Lettre d’information n°105
(juillet-août 2018)

Vie de la société

Assemblée générale d’automne

Nous vous rappelons que l’Assemblée générale statutaire de notre société aura lieu le samedi 10 novembre, à Paris. L’ordre du jour vous sera prochainement communiqué, accompagné des informations pratiques (heures de convocation et lieu).

Candidatures à la fonction de responsable adjoint à la communication numérique

Le comité, lors de l’Assemblée générale de printemps, a voté une modification du Règlement intérieur créant au sein du bureau un poste de responsable adjoint de la communication numérique, qui sera chargé plus spécialement du suivi des offres de postes et de contrats de recherche. Nous invitons celles ou ceux qui seraient intéressés à faire acte de candidature auprès du secrétariat général avant le 9 octobre, pour transmission au comité en vue de l’assemblée générale du 10 novembre.

Adresses électroniques du Bureau de la SHMESP

Afin de permettre une communication plus aisée avec les différents membres du bureau de la SHMESP, de nouvelles adresses électroniques ont été mises en service. Elle vous permettront, en fonction du motif de votre message, de vous adresser directement aux personnes concernées :

Présidence : presidence[at]shmesp.fr
Secrétariat général : secretariat[at]shmesp.fr
Trésorerie : tresorier[at]shmesp.fr
Communication numérique : webmaster[at]shmesp.fr
L’adresse générale shmesp[at]free.fr reste pleinement active et permet toujours de contacter le Secrétariat général.

Bourse d’aide à la réalisation d’un Master sur l’histoire de la SHMESP

Dans la perspective de la célébration du 50e anniversaire de la SHMESP, la société propose d’accorder une bourse de 1 000 € à un(e) étudiant(e) qui s’engagerait à réaliser un mémoire de Master sur l’histoire de la société. Ses archives, les actes des congrès ou des entretiens avec des collègues ayant participé activement à la vie de la société peuvent constituer des ressources documentaires utiles à une étude qui pourrait se montrer tant historique qu’historiographique. Le mémoire de Master devra obligatoirement être soutenu au plus tard début septembre 2019. Les candidat(e)s s’engagent par ailleurs à venir présenter une synthèse de leur travail au cours d’une journée consacrée à la célébration de l’anniversaire de la SHMESP, en octobre 2019. Les directeurs de Master sont donc invités à diffuser l’appel auprès de leurs étudiant(e)s et à les inviter à adresser leur candidature au secrétariat de la société (shmesp@free.fr).

Compte rendu de la réunion avec M. Thierry Coulhon

Vous trouverez en pièce jointe à cette lettre le compte rendu de la réunion qui s’est tenue le 28 mai dernier entre les présidents d’associations d’historiens du supérieur et M. Thierry Coulhon, conseiller de la Présidence de la République pour l’Éducation, l’Enseignement Supérieur, la Recherche et l’Innovation.

Postes, bourses et contrats doctoraux

Professeur-e ordinaire ou associé-e en langue et littérature latines du Moyen Âge (Université de Genève / Faculté de Lettres)

Enseignement : Le ou la titulaire devra assurer 6 heures d’enseignement sous forme de cours et de séminaires réparties entre les niveaux BA et MA, dans les domaines de la langue et de la littérature latines du moyen âge, de la poétique et de la rhétorique, de l’ecdotique. de la paléographie et de l’étude matérielle des documents.
Recherches : Activités de recherche de haut niveau, de préférence dans le champ littéraire (projets sur fonds externes ; participation à des manifestations scientifiques et publications de portée internationale) ; collaboration aux autres tâches liées au domaine de formation (encadrement des étudiant-e-s, évaluations ; formation doctorale en Etudes médiévales ; direction de thèses de doctorat).
Charges administratives : Contribution aux tâches de gestion et d’organisation au niveau du Département des langues et des littératures françaises et latines médiévales et de la Faculté.
Titre et compétences exigés : Doctorat ès lettres en relation avec le domaine concerné
Entrée en fonction : 1er août 2019 ou date à convenir
Taux d’activité : 100 %
Lieu de travail : Genève
Délai d’inscription : 15 septembre 2018
Référence : 2849
Contact : Annelise.FarquetSeveri@unige.ch puis au secrétariat des langues et des littératures françaises et latines médiévales, dès le 6 août 2018, Isabelle.Derivaz@unige.ch
Informations complémentaires : La candidature et les documents demandés doivent parvenir exclusivement en ligne à l’adresse suivante : http://unige.ch/academ

Bourses de mobilité du DAAD (Office allemand d’échanges universitaires)

Bourses de mobilité du DAAD (Office allemand d’échanges universitaires) et vous prions de diffuser cette information dans vos réseaux.
Comme chaque année, les doctorants, post-doctorants et enseignants-chercheurs confirmés issus de toutes disciplines sont invités à postuler aux bourses de mobilité du DAAD afin de financer leur séjour de recherche en Allemagne.
Parmi les diverses bourses proposées, trois des programmes de bourses arrivent à échéance le 15 septembre (pour une mobilité en 2019) :

Bourse de recherche de courte durée : pour doctorants et post-doctorants, pour un séjour de 1 à 6 mois en Allemagne (1200 € par mois, cumulable avec un contrat doctoral)
Mission de recherche : pour enseignants-chercheurs en poste dans un établissement d’enseignement supérieur français, pour un séjour de 1 à 3 mois en Allemagne (2000 € par mois)
Réinvitation d’anciens boursiers : pour anciens boursiers du DAAD ayant bénéficié d’une bourse de 6 mois minimum en Allemagne, pour un séjour de 1 à 3 mois en Allemagne (2000 € par mois)
Important : Des connaissances d’allemand ne sont pas nécessaires si votre langue de travail sur place est l’anglais.
Informations complémentaires : Conditions générales et Guide de candidature ; Foire aux questions.

Appel à chercheurs, IMéRA – Institut d’études avancées (Université Aix-Marseille)

L’IMéRA et ses partenaires lancent 4 appels, un par programme thématique. A chaque programme sont associés des résidences dans le cadre général et un ensemble de résidences spécifiques cogérées par les partenaires locaux, nationaux ou internationaux. Parmi ces résidences spécifiques, figurent des chaires qui sont réservées à des chercheurs confirmés.
Tout chercheur, écrivain ou artiste intéressé doit candidater à un seul programme et signaler dans sa candidature le type de résidence visée (dans le cadre du programme général et/ou d’un partenariat).

