Lettre d’information n°114
(février-mars 2020)

Chères et chers collègues,

Nous espérons que vous vous portez tous bien, dans les difficiles circonstances actuelles.
La situation sanitaire, comme les mesures de confinement décidées par le président de la république, affectent notre vie quotidienne et professionnelle, et bien sûr aussi les activités de la SHMESP.
Les Nocturnes de l’Histoire, prévues pour le 1er avril, avaient suscité de très nombreuses propositions, que vous pouvez trouver sur le site. Toutes ces manifestations, pour lesquelles de nombreux collègues se sont considérablement investis, doivent pour la plupart être annulée ou reportées, soit au cours de cette année lorsque la situation sera redevenue plus normale, soit pour l’édition 2021, prévue pour le 31 mars. C’est bien sûr pour nous tous une très grande déception, mais nous sommes convaincus que cette belle idée pourra survivre à la crise que nous traversons actuellement.
Il nous a semblé encore trop tôt pour statuer sur le congrès de Perpignan, prévu pour la fin du mois de mai. Même si les informations actuelles ne poussent pas à l’optimisme, nous voulons garder un petit espoir d’un reflux de la pandémie rendant possible sa tenue. Nous le devons aussi à ceux qui ont beaucoup donné jusqu’à aujourd’hui pour la préparation de ce congrès. Le bureau de la SHMESP, en concertation avec nos collègues de Perpignan, prendra une décision d’ici le 1er mai, qui tiendra le plus grand compte des recommandations sanitaires du gouvernement. La date limite d’inscription a été reculée au 20 avril, de manière à nous donner une certaine visibilité sur le nombre potentiel de participants. Si une annulation devait se produire, les frais d’inscription seraient bien sûr intégralement remboursés.

Nous ne manquerons pas de vous tenir informés et vous souhaitons, d’ici là, de traverser cette crise dans les moins mauvaises conditions et surtout en bonne santé.

Le bureau de la SHMESP

Vie de la société

Appel à cotisation 2020 et annuaires 2019

La cotisation annuelle, votée lors de la dernière assemblée générale d’automne, s’élève pour 2020 à 25 euros pour les sociétaires et les membres associés, et 20 euros pour les membres associés temporaires. Si vous souhaitez recevoir la nouvelle édition de l’annuaire, merci d’ajouter à votre cotisation 5,50 euros pour les frais de port.
Ceux d’entre vous qui, ayant payé leur cotisation pour l’année 2020, avaient prévu de récupérer un ou des exemplaires de l’annuaire à l’occasion de la dernière Assemblée générale et n’ont pu le faire en raison du retard de la livraison peuvent nous le signaler pour être exemptés de ces frais de port. De même, ceux qui le souhaitent peuvent demander à ce qu’un exemplaire soit déposé à leur attention dans le casier de la SHMESP à la Sorbonne. Nous encourageons par ailleurs les collègues à privilégier les envois groupés, par établissement, afin de limiter ces frais postaux.
Le règlement peut être effectué de deux manières :
· De préférence, par virement bancaire sur le compte de la Société, dont les coordonnées bancaires figurent ci-dessous. Merci de bien vouloir préciser votre nom dans le champ « objet » (ou équivalent) ainsi que « cotisation + année(s) concernée(s) » afin que votre versement puisse être identifié sur les relevés de compte :
Nom : Société des Historiens Médiévistes
Banque : Caisse d’Épargne Île-de-France
Agence : Paris-Pernety
IBAN : FR76 1751 5900 0008 0019 9206 145
BIC : CEPAFRPP751
· À défaut, par chèque, libellé à l’ordre de la SHMESP, et envoyé à l’adresse suivante :
Stéphane Péquignot
École pratique des hautes études
45-47 rue des Ecoles
75005 Paris
Pour toute information concernant les cotisations et l’envoi des annuaires, merci d’écrire au trésorier.

Postes, bourses et contrats doctoraux

Nous vous invitons à nous communiquer les annonces de postes, stages et bourses dès que vous en avez connaissance afin d’en assurer la diffusion la plus rapide possible. Elles sont postées, aussitôt qu’elles parviennent au secrétariat général de la SHMESP, sur notre page Facebook (Shmesp – Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur), notre compte Twitter (@shmesp) et sur notre site, où nous vous invitons à les consulter.

