mise en place ou la révélation de nouveaux dispositifs. Le colloque sera ainsi l’occasion de penser l’arsenal idéologique produit par les pouvoirs quels qu’ils soient ou les populations pour favoriser l’adhésion à ces pratiques, parfois jugées nécessaires et pourvoyeuses de liberté, mais aussi les discours et les pratiques qui visent, consciemment ou non, à en dénoncer l’ampleur attentatoire aux libertés, à en limiter, voire en déjouer la performativité. La démarche d’ensemble conduira donc à se situer aussi bien dans le champ de l’étude des comportements sociaux que des productions idéologiques, en accordant une attention privilégiée aux temporalités de l’acceptation de la nécessité de la surveillance comme de la contestation, voire du détournement de la surveillance.

Les propositions de communication (2 pages maximum) seront adressées avant le 1er mars 2018 sous fichier texte (Word, Open Office) à : anne.jollet@univ-poitiers.fr et alexandra.beauchamp@unilim.fr.

Calendrier :
Envoi de propositions : au plus tard le 1er mars 2018
Notification des acceptations : 15 mars 2018
Colloque international : 3 au 5 octobre 2018 (après-midi du 3 octobre et journées entières des 4 et 5).

Medieval Unfreedoms : Slavery, Servitude, and Tracking in Humans before the Trans-Atlantic Slave Trade (Binghamton University, 19-20 octobre 2018)

Date : 19-20 octobre 2018
Lieu : Binghamton University

Argumentaire :

Across the medieval world (c. 500 – c. 1500), multiple forms and degrees of unfreedom-slavery, serfdom, forced concubinage, coerced labor, captivity, and bondage-co-existed. Slaves and other unfree people made crucial, but often obscured, marks on societies that accorded them varying degrees of power even as they constrained and exploited them. Trade in humans tied together distinct cultural zones, religions, and geographic regions.

Shifting de nitions of freedom and unfreedom shaped evolving social systems, and helped to shape developing concepts of race, ethnicity, social status, and cultural di erence and belonging from Iberia to Ethiopia and from Iceland to Persia and beyond. Scholars have long pondered the decline of an ancient Roman slave society and the legacy of both Roman and late-medieval forms of unfreedom for the emergence of the trans-Atlantic slave trade (and the concomitant transformation of slavery) and of colonial systems of race, power, and government. This interdisciplinary conference, hosted by the Center for Medieval and Renaissance Studies (CEMERS) at Binghamton University, seeks to bring together scholars whose research relates to unfreedom before the advent of the trans-Atlantic slave trade.

We hope to foster conversations across traditional disciplinary boundaries about the de nitions, cultural signi cance, and evolution of unfreedom in disparate parts of the medieval world. How does examining conceptions of freedom and unfreedom inform our understanding of medieval cultures ? What is the legacy of medieval de nitions of liberty and bondage ? We particularly welcome comparative perspectives on unfreedom across religious and geographical frontiers.

We invite papers from a variety of disciplinary and methodological perspectives on any topic related to medieval unfreedom, including :

Forms of unfreedom after the end of ancient slavery and on cultural frontiers
Unfreedom in the Byzantine, Islamic, and Latin Christian worlds
Tracking in humans across political and religious frontiers
Concepts of humanity, race, ethnicity, religion, and freedom
Gender, sexuality, and unfreedom
The interaction between slaving zones and centers of power
The unfree at royal and aristocratic courts
Textual and artistic unfreedoms
Law, rights, and unfree status
Manumission, social capital, and social mobility
Varieties of coerced and unfree labor
Raiding, piracy, and unfreedom
Resistance and rebellion against bondage
SUBMISSION DEADLINE : MAY 1, 2018.

Abstracts for individual papers and for sessions are invited. Papers should be 20 minutes in length. Send abstracts to cemers@binghamton.edu.