Programme Art, Science et Société
Programme Méditerranée
Programme Rencontres Sciences et Humanités
Programme Phénomènes globaux et régulation
Détail des programmes et candidatures ici.
Dossier de candidature : On accède au dossier de candidature au bas du texte de chacun des programmes (bouton Formulaire de candidature). Le dossier est rédigé en anglais ou en français. Les candidats déposent leur candidature par le système de candidature électronique en ligne (candidatures-imera.univ-amu.fr).
Le dossier est constitué des pièces suivantes :

Le formulaire de candidature dûment rempli (champs obligatoires)
Des fichiers à télécharger : un Curriculum vitae incluant une liste de publications et/ou de créations ; une présentation du projet de recherche, d’écriture ou de création (maximum 5 pages) suivie d’une bibliographie sélective (obligatoire pour les chercheurs) ; pour les chercheurs juniors, une à trois lettres de recommandation.
Contact : pascale.hurtado@univ-amu.fr
Date limite de candidature : 20 septembre 2018 à 13h

Contrat Post-doctoral, Programme ERC ALFA (Alfonsine Astronomy in Europe / CNRS-Observatoire de Paris)

ALFA is an ERC funded project (2017-2022, 60 month, Consolidator grant 2016 agreement 723085) dedicated to the study of Alfonsine astronomy which flourished in Europe from the second half of the 13th to the mid-16th century.
Employing approaches from the history of astronomy, history of mathematics, and history of manuscript cultures to study astronomical tables, instruments, theoretical and mathematical texts, ALFA’s main objectives are to :
Retrace the development of the corpus of Alfonsine texts from its origin in the second half of the 13th century in Toledo, Spain to the end of the 15th century by following, on the manuscript level, the milieus producing and using these codices ;
Analyse Alfonsine astronomers’ practices, their relations to mathematics, to the natural world, to proofs and justification, and their intellectual and social contexts and audiences ;
Build a meaningful narrative showing how astronomers in different milieus with diverse practices shaped, also from Arabic and Hebrew materials, an original scientific scene in Europe.
ALFA invites application for a 2-year post-doctoral position expected to start on January 1, 2019 or as soon as possible thereafter (CNRS-contract, salary according to experience following CNRS policy). This position will be hosted at the Observatoire de Paris in the history of astronomy team (dir. Michela Malpangotto) of the SYRTE Laboratory (UMR 8630).
ALFA works in a deeply collaborative manner. Matthieu Husson (PI, CNRS-Observatoire de Paris), José Chabás (Universitat Pompeu Fabra, Barcelona) and Richard Kremer (Dartmouth College, USA) constitute its advisory board. Around them a local team of 3 post-docs, 3 PhD students and a digital humanities IT expert, based at the Paris Observatory, will work with a team of international scholars comprised of 10 specialists of the history of late medieval astronomy in Europe. Finally a team of external experts from neighbouring fields will consult with ALFA in order to enrich its methodological and theoretical dimensions and to help design the digital tools.
The successful candidate will work as part of the local team and will spend most of his/her working time on his/her research project in the context of this collective, international project. He/she is expected to participate in the publications of the project and will be encouraged to take part in the conception of scientific events relevant to his/her research (workshops and seminars). He/she will have also dedicated research funds especially for travel to relevant European libraries.
In line with ALFA’s objectives the candidate research project should enhance our understanding of the formation and development of Alfonsine astronomy. Different approaches are possible to achieve this aim. They rely on a range of competences and we thus encourage candidates with different skills and training background to apply.
These potential approaches include by order of priority for this call :
Candidates with a strong background in Latin, codicology and palaeography might choose to edit key works of Alfonsine astronomy (like the various Canons written on the Alfonsine or related tables or texts on planetary theory). Such a research would make new texts available and enhance our understanding of the perceptions of Alfonsine astronomy held by late medieval actors.
Candidates with a more scientific background could choose to analyse and edit other kinds of documents in the Alfonsine corpus such as texts on instruments or specific sets of tables. These types of research would bring new sources into discussion and would enhance our understanding of the mathematical and astronomical practices of the actors.
Candidates with a background in medieval history could analyse and study from a range of potential sources specific milieus or individuals that fostered Alfonsine astronomy or were particularly relevant for its development. Such research would produce new sources and contribute to an understanding of the social and intellectual contexts in which Alfonsine astronomy was embedded.
While preparing their application, candidates are encouraged to contact Matthieu Husson (matthieu.husson@obspm.fr) to discuss the shape of their proposed project. After the appointment, the ALFA advisory board will work with the successful candidate to further refine the research project.
To qualify for the position, candidates are required to have completed their PhD in either history of sciences, medieval history or scientific disciplines such as astronomy and exact sciences. Acquired competences in Latin philology, codicology, palaeography, history of astronomy and history of mathematics will be appreciated. The will to work with and contribute to the development of digital humanities tools will be a positive element. A good control of spoken and written English is also important in order to be able to interact fruitfully with the international team of the project.
Candidatures : Applications should be sent no later than September 22, 2018 to Matthieu Husson (matthieu.husson@obspm.fr). They shall include :
a short CV (2 p. max)
contact information for two possible externals referees (name, institution, email contact)
a short research proposal (3-4 p. max)
a written sample of academic work (e.g. thesis and/or a recent paper).
Calendrier : Review of applications will start on September 25, 2018 and the result will be published on October 26, 2018.
Informations complémentaires ici et admin.alfa@obspm.fr

« Bourses » scientifiques de la Casa de Velázquez en 2019

La Casa de Velázquez propose des aides spécifiques (bourses) aux étudiants pour l’année 2019. Elles sont destinées à de jeunes chercheurs doctorants, sans condition de nationalité.
Date limite de dépôt de candidature : 5 octobre 2018 à 13h00 (heure de Madrid)
Informations ici.

Ateliers doctoraux, écoles d’automne et prix de thèse

Semaine d’atelier Recherche pour les étudiantes et étudiants de Master de l’EFR : Livres et cultures de l’écrit au Moyen Âge et à l’époque moderne : compositions, usages, circulations

Date : 28 janvier-1er février 2019
Organisateurs : Pierre Chambert-Protat et Carole Mabboux
Argumentaire :
Chaque année, les membres de l’École française de Rome (Histoire, Archéologie, Sciences sociales) proposent une semaine d’atelier Recherche à des étudiantes et étudiants de Master inscrits dans une université française.
Vous pouvez trouver de plus amples informations sur l’atelier dans le descriptif que nous joignons à cette annonce. Nous vous serions reconnaissants de communiquer cette information à vos futurs masterants (M1 et M2), afin qu’ils puissent, s’ils sont intéressés, transmettre leur candidature avant le 30 octobre 2018.
Cet atelier, pensé comme un complément thématique à leur formation, est ouvert aux étudiantes et étudiants de diverses disciplines (histoire, littérature, philologie) dont les recherches portent aussi bien sur l’étude du livre en tant qu’objet (analysé dans sa conception, sa rédaction tout comme sa circulation) que sur les cultures de l’écrit, en Europe occidentale du début du Moyen Âge jusqu’à la fin de l’époque moderne. La commission d’évaluation n’attend pas de profil académique particulier ; les dossiers seront évalués avant tout en fonction du bénéfice que les candidats pourront retirer de la formation.