École Française de Rome : Appel à candidatures – Contrat doctoral fléché 2020-2023

L’École française de Rome a vocation à accueillir des doctorants préparant une thèse dans les champs disciplinaires qui relèvent de sa sphère de compétence telle qu’elle est définie dans le décret du 10 février 2011 relatif aux écoles françaises à l’étranger. Elle « développe à Rome et en Italie, au Maghreb et dans les pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique des recherches dans le domaine de l’archéologie, de l’histoire et des autres sciences humaines et sociales, de la Préhistoire à nos jours ». En outre, sa situation particulière dans une capitale de rayonnement mondial depuis plus de 2000 ans, à travers l’empire romain puis la papauté, la rend également apte à accueillir de jeunes chercheurs travaillant sur d’autres sphères du globe (de l’Asie aux Amériques, en passant par l’Afrique) dont une partie des terrains et des sources sont situés en Italie. Les recherches qu’elle mène en archéologie la prédisposent enfin à l’accueil de doctorants travaillant dans des disciplines dialoguant avec l’archéologie (sciences de la terre, physique…).

L’École française de Rome est donc prête à recevoir à compter de septembre 2020, en convention avec une ED française, un doctorant travaillant en archéologie, histoire ou sciences sociales dont le projet s’inscrirait dans ce cadre. L’EFR a aussi vocation à favoriser les recherches en sciences sociales et examinera donc avec un égal intérêt les dossiers qui relèveraient des disciplines comprises dans ce champ. Dans tous les cas, il faut que le dossier manifeste la nécessité d’une présence du doctorant à Rome, en Italie ou dans les pays du Maghreb et de la façade adriatique des Balkans pour mener à bien tout ou partie de ses recherches.

Sont éligibles les étudiants inscrits en M2 ou titulaires d’un M2 ou équivalent, qui ne sont pas encore inscrits en thèse.

DOSSIERS DE CANDIDATURE

Les dossiers de candidatures comprendront les deux pièces jointes suivantes à attacher directement au formulaire en ligne (format pdf) :

Champ « lettre de motivation » (un seul pdf) :

un projet de thèse de cinq pages au maximum ;

une lettre de présentation du ou des directeur(s) de thèse pressenti(s) ; l’avis du directeur de l’école doctorale (ED). 

Champ « CV » (un seul pdf) : le CV du candidat pressenti pour entreprendre cette recherche.

ENVOI DU DOSSIER DE CANDIDATURE

La réception des dossiers de candidature pour l’EFR est ouverte via le formulaire en ligne – accessible à l’adresse suivante: https://candidatures.efrome.it/contrat_doctoral_fleche_2020_2023.

La réception des dossiers s’achèvera le 30 avril 2020 à 15 h (heure de Paris).

ATTENTION : L’envoi du dossier de candidature est définitif, il ne sera pas possible de revenir sur une candidature.

SÉLECTION

Les résultats seront transmis au cours du mois de juin 2020, avant la réunion des conseils des écoles doctorales pour l’attribution des contrats ministériels.

INFORMATIONS   COMPLÉMENTAIRES

Pour les dossiers de candidature portant sur la période médiévale : secrma@efrome.it.

Casa de Velázquez : Contrats doctoraux fléchés 2020-2023

Dans le cadre du soutien apporté aux actions de coopération internationale, le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation (MESRI) propose un dispositif de contrats doctoraux fléchés à l’international (ACI). Ce dispositif peut bénéficier à tout doctorant dont les recherches s’inscrivent dans le cadre des programmes scientifiques d’une des cinq Écoles françaises à l’étranger : École française d’Athènes, École française de Rome, Institut français d’Archéologie orientale, École française d’Extrême-Orient, Casa de Velázquez (École des hautes études hispaniques et ibériques)

Les dossiers de candidatures, qui devront parvenir directement à chacune des EFE concernée, comprendra :

– un projet de thèse (5 p. max.) un curriculum vitae (3 p. max.)

– une lettre de présentation du ou des directeur(s) de thèse pressenti(s) l’avis du directeur de l’ED.