For information, contact Elizabeth Casteen at ecasteen@binghamton.edu

Abbés seigneurs, abbés bâtisseurs (XIIIe siècle). Autour de l’abbé Nantelme de Saint-Maurice d’Agaune (1224-1259) (Abbaye de Saint-Maurice, 25-26 octobre 2018)

Date : 25-26 octobre 2018
Lieu : Abbaye de Saint-Maurice
Organisation : Bernard Andenmatten (Université de Lausanne, bernard.andenmatten@unil.ch) ; Pierre Alain Mariaux (Université de Neuchâtel, pierre-alain.mariaux@unine.ch) ; Laurent Ripart (Université de Savoie Mont-Blanc, laurent.ripart@wanadoo.fr), en collaboration avec l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune et la Fondation des archives historiques de l’abbaye de Saint-Maurice.

Argumentaire :

À la suite de l’adoption en 1128 de la règle de saint Augustin, l’abbaye de Saint-Maurice a vécu une intense période de transformations temporelles et spirituelles dont l’acmé est traditionnellement situé sous l’abbatiat de Nantelme (1224-1259).

Peu après le début du XIIIe siècle, la communauté d’Agaune réaffirme ainsi la présence de saint Maurice et de ses compagnons en son sol et se réapproprie le saint militaire. L’abbé Nantelme fait ainsi relever les reliques de Maurice, jusque-là conservées dans la crypte de l’abbaye, pour les placer dans une nouvelle châsse qu’il installe au-dessus de la confessio du saint. Il fait plus encore : pour recentrer le culte de Maurice à l’endroit du martyre, il développe une politique de concession de reliques et conclut des confraternités avec l’abbaye de Cîteaux (1224) et le chapitre de Saint-Symphorien de Reims (1225), auquel il cède des reliques de Maurice. Il distribue des reliques des saints Candide et Exupère à l’abbaye d’Engelberg (vers 1225-1241), de saint Victor à Jeanne de Flandre, en 1233, d’Exupère et d’autres thébains anonymes à Geoffroi, abbé de Marmoutier, à son retour de Rome en 1254, aux Augustins de Fribourg en 1255.

La révélation de 1225 induit de profonds changements, qui modifient les conditions de visibilité des reliques, et donc des reliquaires, et par conséquent agit sur leur compréhension comme ensemble. Dans cet élan de reconquête, appuyé par un travail de mémoire important, le trésor joue un rôle décisif : il semble en effet que Nantelme reprenne un ensemble de reliquaires contenant les reliques des saints majeurs de la légion, pour en faire un « théâtre d’objets ». Dès ce moment et sous sa direction, la communauté considère à nouveau les objets conservés dans les armoires de son trésor et par cette mise en système, reforme pour ainsi dire le corps glorieux de la communauté, comme si la cohorte des saints autrefois décimée était à nouveau réunie !

Cet ambitieux programme s’inscrit dans une évolution en profondeur de l’abbaye, qui affecte aussi bien son fonctionnement interne que ses relations avec la société régionale. Pendant l’abbatiat de Nantelme sont en effet redéfinies les relations entre communauté et abbé, comme le formulent explicitement les deux statuts de 1228 et 1245. La figure seigneuriale de l’abbé s’affirme de plus en plus, avec la constitution d’une familia autonome, d’une emblématique propre et la confirmation du droit d’arborer les pontificalia. L’abbaye regroupe son patrimoine foncier, construit son réseau et développe sa propre chancellerie, amorçant la constitution d’un registre de chancellerie (le Minutarium maius), affirmant ainsi ses prétentions à contrôler la production documentaire dans le Chablais.

L’ambition de ces deux journées d’études est d’interroger le rôle de l’abbé d’Agaune à la fois comme seigneur et comme bâtisseur, en regard de ses contemporains dans un espace comprenant les Alpes occidentales et la Suisse actuelle, avec des ouvertures possibles sur l’Allemagne, la France ou l’Italie. Il s’agira d’une part de comprendre l’action de Nantelme et son rayonnement, aussi bien dans son contexte agaunois qu’international ; il sera aussi souhaitable d’analyser des phénomènes semblables, pour réfléchir sur les caractéristiques du pouvoir abbatial, monastique ou canonial, au XIIIe siècle.

L’enjeu de cette rencontre est en effet de s’interroger, à partir du pouvoir abbatial, sur la place spécifique qu’occupe le XIIIe siècle entre les transformations spirituelles de la période grégorienne et le processus de seigneurialisation qui caractérise l’histoire monastique du bas Moyen âge. C’est dans cette perspective que l’abbatiat de Nantelme peut constituer le point de départ d’une réflexion plus globale, sur les transformations de la vie monastique au temps de l’essor des ordres mendiants.