Parutions

  • Nicole Bériou, Religion et communication. Un autre regard sur la prédication au Moyen Age, Genève, Droz, coll. Titre courant, 2018. Voir plus. (L’éditeur offre les frais de port pour toute commande passée avant le 15 septembre).
  • La culture matérielle, un objet en question. Anthropologie, archéologie et histoire. Actes du colloque international de Caen (9 et 10 octobre 2015), éd. Luc Bourgeois, Danièle Alexandre-Bidon, Laurent Feller, Perrine Mane, Catherine Verna et Mickaël Wilmart, Caen, Presse Universitaires de Caen (Publications du CRAHAM), 2018. Voir plus.
  • Arnaud Fossier, Le bureau des âmes. Écritures et pratiques administratives de la Pénitencerie apostolique (XIIIe-XIVe siècle), Rome, École française de Rome (Bibliothèque des Écoles françaises d’Athènes et de Rome, 378), 2018. Voir plus.
  • Claude Gauvard, Condamner à mort au Moyen Âge. Pratiques de la peine capitale en France (XIIIe-XVe siècle), Paris, Puf, 2018. Voir plus.
  • Humanisme et politique en France à la fin du Moyen Âge. Hommage à Nicole Pons, éd. Carla Bozzolo, Claude Gauvard et Hélène Millet, Paris, Éditions de la Sorbonne, 2018. Voir plus.
  • Rolf Grosse et Michel Sot (dir.), Charlemagne : les temps, les espaces, les hommes. Construction et déconstruction d’un règne, Turnhout, Brepols, 2018. Voir plus.
  • Procès politiques au temps de Charles VII et de Louis XI, Alençon, éd. Joël Blanchard et Franck Collard, Genève, Droz, (Travaux d’Humanisme et Renaissance, 587), 2018. Voir plus.

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

Autour de la Bibliothèque virtuelle du Mont Saint-Michel. État des recherches sur l’ancienne bibliothèque monastique (5-7 septembre)

Date : 5-7 septembre 2018
Lieu : Avranches – Mont Saint-Michel
Organisation : Marie Bisson (Université de Caen) et Stéphane Lecouteux (Bibliothèque patrimoniale d’Avranches)
Programme et informations ici.

Examens, grades et diplômes. La validation des compétences par les universités du XIIe siècle à nos jours (6-8 septembre)

Date : 6-8 septembre 2018
Lieu : Université Paris 1 Pantgéon-Sorbonne, sites Sorbonne (Salle Louis Liard et Amphitéhâtre Descartes) et Panthéon (Salles, 1, 3 et 4)
Organisation : Thierry Kouamé (thierry.kouame@univ-paris1.fr) et Bruno Belhoste / LAMOP (UMR 8589) et l’IHMC (UMR 8066), sous l’égide de la Commission Internationale pour l’Histoire des Universités.
Inscription et programme complet ici.

Le renouveau historiographique du monachisme en Normandie, autour de l’abbaye du Bec (8 septembre)

Date : 8 septembre 2018
Lieu : Abbaye du Bec-Hellouin (Eure)
Organisation : Véronique Gazeau (Université de Caen)
Programme ici.

Les formes de réglementation des métiers dans l’Europe médiévale et moderne : 2es journées d’études. Les acteurs des normes professionnelles (13-14 septembre)

Date : 13-14 septembre 2018
Lieu : Université de Paris-Est Marne-la-Vallée, Amphithéâtre Georges Perec (sous la Bibliothèque Universitaire)
Organisation : Philippe Bernardi (Paris 1-LaMOP), Corine Maitte (UPEM-ACP), François Rivière (Paris Diderot-ICT)
Argumentaire : Après avoir interrogé les multiples formes de réglementation des métiers lors d’une première rencontre, l’enquête se prolonge en mettant l’accent sur les acteurs impliqués dans l’élaboration des normes professionnelles. Le rôle des gens de métiers encadrés par les normes est au coeur de l’approche. Il sera confronté aux spécificités de l’action des autorités et juridictions dans le domaine professionnel et à la place accordée à d’autres acteurs concernés par ces régulations. On envisagera la manière dont la réglementation fixe la répartition des rôles et les moyens mis à disposition pour les assumer.
Programme et informations pratiques en pièce jointe à cette lettre.

Mémoire et communauté au haut Moyen Âge (VIe-XIIe siècle) (13-15 septembre)

Date : 13-15 septembre 2018
Lieu : Université de Lille, Site du Pont-de-Bois (Villeneuve-d’Ascq), Salle des séminaires de l’IRHIS / Université d’Artois, Maison de la Recherche (Arras), Salle des colloques
Organisation : Gevneviève Bührer-Thierry (Université Paris 1-LaMOP), Laurence Leleu (Université d’Artois-CREHS), Charles Mériaux (Université de Lille-IRHiS)
Programme complet ici.

Châteaux et justice. 26e Rencontres d’archéologie et d’histoire en Périgord (28-30 septembre)

Date : 28-30 septembre 2018
Lieu : Périgueux, L’Odyssée (Nouveau Théâtre de Périgueux), salle Montaigne / Château de La Chapelle Faucher (Dordogne)
Organisation : Rencontres d’archéologie et d’histoire en Périgord
Inscriptions et programme ici.

Journée d’étude : « Un théâtre du pouvoir à l’épreuve du temps : les actes originaux des rois mérovingiens » (2 octobre)

Date : 2 octobre 2018
Lieu : Paris, Archives nationales (60, rue des Francs-Bourgeois)
Organisation : Josiane Barbier (Université Paris Nanterre-UMR 7041 ArScAn/équipe THEMAM) et Marie-Adélaïde Nielen (Archives nationales–UMR 7041 ArScAn/équipe THEMAM)
Programme complet ici.

Les instruments de la représentation politique en Europe (Moyen Âge – Temps modernes) (11-12 octobre)

Date : 11-12 octobre 2018
Lieu : Dijon, Université de Bourgogne
Organisation : Arnaud Fossier (ARTeHIS – UMR 6298), Dominique Le Page (CGC, UMR CNRS uB 7366) et Bruno Lemesle (ARTeHIS – UMR 6298), avec le soutien des Centre Georges Chevrier (Dijon) ; ARTEHIS (Dijon) ; Université de Bourgogne ; Centre Lucien Febvre (Besançon) ; CRULH (Metz-Nancy)

Argumentaire : L’enjeu de ce colloque est d’articuler deux objets d’étude généralement dissociés par l’histoire du droit et les sciences politiques :
D’un côté, la question de la représentation politique, qui renvoie aux procédures électorales et aux assemblées qui en découlent, à des pratiques et à des formes d’organisation politique « horizontales ».
De l’autre, la « verticalité » du pouvoir souverain, qui circule de haut en bas, se transmet, se délègue et exige d’être représenté.
Au croisement de ces deux champs d’enquête, il s’agit d’étudier les procédés et les instruments qui leur sont communs, mais aussi de mettre à jour les influences réciproques entre ces deux modes de représentation politique – avant que n’émerge, au XVIIIe siècle, l’idée d’un « peuple souverain » et d’un gouvernement représentatif.
On s’intéressera tout particulièrement au mandat, à la procuration et autres formes de délégation, ainsi qu’à la nature du pouvoir ou de l’autorité qu’elles permettent d’accomplir et d’exécuter.
Programme et argumentaire ici.