La Casa de Velázquez a vocation à accueillir des doctorants préparant une thèse dans les champs disciplinaires qui relèvent de sa sphère de compétence telle qu’elle est définie dans le décret 2011-164 du 10 février 2011 relatif aux Écoles françaises à l’Etranger. Elle « a pour mission de développer […] les recherches relatives aux arts, aux langues, aux littératures et aux sociétés des domaines hispanique et ibérique, ibéro-américain pour les périodes coloniale et contemporaine, et maghrébin ».

La Casa de Velázquez peut donc accueillir, en convention avec l’École Doctorale du candidat retenu, en septembre 2020 et pour une durée de trois ans, un doctorant travaillant dans ces champs disciplinaires, géographiques et chronologiques.

Les documents seront déposés (format pdf) sur le site de la Casa de Velázquez (accès au formulaire de dépot de candidature) avant le 30 avril 2020, à 15h00. Après une première expertise et un classement effectué par la Casa de Velázquez, les dossiers des candidats seront transmis au MESRI pour expertise et les résultats seront publiés avant la fin du mois de juin.

Pour plus d’informations sur les contrats doctoraux fléchés dans les autres Écoles françaises à l’étranger : resefe.fr.

Prix de thèse Société Française d’Histoire Urbaine 2020 – Candidatures jusqu’au 03/06/2020

La Société Française d’Histoire Urbaine (SFHU) ouvre, pour sa 10e session, un concours de thèses qui s’adresse aux jeunes docteur.es en histoire urbaine, ayant soutenu leur thèse durant l’année civile 2019. Par cette initiative, dotée d’un prix de 2000 euros, la SFHU vise à encourager de jeunes chercheurs.ses et à favoriser la plus large diffusion possible de leurs travaux (voir les archives du prix de thèse).

Sont recevables toutes les thèses qui abordent le fait urbain dans son historicité, quels que soient la période, l’espace et la discipline académique (histoire, droit, urbanisme, architecture, histoire de l’art…) concernés.

Le calendrier (date limite des candidatures : 3 juin 2020 minuit CET) et les modalités de candidature sont en ligne : https://sfhu.hypotheses.org/5852.

Prix de thèse « Valois » Jeunes chercheuses et chercheurs : appel à candidature 2020

Créé en 2017 et porté par le Comité d’histoire du ministère de la Culture, le Prix de thèse « Valois » Jeunes chercheuses et chercheurs distingue trois thèses de doctorat pour leur qualité, leur originalité et leur apport essentiel aux politiques culturelles du ministère de la Culture.

Le prix de thèse « Valois » est une aide à la publication de la thèse de doctorat. Le montant qui sera attribué à chaque thèse primée s’élève à 8 000 euros. Il a pour objectif d’encourager les chercheurs dans leurs travaux portant sur tous les champs des politiques culturelles et des institutions qui les mènent.

Quelles que soient les disciplines et les champs culturels : patrimoines, création, médias et industries culturelles, langues de France, les recherches porteront plus largement sur tous les aspects de ces politiques publiques : institutions, professions, socio-économie de la culture, etc.

Les recherches éclaireront les politiques ministérielles sur le temps long. Elles aborderont les questions d’accès à la culture, de transmission des savoirs et de cohésion sociale et situeront les politiques culturelles dans l’ensemble des politiques publiques en faveur du développement des territoires, y compris avec une dimension comparatiste.

Les thèses doivent être rédigées en français et avoir été soutenues entre le 1er avril 2019 et le 31 mars 2020.

La date limite de dépôt de candidatures est le 04/05/2020.

Candidature et règlement du prix.

Prix de l’article scientifique APERAU- CDC

La 12e édition du prix de l’article scientifique francophone en aménagement de l’espace et urbanisme, est ouvert. Ce prix, organisé par l’APERAU et le CDC, récompense les meilleurs articles sur la ville publiés en 2019.

La date limite d’envoi est fixée au lundi 23 mars 2020.

Appel à chercheurs 2020-2021 de la BnF.