Délai de soumission :
Les propositions de contribution sont à adresser par courrier électronique à l’un des trois organisateurs, accompagnées d’un résumé (de 5000 signes au maximum) pour le 1er mars 2018. Les contributeurs retenus seront avertis à la fin du mois de mars 2018.

Objets politiques quotidiens du Moyen Âge à nos jours (Lille, 14-16 novembre 2018)

Date : 14-16 novembre 2018
Lieu : Université de Lille
Organisation : IRHiS (CNRS / Université de Lille), Christopher Fletcher, Gil Bartholeyns, Laurent Brassart, Manuel Charpy, Elodie Lecuppre-Desjardin

Argumentaire :

Le champ de la culture matérielle en tant qu’objet d’étude à la fois historique et anthropologique est aujourd’hui foisonnant. Dans ce contexte, l’IRHiS organise un colloque international, qui propose d’explorer un sujet relativement négligé : l’étude des objets du quotidien en tant que participants du processus « politique » au sens large. Ce colloque vise à fournir un espace de débat qui dépasse les limites habituelles des périodes et des espaces, en réservant une attention particulière à des groupes et des pratiques qui échappent aux élites.

Depuis une vingtaine d’années déjà le concept de « culture politique » a permis de transformer le champ de l’histoire politique en allant bien au-delà de l’analyse des institutions et des intérêts matériels des individus et des groupes. L’étude des conceptions politiques formalisées ou implicites des acteurs politiques a débouché sur des interprétations sophistiquées de leurs comportements, de leurs succès et de leurs échecs. Toutefois, ce n’est que très récemment que les historiens ont élargi leur champ de recherche pour considérer la culture politique, non seulement du point de vue de ceux qui possèdent le pouvoir, mais encore de ceux qui sont gouvernés. La culture politique « populaire », voire « ordinaire » ou « vernaculaire » attire ainsi l’attention des historiens mais également des politologues cherchant à comprendre des phénomènes d’ordre politique en dehors des institutions politiques formelles. C’est dans ce contexte que l’université de Lille et l’IRHiS financent une série de rencontres visant à explorer de nouvelles approches de la culture politique « quotidienne ». Par « quotidienne », nous envisageons des phénomènes récurrents, familiers, routiniers et qui ne sont pas toujours énoncés explicitement. Y figurent notamment des pratiques qui peuvent ne pas être considérées comme « politiques » par les acteurs, bien qu’elles permettent de contraindre ou de résister, établissant ainsi un lien de pouvoir.

Une journée d’études, Pratiques politiques quotidiens, en septembre 2017, lançait cette série de trois manifestations scientifiques. Dans cette seconde rencontre nous nous pencherons sur les objets quotidiens jouant un rôle politique au sens large. À la suite de l’essor récent de l’histoire de la culture matérielle et des approches anthropologiques telles que la « biographie » d’objet ou la théorie de l’acteur-réseau, nous chercherons à aller au-delà des objets qui servent uniquement à représenter le pouvoir pour considérer :

les objets qui résistent, qui permettent de lutter contre le pouvoir
les objets qui contraignent, qui obligent à agir contre son gré
les utilisations mimétiques, subversives ou non, des objets, par exemple d’objets liés aux groupes dominants
le « bricolage », la transformation et le détournement
les objets offerts, achetés, volés ou de seconde-main
les objets ordinaires qui deviennent des objets de controverse, qui deviennent politiques ou qui au contraire cessent de l’être.
Chaque intervention considérera un objet ou une catégorie d’objets, voire un système d’objets. Dans la limite du possible, elle prendra en compte la « chaîne opératoire » qui y est associée, de la création jusqu’à la destruction. Elle ne se limitera pas à l’aspect symbolique des objets, mais considérera également leurs fonctions et leur puissance d’agir (là où le pouvoir des objets dépassent celui des mots). Elle traitera des objets à taille humaine, manipulables, pouvant être portés par une seule personne. Toutes les périodes historiques sont éligibles. Les interventions seront en langue française ou en langue anglaise.