L’architecture religieuse et monastique dans le nord de la France et régions limitrophes (XIe – XIIIe siècles) : conception, réalisation et transfert (10-12 octobre)

Date : 10, 11 et 12 octobre 2018
Lieu : Université de Lille, Site du Pont-de-Bois (Villeneuve-d’Ascq), Maison de la Recherche, Salle des colloque / Université d’Artois, Arras, Amphithéâtre Jacsque Sys
Organisation : Sandrine Conan (Univ. Lille, UMR 8529 – IRHiS) et Delphine Hanquiez (Univ. Artois, EA 4027 – CREHS), avec le soutien de la Société Française d’Archéologie.
Argumentaire : Malgré la disparition de grands monuments religieux du Moyen Âge central dans le nord de la France, un certain nombre d’édifices subsistent en élévation, et d’autres ont été révélés par les fouilles. Durant ces dernières années, la multiplication des chantiers, l’appropriation de l’archéologie du bâti par l’historien de l’architecture, l’apport des méthodes de datation et la relecture des sources ont renouvelé nos connaissances sur l’architecture de cette période.
Le choix est porté ici sur l’architecture religieuse et monastique entre le début du XIe siècle et le début du XIIIe siècle dans la partie septentrionale de l’ancienne province ecclésiastique de Reims (diocèses de Thérouanne, Tournai, Arras et Cambrai), qui s’étendait bien au-delà des limites actuelles du nord de la France. À cette époque, l’activité constructrice est féconde : il s’agit soit de reconstructions sur des sites existants, comme pour les cathédrales d’Arras ou de Cambrai, ou les abbayes, telle Saint-Bertin de Saint-Omer, soit de nouvelles implantations, qui sont parfois l’œuvre de nouvelles communautés canoniales, qu’elles soient séculières (Saint-Omer de Lillers) ou régulières, ou de nouvelles communautés monastiques, tels les cisterciens (Vaucelles, Clairmarais), par exemple. Qu’ils aient subsisté ou disparu, les monuments construits durant cette période révèlent le dynamisme de la création architecturale de cette vaste région, au carrefour de l’Europe du nord. Les voies fluviales, dont l’Escaut, frontière entre le Saint Empire romain germanique et la Flandre, fut un axe majeur, permirent notamment la circulation de matériaux, accompagnée des transferts des formes et des techniques.

Programme complet et détails pratiques ici.

Mises en réserve : production, accumulation et redistribution des céréales dans l’Occident médiéval et moderne / 40e Journées internationales d’histoire de Flaran (11-13 octobre)

Date : 11-13 octobre 2018
Lieu : Abbaye d’Arthous (Hastingues, Landes)
Organisation : Dominique Bidot-Germain (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Alain Champagne (Université de Pau et des Pays de l’Adour), Emmanuelle Charpentier (Université de Toulouse – Jean-Jaurès), Guilhem Ferrand (Université de Toulouse – Jean-Jaurès) et Sadrine Lavaud (Université Bordeaux Montaigne).
Bulletin d’inscription et programme ici.

Libertas e libertates nel tardo medioevo. Realtà italiane nel contesto europeo / XVI Convegno internazionale di studi (San Miniato, 11-13 octobre)

Date : 11-13 octobre 2018
Lieu : San Miniato (Italie)
Organisation : Fondazione Centro Studi sulla Civiltà del Tardo Medioevo
Présentation et programme ici.

Foires, change et crédit au Moyen Âge. 3e journée d’étude du Centre de recherches sur le commerce international médiéval (26 octobre)

Date : 26 octobre 2018
Lieu : Archives départementales de l’Aube (131 rue Etienne Pédron, Troyes)
Organisation : CRECIM.
Programme ici.

Appels à communication/contribution

ANZAMEMS 12th Biennial Conference 2019

Date : 5-8 février 2019
Lieu : Sydney (Australie)
Présentation : The Committee of the ANZAMEMS 2019 Conference (5-8 February 2019) invites paper and panel proposals, PATS expressions of interest, and bursary and prize applications to be made by the dates set out below.

Call for Papers Deadline : 14 septembre 2018
Travel Bursary and George Yule Prize Application Deadline : 30 September 2018

CALL FOR PAPERS AND PANELS
The theme for ANZAMEMS 2019 is Categories, Boundaries, Horizons. Categories and boundaries help us to define our fields of knowledge and subjects of inquiry, but can also contain and limit our perspectives. The concept of category emerges etymologically from the experience of speaking in an assembly, a dialogic forum in which new ways of explaining can emerge. Boundaries and horizons are intertwined in their meanings, pointing to the limits of subjectivity, and inviting investigation beyond current understanding into new ways of connecting experience and knowledge. Papers, panels, and streams are invited to explore all aspects of this theme, including, but not limited to :
the limitations of inherited categorization and definition
race, gender, class, and dis/ability boundaries and categories
encounters across boundaries, through material, cultural, and social exchange
the categorization of the human and animal
national and religious boundaries and categorization
the role of interdisciplinary and multidisciplinary research
temporal boundaries and categories, including questions of periodization
Proposals for papers on all aspects of the medieval and early modern are also welcome. For more information and to submit a proposal, visit the website here.

CALL FOR POSTGRADUATE STUDENT & ECR TRAVEL BURSARY, KIM WALKER POSTGRADUATE TRAVEL BURSARY AND GEORGE YULE PRIZE APPLICATIONS
Postgraduate and Early Career Scholars meeting the requirements to apply for bursaries and prizes are encouraged to apply before 30 September 2018.
For more information and to submit an application, visit the website here.

CALL FOR APPLICATIONS TO POSTGRADUATE ADVANCED TRAINING SEMINARS
The PATS will run on 4-5 February 2019, as a two-day training seminar preceding the conference.
Strand 1, Digital Editing and the Medieval & Early Modern Manuscript, will focus on the skills of paleography and codicology as well as digital editing and text encoding as participants collaboratively create an edition of a manuscript.
Strand 2, Doing Digital Humanities : From Project Planning to Digital Delivery, will focus on the skills of digital project management, and aims to assist participants to develop their own digital projects with the support of instructors.
For more information and to submit an application, visit the website here.

Journée d’étude : Bâtir un État « normand » aux XIe-XIIe siècles. De la guerre à la paix