La BnF lance la nouvelle édition de son appel à chercheurs, afin de s’associer le concours de jeunes chercheurs intéressés par l’étude de ses collections et de son histoire. Le statut de chercheur associé BnF permet une relation privilégiée à la Bibliothèque, à travers un accueil au coeur de ses départements et de ses collections.

En plus des avantages offerts à l’ensemble des chercheurs associés, la BnF propose cette année deux bourses de recherche sur des domaines spécifiques :

– une bourse Louis Roederer pour des recherches portant sur la photographie

– une bourse Comité d’histoire de la BnF pour des recherches portant sur l’histoire de la Bibliothèque

Deux bourses d’excellence sont également attribuées à des chercheurs associés dont le statut est reconduit pour une nouvelle année. Connectez-vous avant le 20 avril 2020 au site de l’appel à chercheurs de la BnF. Retrouvez toutes les informations nécessaires ici.

Attribution de 3 bourses pour participer à la XVe conférence de l’European Association for Urban History, Cities in Motion, Anvers, 2 au 5 septembre 2020.

La Société Française d’Histoire Urbaine propose à nouveau aux doctorants et jeunes docteurs trois bourses pour participer à la XVe Conference de la European Association for Urban History. Le montant de ces bourses est destiné à couvrir les droits d’inscription fixés à 260 euros. Ces bourses ne sont pas cumulables avec une aide accordée par une Ecole doctorale, une université, un département ou un laboratoire de recherche (UMR, EA …).

Les jeunes docteurs devront avoir soutenu leur thèse depuis moins de 3 ans. Les candidats devront fournir une attestation d’acceptation de leur communication par le responsable de la session ou le comité d’organisation de la Conférence.

Les demandes (lettre de candidature + CV + lettre d’acceptation) devront être envoyées à l’adresse du président denis.menjot@ish-lyon.cnrs.fr d’ici au 24 avril 2020.

Une réponse sera adressée aux candidats au début du mois de mai. Les bénéficiaires s’engagent à adhérer à la SFHU en acquittant leur cotisation 2020.

La 15e édition du Prix de thèse sur la ville

Elle concerne les thèses toutes disciplines confondues, en langue française, portant sur la ville et l’urbain, apportant un éclairage direct ou indirect à la pratique de l’aménagement et de l’urbanisme, et soutenues pour cette édition en 2019.

Les critères ont évolué depuis l’édition précédente. N’hésitez pas à y candidater ou recommander la candidature, le règlement et le détail de ce prix peuvent être retrouvés en ligne directement sur le site du PUCA.

Allocations de thèse en histoire du Ministère des Armées pour l’année 2020

Le Ministère des Armées attribue au titre de l’année 2020 jusqu’à dix allocations de thèse en histoire militaire. Le montant de l’allocation est de 10 000 euros. Ces allocations sont ouvertes à tout candidat inscrit en thèse au moment du dépôt de dossier de candidature, à l’exception des doctorants bénéficiant d’un contrat doctoral.

Peut faire acte de candidature :

Tout doctorant, sans distinction de nationalité, inscrit dans une université française et rattaché à un laboratoire français.

Tout doctorant de nationalité française inscrit dans une université étrangère. Les dossiers de candidature sont soumis au Conseil Scientifique de la Recherche Historique de la Défense (CSRHD) qui décide de l’attribution de ces allocations. L’allocation est attribuée pour une durée d’un an. Elle peut être renouvelée deux fois, sur demande explicite du candidat. Le renouvellement n’étant pas automatique, le candidat doit établir chaque année un nouveau dossier de candidature comprenant un état des travaux effectués depuis sa précédente demande ; ce dossier est soumis une nouvelle fois au CSRHD qui appréciera l’évolution du travail du candidat.

Après acceptation par le CSRHD, une convention d’allocation de thèse est adressée par le Ministère des Armées à chaque bénéficiaire de l’allocation.

Date limite du dépôt des candidatures : vendredi 20 mars 2020.