Les propositions d’interventions, d’une demi page maximum (en français ou en anglais), devront être envoyées avant le 30 mars 2018 à cfletcher.cnrs@gmail.com. Les candidats retenus seront informés avant le 31 mai 2018. Ils présenteront leurs travaux du 14 au 16 novembre 2018 à l’IRHiS, université de Lille.

Les représentations des métropoles. Mise en scène de la métropole à la fin du Moyen Âge et à la Renaissance (1200-1600)

Date : 26-27 novembre 2018
Lieu : Paris, Institut Historique Allemand
Organisation : Jörg Oberste (univ. Regensburg), Rolf Große (IHA) et Boris Bove (univ. Paris 8 Saint-Denis)

Argumentaire :

L’ascension de Paris au rang de la plus grande ville européenne, siège de la monarchie française et de l’université la plus importante de l’Occident se reflète dans l’intensité croissante des discours concernant l’importance de la capitale. Dès le 12e siècle des discours élogieux vantent « Paris, Paradis » avant que s’affirme au 16e siècle dans de nombreux textes historiographiques, lettres, journaux, cartes et images le topoi de Paris comme ville incomparable (« Paris sans Pair ») ou grande ville mondiale (Lutetia non urbs, sed orbis).

Mais ces éloges ne sont pas seulement liés au développement des dimensions et des fonctions de la ville puisqu’ils apparaissent dès le 12e siècle alors qu’elle n’est pas encore à son apogée. Le processus de la mise en valeur de la ville, ou de « métropolisation », a aussi une forte dimen-sion culturelle, sociale et politique. Les discours sur l’importance de la ville sont en effet produits par des catégories particulières de la sociétés – principalement des clercs, mais aussi des laïcs cultivés – à des fins d’autopromotion ou de promotion d’un pouvoir. Ces discours sont en outre souvent portés par des étrangers à la ville, qui jouent paradoxalement un grand rôle dans la définition de son identité. Ces discours puisent en outre leur inspiration dans la comparaison avec des métropoles actuelles ou historiques (Athènes, Rome) et en employant des moyens multimédiaux pour la mise en scène. Cette forme d’autopromotion peut être réalisée par des histoires urbaines (des mythes fondateurs) et par des éloges (Laus urbium) ainsi que dans des textes juridiques, des documents personnels, dans l’iconographie, l’architecture ou l’action régalienne.

Cet atelier s’inscrit dans la perspective des  » Metropolitan Studies « , pour lesquelles la « Metropolité » est une construction sociale qui affirme son droit à l’autorité à la manière des métropoles actuelle (comme introduction : http://www.metropolenforschung.de/download/Mieg_The_Metropolis.pdf). Aujourd’hui, la mise en scène des villes en tant que métropoles se fait à travers de gros investissements marketing. À l’époque moderne, les conditions médiales, politiques et économiques pour la production et réception des prétentions métropolitaines étaient totalement différentes. En s’appuyant sur l’exemple de la ville de Paris, le présent atelier s’occupe des manifestations, effets et différences entre des grandes villes du 13e jusqu’au 16e siècle.

L’atelier qui sera organisé à l’Institut historique allemand de Paris (1,5 jours) s’adresse aux jeunes chercheuses et chercheurs, notamment aux gradués et postdocs, qui s’occupent dans leurs recherches de sujets qui s’inscrivent dans la thématique du contenu déjà présenté ci-dessus. Des contributions interdisciplinaires sont explicitement souhaitées.

L’école doctorale DFG 2337 « Metropolität in der Vormoderne » explore à l’université de Ratisbonne les conditions de la centralité urbaine et de l’importance métropolitaine au cours du temps (metropolitaet.ur.de).

Merci d’envoyer vos candidatures jusqu’au 15 mai 2018 en un seul fichier (PDF) à Sabine.Reichert@geschichte.uni-regensburg.de.

La candidature doit comprendre une description du projet de recherche actuel, une présentation de la communication de 25 minutes proposée ainsi qu’un CV. En ce qui concerne la présentation, des rapports d’ateliers des projets actuels sont les bienvenus. Les candidatures et présenta-tions peuvent être en langue française, allemande ou anglaise. Les frais de voyage seront pris en charge par les organisateurs.