Date : 1er mars 2019
Lieu : Université de Caen
Organisation : Pierre Bauduin (Université de Caen Normandie) et Annick Peters-Custot (Université de Nantes) / Cette manifestation s’inscrit dans le cadre de l’ axe « Une mondialisation médiévale : les Normands (IXe-XVe siècle) », du projet NORMONDE (dir. Jean-François Klein, Université du Havre), financé par la Région Normandie.
Argumentaire :
La transition entre l’état de guerre censé présider à une conquête territoriale, et l’état de paix censé inaugurer l’émergence d’une nouvelle construction politique est de moins en moins pensée comme le saut d’un fossé qualitatif qui séparerait la violence guerrière d’un côté, de l’établissement apaisé d’une logique étatique ou pseudo-étatique, et qui distinguerait les farouches et sanglants conquérants (et/ou envahisseurs) d’une part, des pacifiques édificateurs d’une organisation politique nouvelle embrassant les territoires et populations « conquises » d’autre part. Le renouvellement historiographique touchant ces questions est d’une acuité particulière en ce qui concerne la construction médiévale des « mondes normands ». Ces derniers, plus ou moins franchement marqués par l’origine scandinave – et le cortège de représentations associées aux vikings – des acteurs ou de leurs descendants qui y opèrent, bénéficient des bouleversements historiographiques qui, depuis quelques décennies, relisent le phénomène viking lui-même. Ainsi, le passage de la conquête à la construction politique, en Normandie, dans l’Angleterre post-Hastings, et dans l’Italie méridionale et la Sicile du XIe siècle ne saurait plus être conçu de manière binaire comme un processus séquencé en deux temps exclusifs l’un de l’autre, faisant se succéder la guerre à la paix. Le processus de construction des royaumes scandinaves a été également l’objet de recherches importantes qui ont remis en cause une logique purement diffusionniste calquée sur un modèle occidental pour mettre en valeur les dynamiques propres aux sociétés scandinaves dans la construction des nouveaux pouvoirs.
L’actualité historiographique est fort riche sur ces sujets. La formation des royaumes scandinaves a été largement replacée dans un contexte européen (S. Bagge, From Viking Stronghold to Christian Kingdom. State Formation in Norway, c. 900-1350, 2010 ; S. Bagge, Cross & Scepter, The Rise of the Scandinavian Kingdoms from the Vikings to the Reformation, 2014). La naissance du duché de Normandie est désormais considérée comme une histoire largement marquée par une appropriation des codes francs par les nouveaux venus, et ce bien avant le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 (P. Bauduin, La première Normandie, 2004). Guillaume le Conquérant a fait l’objet d’une récente biographie – en cours de traduction en langue française – par David Bates, qui avait proposé voici quelques années une analyse de la conquête normande de l’Angleterre et de ses conséquences (Normans and Empire, 2013) permettant une révision du paradigme impérialiste à partir de nouveaux outils d’analyse. Les liens entre conquêtes et exercice du pouvoir sont au cœur de l’ouvrage d’Annliese Nef sur la Sicile des Hauteville (Conquérir et gouverner la Sicile islamique, 2010) et interrogent les catégories du pouvoir et de la domination dans le contexte très particulier des héritages islamiques actifs dans l’île à l’arrivée des « Normands » : le passage de la conquête à la construction politique y prend un tour d’autant plus exceptionnel que la conquête a duré plus de trois décennies, durant lesquelles les conquérants construisent un territoire politique en même temps qu’ils poursuivent la conquête – si on peut appeler ainsi une si lente entreprise, qui ressemble beaucoup à une imprégnation. Pouvoir, domination, construction politique sont aussi au cœur des récentes études sur la Normandie (M. Hagger, Norman Rule in Normandy [911-1144], 2017) ou sur le royaume anglo-saxon et/ou anglo-normand (G. Molyneaux, The Formation of the English Kingdom in the Tenth Century, Oxford, 2015 ; J. Green, Forging the Kingdom : Power in English Society, 973-1189, 2017).
De telles relectures historiques nous invitent à reprendre, par le biais d’une approche comparatiste classique, les modalités dûment contextualisées et historicisées du passage de la conquête à la construction étatique. L’originalité de notre démarche tient à son audace épistémologique : nous souhaiterions, au-delà d’une synthèse comparatiste des cas, travailler en partant de modèles anachroniques ou politiquement divergents, en particulier en ne nous empêchant pas de nous inspirer, au risque de l’anachronisme, afin d’en tester la validité, de types connus de dynamiques politiques (empires anciens, empires coloniaux) voire de réflexions contemporaines sur la logique étatique (P. Bourdieu, De l’Etat) :
La logique du gouvernement des populations conquises : maintien ou solidité de structures préexistantes (ex. Old English State, cadres administratifs et fiscaux byzantins et islamiques en Sicile), revendication ou non d’une continuité de la domination politique par les nouveaux pouvoirs ; élimination massive ou sélective, particulièrement des anciennes élites ; processus militaire et social de « pacification » (en s’inspirant des théories du XIXe siècle notamment, pour la France, Pennequin / Lyautey / Gallieni) ; création de formes de consensus, d’adhésion et de participation des communautés conquises.
La logique juridique : légitimation de la conquête ; passage de l’état de guerre à l’état de paix par une constitution juridique nouvelle ; adoption ou adaptation des corpus législatifs, positionnement des nouveaux dominants dans cette logique.
La logique socio-politique : intégration sociale, reconfiguration politique des élites, intégration idéologique, formation de nouvelles identités.
D’autres logiques, qui recoupent en partie les précédentes peuvent être évoquées et être croisées avec celles énumérées ci-dessus ou faire l’objet de développements ultérieurs :
La construction économique et foncière de la domination : appropriation, recensement, cadastration, relance de la pompe fiscale (imposition de nouveaux flux fiscaux et/ou reprise des anciennes fiscalités), modifications dans la production économique.
La logique religieuse : entreprises « missionnaires », conversions, reconfigurations territoriales des religions et de leurs points d’appui…
La logique « culturelle » : modifications linguistiques, usages de l’écrit, politique mono ou pluri-linguistique, appropriations esthétiques et artistiques, échanges de culture matérielle.
A défaut d’embrasser toutes ces thématiques cette journée d’étude se propose de réfléchir aux points d’entrées possible à une réflexion collective et comparatiste sur la construction politique en contexte post-conquête en partant des expériences historiques étudiées dans les mondes normands.
Propositions : Le retour propositions de communication est attendu au 15 septembre 2018, avec un court résumé (1000 caractères/150 mots).
Contacts : Annick Peters-Custotet Pierre Bauduin.

 Journée d’étude des doctorants et jeunes docteurs de la Société Internationale Arthurienne

Date : 6 juin 2019
Lieu : Université Rennes 2
Comité organisateur : Christine Ferlampin-Acher (PR, Université Rennes 2), Michelle Szkilnik (PR, Université Paris III), Marie-Françoise Alamichel (PR, Université Paris Est Marne-la-Vallée), Géraldine Veysseyre (MCF HDR, Sorbonne Université), Catherine Nicolas (MCF, Université Montpellier), Hélène Bouget (MCF, Université Brest)
Argumentaire : La section française de la Société Internationale Arthurienne (SIA) organise la 1re journée d’étude des jeunes chercheurs (doctorants et jeunes docteurs) dans le domaine arthurien le jeudi 06 juin 2019 à l’université de Rennes 2. Les doctorants et jeunes docteurs en littérature et langue médiévales françaises ou étrangères, en littérature comparée, en réception du Moyen Âge ou en histoire médiévale, sont invités à venir présenter une communication visant à présenter, au choix :
leur thèse
un sujet de recherche en rapport avec leur thèse ou un point de leur thèse
un sujet arthurien de leur choix
Les communications ne devront pas excéder 30 minutes et seront suivies de 15 minutes de discussion. L’organisation de la journée permettra d’écouter 8 communications. Les personnes intéressées doivent adresser leur proposition à Christine Ferlampin-Acher, présidente de la section française pour le 30 septembre, sous la forme d’un résumé d’une dizaine de lignes accompagné d’un bref CV précisant notamment le titre de la thèse, le nom du directeur ou de la directrice de thèse, l’université de rattachement. Les communications ne seront pas publiées, mais un résumé pourra être mis en ligne sur le site de la section française.
Les personnes invitées à venir communiquer devront solliciter leur laboratoire ou leur école doctorale pour leurs frais de déplacement (N.B. : Rennes se situe à 1h30 de Paris en TGV). L’université Rennes 2 et la section française de la SIA prendront en charge les repas. En cas de difficulté pour le transport ou l’hébergement, les personnes concernées sont invitées à contacter les organisatrices.
L’adhésion à la section française de la SIA est nécessaire pour communiquer lors de cette journée d’étude (18 euros tarif doctorant ; donnant accès aux bases de données bibliographiques et eux publications de la SIA).

Contacts :

adhésion SIA : Hélène Bouget (secrétaire de la section).
proposition de communication pour le 30 septembre 2018 : Christine Ferlampin-Acher (présidente de la section).

Atelier jeunes chercheurs : La réforme grégorienne, une « révolution totale » ? État comparatif de la recherche dans les espaces francophones et germanophones.

Date : 28-29 mars 2019
Lieu : Lyon
Organisation : Tristan Martine (Université Jean Moulin Lyon 3, CIHAM-UMR 5648) et Jérémy Winandy (Universität Hamburg)

Comité scientifique : G. Bührer-Thierry (Université Paris 1), C. Caby (Université Lumière Lyon 2), J. Chiffoleau (EHESS), Ph. Depreux (Universität Hamburg), M.-C. Isaïa (Université Jean Moulin Lyon 3), G. Lubich (Universität Bochum), P. Monnet (IFRA-SHS/ EHESS), J. Théry (Université Lumière Lyon 2), S. Vanderputten (Ghent University)

Argumentaire :
La période post-carolingienne a donné lieu ces dernières décennies à des approches très différentes des deux côtés du Rhin, les débats sur le « mutationnisme » ou sur les questions spatiales étant par exemple beaucoup plus vifs en France, tandis que les chercheurs allemands s’intéressaient à d’autres questions, notamment celles des rituels politiques, à d’autres niveaux de l’aristocratie, avec une prégnance constante des études sur l’entourage impérial, et à d’autres chronologies, la césure que constituerait le Xe siècle étant largement moins forte dans l’historiographie de langue allemande. De même, la « réforme grégorienne », vaste mouvement réformateur qui toucha l’Occident du milieu du XIe au milieu du XIIe siècle dans le but de modifier les rapports entre clerici et laïci, fut très tôt envisagée de manière différente par les deux écoles historiographiques et cet atelier de jeunes chercheurs entend précisément faire le point sur les recherches récentes concernant cette période dans le royaume de France et dans l’Empire.
Des définitions fluctuantes
La notion même de « réforme grégorienne » est problématique : cette expression, initiée dans la première moitié du XIXe siècle par deux protestants, F. Guizot et J. Voigt, puis théorisée en Allemagne un demi-siècle plus tard , renvoie d’une part à une notion morale, tout en faisant, d’autre part, uniquement référence au conflit opposant Grégoire VII à Henri IV, ce qui est trop restrictif, puisque plusieurs papes menèrent une politique similaire dès le pontificat de Léon IX et J. Paul a ainsi proposé la formule de « réforme pontificale » . Mais, à la suite de la publication de l’ouvrage d’A. Fliche entre 1924 et 1937 , l’expression est solidement ancrée dans les esprits, surtout en France , puisque l’on parle surtout de la « Querelle des Investitures » côté allemand, même si cette formule ne décrit que la période 1076-1122 .
Les limites chronologiques de ce mouvement réformateur posent d’ailleurs également problème : on retient en général les années 1049-1122/1123, c’est-à-dire la période allant de l’avènement de Léon IX au concordat de Worms ou au premier concile de Latran. Cette durée chronologique est néanmoins désormais contestée, puisque dans leur philosophie, certains mouvements réformateurs des Xe et XIe siècles, notamment en Lotharingie ou à Cluny, semblent avoir inspiré de manière décisive les théories pontificales de la seconde partie du XIe siècle, tandis qu’à l’inverse, dans certaines régions, les effets concrets de ces conflits ne se firent ressentir qu’à la fin du XIIe, voire au début du XIIIe siècle.
Pourtant, l’« idéal-type » que constitue la « réforme grégorienne » semble nécessaire, et une redéfinition de son contenu et de ses limites a été entamée ces dernières années, afin notamment de mesurer en quoi elle fut une période de changement, une césure potentielle entre deux Moyen Âge.

Une rupture « révolutionnaire » ?
Dès le début du XXe siècle, la réforme grégorienne, cantonnée jusque-là principalement au champ de l’histoire religieuse, a été comprise dans un sens socio-politique plus large, G. Tellenbach évoquant le passage d’un « ordonnancement politique du monde » à un autre, tandis que S. Weinfurter décrivit l’épisode de Canossa comme étant la cause d’un « désenchantement » du monde . Dans le même temps, la recherche a montré les particularismes locaux et les rythmes différents, soulignant par exemple le grégorianisme modéré soutenu par les Capétiens dans le royaume de France.
L’idée d’une « révolution » grégorienne touchant l’ensemble de la société, de ses aspects juridiques aux considérations symboliques, de ses représentations iconographiques aux rapports de force politiques, s’est alors progressivement diffusée, d’abord sous la plume d’historiens germanophones, comme W. Ullmann et G. Tellenbach , puis sous celle de chercheurs de tradition anglo-saxonne et français . Certaines de ces positions ont pu être discutées, que ce soit sur des aspects précis ou de manière plus globale, en lien notamment avec les débats sur la « mutation de l’an mil », qui constituerait la véritable scansion du Moyen Âge. Les travaux récents ayant fortement atténué la pertinence de cette rupture, on assiste désormais en France à une nouvelle compréhension du moment grégorien comme période de rupture principale du Moyen Âge, au point que certains évoquent désormais une « mutation de l’an 1100 » , laquelle serait fortement (mais non uniquement) liée aux réformes pontificales et à leurs conséquences dans les sociétés latines.

Un état des lieux comparatif et interdisciplinaire
L’objectif de cette journée d’étude est justement de faire un état des lieux de la recherche des dernières décennies afin de comprendre comment les chercheurs issus de différentes disciplines et de plusieurs écoles historiographiques définissent d’un point de vue chronologique et thématique la « réforme grégorienne », d’une part, et surtout comment ils comprennent et mesurent les changements survenus durant cette période, d’autre part.
Les communications, d’une durée de 25 mn, devront donc faire le point sur l’état des recherches dans leur pays selon une perspective disciplinaire. En effet, cet atelier se veut résolument multidisciplinaire. Sont attendues des propositions en histoire religieuse, en liturgie, en histoire politique, sociale, économique et culturelle, en histoire du droit, en diplomatique, en philologie, en archéologie et en histoire de l’art. Nous essaierons de faire dialoguer pour chacune de ces disciplines les communications de deux jeunes chercheurs, l’un présentant les travaux germanophones et l’autre francophones. .