Pour toute question, veuillez contacter Jörg Oberste (Joerg.Oberste@web.de).

Le rayonnement des arts au Moyen Âge. Réflexions autour du ms. aquitain Paris, BnF, latin 1139 (Paris, 19-21 mars 2019)

Date : 19-21 mars 2019
Lieu : Paris, Bibliothèque nationale de France (58, rue de Richelieu, 75002 Paris), Institut de Recherche et d’Histoire des Textes (40, avenue d’Iéna, 75116 Paris) et Fondation Calouste Gulbenkian – Délégation en France (39, bd de La Tour- Maubourg, 75007 Paris).
Organisation : Océane Boudeau (CESEM-FCSH/NOVA, Lisbonne ; EPHE / SAPRAT, Paris) Anne-Zoé Rillon-Marne (UCO, Angers ; CESCM, Poitiers)
Comité scientifique :
Maria Alessandra Bilotta (IEM-FCSH/NOVA, Lisbonne)
Océane Boudeau (CESEM-FCSH/NOVA, Lisbonne ; EPHE/SAPRAT, Paris)
François Bougard (CNRS, IRHT, Paris)
Pascale Bourgain (Centre Mabillon/École nationale des Chartes, Paris)
Christelle Cazaux-Kowalski (FHNW / Musik Akademie Basel, Schola Cantorum Basiliensis) Christelle Chaillou (CNRS, CESCM, Poitiers)
Marie-Noël Colette (EPHE/SAPRAT, Paris)
Gilbert Dahan (EPHE/LEM, Paris)
Charlotte Denoël (Centre Mabillon/École nationale des Chartes, Paris)
Manuel Pedro Ferreira (CESEM-FCSH/NOVA, Lisbonne)
Andreas Haug (Universität Würzburg)
Katarina Livljanić (Université Paris-Sorbonne, IReMus)
Guy Lobrichon (CIHAM UMR 5648 – Université d’Avignon et des Pays de Vaucluse) Christian Meyer (CNRS, CESR, Tours)
Susan Rankin (University of Cambridge)
Anne-Zoé Rillon-Marne (UCO, Angers ; CESCM, Poitiers)

Argumentaire :

Le manuscrit Paris, BnF, latin 1139 est un manuscrit composite, aux origines mal connues, conservé dans les collections de l’abbaye de Saint-Martial de Limoges dès le milieu du XIIIe siècle. Issu de l’une des plus prestigieuses bibliothèques médiévales, il est l’un des premiers témoins d’une nouvelle manière de chanter la louange divine. Ces créations ne rompent pas avec les traditions antérieures mais prolongent des pratiques existantes.

La partie la plus importante et la plus ancienne (fin XIe-début XIIe siècle) comprend de nombreux chants festifs : tropes, chansons versifiées (versus et Benedicamus domino appelés nova cantica), épîtres farcies et jeux liturgiques (f. 32r-117r). S’y ajoutent aussi des offices votifs de la Vierge, notés au XIIIe siècle (f. 119r-148r), un prosaire complet de la fin du XIIe siècle (f. 149r-228v) et des extraits de deux autres prosaires du XIIIe siècle (f. 2r-20v). Tout au long du manuscrit figurent également des indications relatives à la liturgie et la vie de l’abbaye (inventaire des ornements de l’autel, liste des livres de la bibliothèque, etc.).

Ce recueil factice permet ainsi d’appréhender deux siècles de répertoires chantés et de pratiques liturgiques touchant aux évolutions des célébrations et de leurs marges. Cette anthologie hétéroclite est révélatrice de l’élan créateur et des échanges culturels qui gravitent autour de Saint-Martial dans le contexte plus large de la France méridionale et de contrées plus lointaines.