Procédure de participation :

Peuvent répondre à cet appel à communication les étudiant.e.s en Master, (post)doctorant.e.s ainsi que les personnes qui se trouvent entre ces différentes phases. Nous acceptons toutes les propositions concernant les recherches de langues française et allemande. Les langues de travail du colloque seront prioritairement le français et l’allemand, mais l’anglais pourra être utilisé si nécessaire. Pour simplifier les échanges, un plan détaillé de la présentation ou un powerpoint dans l’autre langue que celle de la présentation ou éventuellement en anglais devra être fourni par les participant.e.s. Les frais de transport et d’hébergement seront pris en charge dans les limites du budget disponible.
Les candidat.e.s doivent envoyer un résumé d’une page en allemand ou en français, accompagné d’un titre, de l’affiliation universitaire, d’un bref C.V. précisant les capacités linguistiques ainsi que de leurs coordonnées. Merci de transmettre le résumé, avant le 14 octobre 2018 aux deux adresses suivantes : tristan.martine@uni-lyon3.fr ; jeremy.winandy@uni-hamburg.de.

Archives urbaines. Congrès de la Société Française d’Histoire Urbaine

Dates : 24-25 janvier 2019
Lieux : Archives départementales du Val-de-Marne, 10 rue des Archives, 94000 Créteil
Comité d’organisation : Jérôme Bazin, Florence Bourillon, Marie-Andrée Corcuff, Laurent Coudroy de Lille, Vincent Lemire, Giuliano Milani, Virginie Mathé, Denis Menjot, Clément Orillard, Loïc Vadelorge.
Comité scientifique : Outre les membres du comité d’organisation, Laurence Buchholzer, Natacha Coquery, Jean-Pierre Guilhembet, Judith Rainhorn, Thibault Tellier, Mélanie Traversier, Boris Bove, Youri Carbonnier, Catherine Denys, Stéphane Frioux, Laurence Jean-Marie, Frédéric Moret, Jean-Luc Pinol, Dominique Poulot, Olivier Ratouis, Charlotte Vorms.

Argumentaire : Convaincue de l’importance de l’approche historienne de la ville pour répondre aux défis du XXIe siècle, la SFHU souhaite se pencher sur les « archives urbaines ». Formant les sources de l’histoire des villes, celles-ci peuvent être également considérées comme objets d’histoire. Qu’elles soient publiques, municipales, d’État ou privées, de cabinets d’urbanistes ou d’architectes, de syndicats techniques, d’associations de locataires ou de résidents, de défenseurs du patrimoine ou de l’environnement ou tout simplement de citadins, la diversité de leurs supports et de leurs contenus mais aussi des conditions de leur production, de leur conservation et de leurs usages mérite que l’on s’y arrête. Plus largement, la ville, dans sa matérialité, est parfois assimilée à une archive à travers le bâti, la rue, les espaces publics et privés, la toponymie ou les mémoires individuelles de ceux qui l’habitent ou l’administrent. Aussi paraît-il indispensable de cerner l’ensemble complexe et diversifié des archives urbaines, de faire l’histoire de leur production, de leur conservation et de leur circulation, afin de les replacer dans leur historicité et rétablir les strates de leur composition. Mises à la disposition des décideurs et des citadins, elles participent de la gouvernance et du changement urbain.

Un premier objectif de ces journées concerne la constitution des archives urbaines. Tous les documents produits sur la ville, dans la ville, par la ville ne sont pas nécessairement archivés : s’opère une sélection qui résulte de choix individuels et collectifs, scientifiques et pratiques, sociaux et politiques. Les vifs débats actuels à propos des archives soulignent à quel point il importe de réfléchir aux critères qui président à la conservation et l’archivage de certains documents et à l’oubli d’autres, et de penser les pratiques qui en résultent. Il convient de s’interroger aussi sur les personnes et les institutions qui produisent ces archives et sur la diversité des configurations administratives et politiques qu’elles recouvrent. Au-delà des situations habituelles, les moments de grandes ruptures de l’histoire des villes (catastrophes naturelles, incendies, bouleversements géopolitiques, guerres, révolutions, etc.) mettent souvent en péril les archives et cristallisent les discussions à leur sujet : la réflexion gagnera à ce qu’ils soient évoqués.
Un second objet d’analyse touche les enjeux de leurs usages. Lors des grandes phases de transformation ou de reconstruction des villes, les archives sont régulièrement mobilisées. On en produit certaines (campagnes photographiques, enquêtes foncières ou sociales), on en mobilise d’autres, qu’au besoin on reconstitue. L’accès aux archives n’est pas le même pour tous et ne l’a pas toujours été. Que ce soit d’un point de vue légal ou pratique, celui-ci peut constituer en lui-même un enjeu. Comment faire l’histoire de ces usages et que nous apprend-elle sur le caractère politique des archives ? Comment les différents types de corpus, archives publiques ou privées, archives nationales ou locales, archives écrites ou orales, archives des événements ou longues séries relatives par exemple au fonctionnement des institutions locales, constituent-ils la base d’une compréhension complexe du fait urbain ?
En troisième lieu, signalons que la notion d’archives urbaines s’avère polysémique. Sans revenir sur leur diversité typologique, on constate que l’expression est parfois utilisée dans un sens restreint, comme synonyme d’ « archives des villes », c’est-à-dire « produites par les autorités urbaines », et parfois dans une acception beaucoup plus large, comme équivalent de « documents relatifs au phénomène urbain ». Voire, la ville elle-même est parfois présentée comme sa propre archive. Est-ce seulement l’effet de l’avènement de la notion de patrimoine urbain au cours du XXe siècle ? Jusqu’où peut-on donner suite à cette métaphore ? La ville n’a en effet pas vocation à être systématiquement inventoriée, conservée et fixée comme le sont les fonds d’archives. Certains historiens d’art, géographes, archéologues préfèrent d’ailleurs utiliser d’autres images : les strates, le palimpseste, la ville comme « livre de pierre » ou même comme texte etc., finalement tout aussi discutables. Par une approche réflexive sur les spécificités des archives « de ville », il peut être intéressant de revenir sur ce type d’homologie.
La SFHU, soutenue par l’UPEC (CRHEC et Lab’urba), le collectif « Archival City », le GT Usages de l’histoire et devenirs urbains du labex Futurs Urbains, et les Archives départementales lancent cet appel à communications dans une approche essentiellement pluridisciplinaire et ouverte à toutes les périodes historiques et à tous les champs géographiques. Les interventions dureront 20 mn.

Modalité de participation : Les propositions de communication, en français ou en anglais, comporteront un titre et un résumé d’environ 1500 signes, ainsi que les coordonnées de l’intervenant (nom, prénom, fonction et rattachement institutionnel, courriel, adresse postale). Elles devront être adressées avant le 15 octobre à bourillon@u-pec.fr et à laurent.coudroydelille@wanadoo.fr.

Séminaire thématique pluridisciplinaire du Centre d’Études Médiévales de Montpellier (2018-2020) : Origines et fondations des œuvres et des institutions au Moyen Âge. Orient-Occident, VIe-XVe siècle (Histoire, Histoire de l’Art, Littérature, Musicologie)

Dates : les jeudis, de 14h à 17h
Lieu : Montpellier, Centre d’Études Médiévales de Montpellier (EA4583)
Organisation : Isabelle Augé et Thomas Granier (CEMM)
Argumentaire : L’Equipe CEMM cherche à dynamiser son fonctionnement pluridisciplinaire et à rassembler l’activité des chercheurs et des doctorants autour d’une thématique commune qui servirait de fil conducteur au Séminaire mensuel pour les années universitaires 2018-2019 et 2019-2020. Le thème retenu, Origines et fondations des œuvres et des institutions au Moyen Âge. Orient-Occident, VIe-XVe siècle (Histoire, Histoire de l’Art, Littérature, Musicologie), devrait permettre aux collègues et aux doctorants de l’équipe, ainsi qu’à des invités, de confronter leurs travaux et leurs démarches autour d’un questionnement commun.