Ce manuscrit est un livre exceptionnel qui a très tôt suscité l’intérêt des chercheurs :

Il est l’un des plus anciens témoins des polyphonies aquitaines.
Il s’agit de la plus ancienne grande collection de chants festifs de nouvelle facture.
Il comprend plusieurs jeux liturgiques, notamment le Sponsus dont il est l’unique témoin.
Il s’inscrit à la croisée des répertoires latins et vernaculaires.
Le notateur de la partie la plus ancienne a fait usage d’une note en forme de losange afin d’indiquer le demi-ton. Cette particularité notationnelle a été rapidement abandonnée dans le sud de la France mais très largement adoptée dans l’ouest de la péninsule Ibérique, tout particulièrement au Portugal.
L’inventaire de la partie la plus ancienne a été dressé par Hans Spanke (1931) et Judith M. Marshall lui a entièrement consacré sa thèse (1961), essentiellement analytique. Jacques Chailley (1952), Sarah Fuller (1969) et Leo Treitler (1978) ont également intégré ce manuscrit à leurs études du répertoire aquitain. Il apparaît que de nombreux chants de latin 1139 comportent des concordances avec des sources du sud de la France mais aussi avec les offices festifs de la Circoncision de Beauvais, Sens et du Puy (Wulf Arlt, 1970, 2000) ainsi qu’avec d’autres répertoires plus éloignés géographiquement.

Ce colloque s’adresse aux chercheurs issus de différentes disciplines (histoire, histoire de l’art, histoire de la littérature, musicologie, philologie, paléographie, etc.) afin d’appréhender ce manuscrit complexe dans toutes ses dimensions. Cette rencontre sera l’occasion de combler les pans laissés vierges par l’historiographie, notamment quant aux parties les plus récentes du manuscrit. Il s’agira à la fois de s’attacher au manuscrit lui-même mais surtout de l’inscrire dans une production plus large, à commencer par celle de l’abbaye Saint-Martial de Limoges et dans des réseaux de création et de diffusion dépassant le territoire du Limousin. L’originalité de ce colloque réside ainsi dans la mise en évidence des circulations des pratiques artistiques et intellectuelles. Dans cette perspective, le manuscrit latin 1139 servira de point de départ à une étude renouvelée de la création au sein du Midi et son rayonnement dans l’espace et le temps mais il n’en sera pas l’unique objet.

Les communications pourront porter sur les thématiques suivantes (liste non limitative) :

Transferts : comparaison de Paris, BnF, latin 1139 avec d’autres sources

questions paléographiques musicales et textuelles ; utilisation des spécificités de la notation neumatique du manuscrit dans d’autres traditions (péninsule Ibérique notamment) ;
caractéristiques stylistiques musicales et littéraires de son répertoire ;
approches codicologiques, présentation, mise en page et décoration du manuscrit en lien avec un corpus plus large.
Diffusion : Saint-Martial de Limoges comme foyer musical et artistique

la position de Saint-Martial par rapport à la diffusion des répertoires ou des pratiques artistiques du Limousin vers d’autres régions ;
l’abbaye comme centre de création et/ou de réception d’un répertoire exogène ;
la circulation des manuscrits à la bibliothèque de Saint-Martial ;
la liturgie et la vie communautaire de l’abbaye à travers les répertoires et les ajouts non musicaux dans latin 1139.
Circulation : devenir et réception des répertoires notés dans Paris, BnF, latin 1139

mise en perspective des réseaux de diffusion des répertoires notés dans latin 1139 : manuscrits normano-siciliens, offices de la Circoncision, manuscrits germaniques dont les Carmina Burana, Cantatoria de Prague du XIVe siècle, etc. ;
relations entre les répertoires de latin 1139 et les sources parisiennes des XIIe et XIIIe siècles (nova cantica, proses) ;
prise en compte de la dimension matérielle complexe du manuscrit comme témoignage des usages des livres et des répertoires : transformations, recompositions en fonction de nouveaux besoins ;
échanges et interférences entre les répertoires latins (versus, tropes, épîtres, etc.) et vernaculaires.
Les communications feront l’objet d’une publication après examen des articles.

Calendrier :

 date limite pour l’envoi des propositions de communication (titre et résumé : 300 mots environ) à l’adresse info@colloque1139.fr : 31 mai 2018
 réponse du comité scientifique : 30 juin 2018
 colloque : 19-21 mars 2019
 date de remise des articles pour publication : 30 septembre 2019

Les déjeuners seront pris en charge. Le remboursement des frais d’hébergement et de déplacement sera discuté au cas par cas en fonction des budgets obtenus.

Varia

Souscription pour le livre de Lucien Drouot, Recueil des actes des premiers seigneurs de Roche-Savine et de Saint-Bonnet

Lien vers la page de présentation sur le site du GRAL : http://www.archeogral-loire.asso.fr/index.php/307-publication

Nouveau journal : Spicilegium

The Japan Society for Medieval European Studies (JSMES) announce a a new English e-jounal Spicilegium. The journal is published once a year, and its first volumewas published in 2017. It is open to contributions in all fields studying Medieval Europe (history, literature, philosophy, art, music and other fields) approximately from the fifth century to the fifteenth century.

JSMES, founded on 1 April 2009, is devoted to the medieval European studies in the broadest sense of the term whereby Byzantine, Islamic, Late Antiquity and Early Modern studies may also be included. Its Japanese Journal Seiyo Chusei Kenkyu (Medieval European Studies), edited separately from Spicilegium, is published annually and is received by all the members of the Society. The membership is open to professional researchers, postgraduate students, and non-professional researchers.

For further information, including submissions, and to download articles : http://spicilegium.net/index.html

Editorial Board
David Abulafia (University of Cambridge ; British Academy)
Keizo Asaji (Kansai University)
Andrew Galloway (Cornell University)
Jean Gascou (Université de la Sorbonne)
Patrick Geary (Institute for Advanced Study, Princeton)
Christian Heck (Université de Lille 3)
Momo Kanazawa(Tokai University)
Shigeto Kikuchi (Aoyama Gakuin University)
Yoshiko Kobayashi (University of Tokyo)
Lester Little (Smith College, emeritus)
John Lowden (The Courtauld Institute of Art)
Takami Matsuda (Keio University)
Shoichi Sato (Nagoya University, emeritus ; Japan Academy ), the editor-in-chief
Sarah Salih (King’s College, London)
Hiroshi Takayama (University of Tokyo)
Shiro Yamauchi (Keio University)

Outil pédagogique HMAOT (Haut Moyen Âge Occidental en Traduction)

HMAOT (Haut Moyen Âge Occidental en Traduction) (http://hmaot.lamop.fr/), projet porté par le LaMOP avec le soutien financier de l’IRHT et du Labex Hastec, est une Base de Données bibliographique des traductions existantes, pensée comme un outil collaboratif. Il recense les traductions françaises et anglaises de textes latins couvrant la période allant de la mort d’Augustin (430) à 1100, mais aussi les traductions du vieil-anglais ou les textes en langue runique. Il permet la constitution de corpus par une interrogation par auteur, par type de texte (annales, poèmes, textes hagiographiques, cartulaires…), par date, par espace géographique de rédaction ou par espace concerné par le texte. Enfin, grâce à un formulaire simplifié, chaque visiteur est invité à proposer des traductions existantes dont il aurait connaissance et qui ne figurent pas dans la base.

Naissance du Carnet de recherches Hypothèses REGIDEL (Registres de délibérations urbains au Moyen Âge. La voix des assemblées)

Le Blog Regidel se penche sur les assemblées urbaines, les pratiques scripturales et délibératives qui y ont cours, en se fondant notamment sur l’étude des registres de délibérations, qui jusque récemment n’ont été pris en compte que de façon partielle dans les études historiques. La dimension comparative du carnet, à l’échelle méditerranéenne et européenne, permet d’envisager les réseaux et transferts entre villes médiévales, sur les plans culturel et politique.
Conçu comme un blog collectif et évolutif, REGIDEL propose notamment :

la publication des communications (nov. 2016 ; nov. 2017) faites dans le cadre du cycle des rencontres aixoises Registres de délibérations urbains (2016-2019)
une bibliographie thématique et participative régulièrement mise à jour par une équipe de jeunes chercheurs et ouverte à toutes les suggestions, adossée à la base de données bibliographique en ligne Zotero.
une veille scientifique (publications, rencontres)
L’ensemble ouvre un espace de discussion, via les commentaires et l’archivage du fil des discussions à venir. La mutualisation des connaissances et des travaux permettra de poursuivre les avancées en cours sur ce champ de la recherche particulièrement fécond.