Il s’agit de s’intéresser à la création des institutions (fondation d’une institution religieuse, d’une ville, d’une université, d’un gouvernement communal…) et des œuvres (architecturales, artistiques, littéraires, musicales, liturgiques) médiévales (la création littéraire pourra prendre en compte la dimension linguistique : envisager la promotion des langues vernaculaires comme langues littéraires comme un processus de création, l’institution d’une forme écrite de la langue). D’abord en recherchant les motivations, les intérêts, les objectifs poursuivis : pourquoi faire naître quelque chose de nouveau ? Ensuite en examinant les modalités concrètes : qui sont les acteurs ? Qui sont les commanditaires (et que peut-on savoir de leurs rôles et de leurs intérêts respectifs ?) ? Comment la réalisation est-elle financée (les aspects économiques seront autant que possible pris en compte) ? Quels sont les choix techniques (au sens large, techniques rhétoriques, littéraires et stylistiques comprises) opérés pour donner sa forme à l’œuvre ? Et quelles sont les conséquences, quel est l’impact de l’œuvre ou de l’institution au moment de sa réalisation ?
Le CEMM ne comporte pas de spécialiste de l’Histoire des sciences et des techniques, mais les propositions d’intervention sur ce sujet seront les bienvenues.
Ainsi, on prévoit déjà que quelques thèmes devraient se dessiner :
L’auteur ou l’artiste, et son rapport au processus de création : la part d’initiative, la part de créativité personnelle, la part des modèles et des codes du genre. En ce qui concerne les œuvres textuelles, on abordera aussi bien les textes « littéraires » de fiction, de divertissement ou à caractère pédagogique (allégorie) que les œuvres narratives de récit factuel (hagiographie et histoire), elles-mêmes avec leur part de fiction et d’imaginaire. On pourra aborder là la question de l’auteur et de l’artiste sous l’angle de son ego : dans quelle mesure peut-on dans certains cas (entre)voir celui-ci, face à l’idée reçue selon laquelle la civilisation médiévale ne lui laisse pas d’opportunité d’expression (du moins avant le XIIe siècle) ?
Le processus de commande, dans sa dimension personnelle (les intérêts du commanditaire) et interpersonnelle (le raport entre commanditaire et créateur), ainsi qu’avec ses implications sociales et politiques (accroître son prestige) et économiques (payer le créateur et l’œuvre, montrer sa magnificence).
La question de l’innovation : le créateur de l’œuvre cherche-t-il et/ou a-t-il conscience de faire œuvre innovante ? En ce qui concerne les institutions, on posera la question du rapport entre innovation et « réforme » : l’institution fondée cherche-t-elle à recréer ce qui n’aurait pas dû cesser d’exister, ou à faire advenir du nouveau ? Sur ce point, il sera peut-être possible, dans certains cas, de dépasser le cliché selon lequel toute innovation médiévale se justifie, en se cachant derrière, par un discours de retour aux origines.
Unicité ou multiplicité de ce qui est créé : se trouve-t-on faceà un cas unique, à une entreprise sans véritable équivalent, ou au contraire face à une série de créations comparables (par exemple, la composition d’un corpus de textes avec une même thématique ou un même objectif par un auteur ou un groupe d’auteurs, ou la fondation d’une série de villages neufs par un même propriétaire ou seigneur) ? Dans ce cas, on pourra éventuellement observer pour chaque cas des différences en fonction du contexte ou des circonstances à l’intérieur d’un processus d’ensemble.
Le thème de l’origine pourra être abordé dans une double dimension :
D’abord dans sa dimension immédiate : on étudiera le processus de naissance lui-même, dans sa chronologie propre, à partir des sources contemporaines et/ou de l’œuvre elle-même.
Ensuite dans la perspective de la mémoire des origines : les discours sur les origines, avec tout ce qu’ils comprennent de relecture, de réécriture et de reconstruction, entrent pleinement dans la thématique. Les participants pourront par exemple s’efforcer de rechercher des cas où l’on peut à la fois saisir le processus de création sur le moment, et sa relecture un certain temps plus tard.
Le choix d’un thème général ne doit pas masquer la variété des situations et des domaines d’activité humaine envisagés : rien ne dit a priori que la conception et la rédaction d’une œuvre littéraire, le chantier d’un château ou l’établissement d’une commune urbaine soient comparables ou puissent être étudiés selon des questionnements similaires. La confrontation des différentes approches disciplinaires devrait être ici pertinente et éclairante, de façon à montrer la variété des situations, mais à condition de problématiser au maximum les approches afin de ne pas se contenter d’un simple catalogage des différences.
Au total, il s’agit, dans un large éventail de disciplines, de saisir les hommes du Moyen Âge aux prises avec la création et la nouveauté, que ce soit dans le scriptorium, sur le chantier ou dans l’atelier.
Soumission des propositions : Les interventions au Séminaire du CEMM se tiennent le jeudi après-midi, de 14h à 17h. Dans le cas où plusieurs propositions aborderaient un thème commun, il serait possible de les regrouper en une journée d’étude, éventuellement décalée au vendredi ou au samedi. Les frais de transport et éventuellement de séjour seront à la charge du CEMM. Nous envisageons pour l’instant de publier en un recueil, au bout des deux ans, les contributions les plus significatives, à condition qu’elles forment un ensemble scientifiquement cohérent. Nous invitons donc l’ensemble des chercheurs, titulaires et doctorants, à soumettre leurs propositions (thème/titre provisoire de l’intervention, dates possibles et/ou période envisagée, y compris pour 2019-2020) à Thomas Granier.

Varia

Nouvelle version du Glossaire de fiscalité médiévale, dirigé par Denis Menjot et Pere Verdès

A new, updated and augmented version of the Critical Glossary of Medieval Taxation is now available online. About a hundred new words related to the kingdoms of Grenada and Portugal and the Italian states have been added to the four hundred words already available on Castile, Aragon, Navarra, France and Savoy. The bibliography and some older entries have also been augmented and revised. The Glossary provides, for each word, a short definition in English, French, Spanish, Italian and Portuguese. The extended definitions are written in the language of the territories concerned. The database is searchable through an “advanced search” and an “assisted search”.

Nouveau site internet des Fasti Ecclesiae Gallicanae

Les Fasti Ecclesiae Gallicanae se sont dotés d’un nouveau site internet. Son objet est la prosopographie des chapitres cathédraux entre 1200 et 1500 pour les diocèses de la France dans ses frontières actuelles. Chaque diocèse donne lieu à la publication d’un volume aux Éditions Brepols, ainsi qu’à l’alimentation d’une base de données. Comme vous le constaterez en consultant la page des collaborations, nombre de diocèses restent encore sans responsable. Nous accueillerons volontiers les propositions de collaborations.