Pour    plus     d’informations           :           https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php? laref=1588&titre=allocations-de-these-en-histoire-du-ministere-des-armees-pour-l-annee-2020

Soutenances

Julie Dhondt, Sous le signe du Tau. De la fraternité laïque à l’abbaye, Saint- Antoine et son réseau de dépendances dans les Alpes occidentales du XIe au XVe siècle, thèse de doctorat soutenue le mercredi 19 février 2020 à Lyon devant un jury composé de Mme Cécile Caby, Mme Eliana Magnani, M. Laurent Ripart, Daniel Russo et M. Alain Dubreucq, directeur de thèse.

Parutions

Histoire de l’université de Toulouse : Le Moyen Âge XIIIe-XVe siècle, vol. I (Jacques Verger et Patrice Foissac, dir.), L’époque moderne, vol. II (Patrick Ferté, dir.), L’époque contemporaine, vol.III (C. Barrera, dir.), Toulouse, Editions Midi-Pyrénéennes, 2019. Présentation en ligne sur HAL SHS.

Elodie Lecuppre-Desjardin (dir), L’odeur du sang et des roses. Relire Johan Huizinga aujourd’hui, Villeneuve d’Ascq, Presses du Septentrion, 2019.

Dominique Valérian, Ports et réseaux d’échanges dans le Maghreb médiéval, Madrid, Casa de Velázquez, 2019 (Bibliothèque de la Casa de Velázquez n° 77).

« L’archéologie au village. Le village et ses transformations, du Moyen Âge au premier cadastre. Actes du colloque des 20 – 22 septembre 2017, Palais des Rois de Majorque – Perpignan, organisé par le Département des Pyrénées-Orientales, Service Archéologique Départemental, l’Université de Perpignan – Via Domitia », Textes réunis par Aymat Catafau et Olivier Passarrius, Archéologie du Midi Médiéval , tome 36, mars 2020.

Les actes du colloque « Histoire des villes à travers leur comptabilité » qui s’est tenu à Montpellier les 14 et 15 juin 2017 sont parus dans le numéro 12 de la revue ComptabilitéS. Les articles se trouvent en ligne.

Damien Carraz, L’Ordre du Temple dans la basse vallée du Rhône (1124-1312). Ordres militaires, croisades et sociétés méridionales, Lyon, Presses Universitaires de Lyon, 2020 (Collection d’histoire et d’archéologie médiévales, 17), 608 p. – ISBN : 978-2-7297-1212-9 [réédition révisée de l’édition de 2005 avec préface de Philippe Josserand].

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

La recherche participative- CTHS

Le CTHS a organisé une journée consacrée à la recherche participative et aux sociétés savantes le 7 février 2020. Pour ceux d’entre vous qui n’ont pu participer à cette rencontre, il a été procédé à des enregistrements, à retrouver sur la chaine YouTube du Comité.

Des applications aux manuscrits. Expériences de transcriptions automatiques de manuscrits et développements du Corpus Burgundiae Medii Aevi. Paris, 19 mars 2020.

Cette journée d’études vise, d’une part, à faire le bilan des dernières expériences menées par l’équipe du LaMOP en matière d’applications et de modèles de reconnaissance automatique de caractères appliqués aux manuscrits médiévaux, testés sur le « livre Rouge » (XVe siècle) et sur deux cartulaires bourguignons du XIIIe siècle.

D’autre part, seront discutés les derniers développements du programme CBMA relatifs à la constitution, à la formalisation et à l’exploitation de nouveaux corpus textuels médiévaux, en particulier le corpus hagiographique bourguignon (Ve-XVe siècle) et le corpus épigraphique provençal réalisé en collaboration avec

le CESCM (Centre d’études supérieures de civilisation médiévale – UMR 7302). Ouverte à tous les intéressés, les collègues souhaitant assister à cette rencontre sont priés de nous informer de leur présence avant le 5 mars 2020 : contact@cbma- project.eu.

Organisation : Pierre Brochard, Eliana Magnani (CNRS) – LaMOP (Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris – UMR 8589

PROGRAMME

10h-Introduction : Pierre Brochard et Eliana Magnani

10h30- Les nouveaux corpus CBMA: hagiographie, épigraphie, alia. Bilan et perspectives- Eliana Magnani (CNRS, LaMOP)

11h-Le corpus épigraphique provençal : premier bilan et comparaison avec le corpus bourguignon – Aurore Menudier (Université de Poitiers, CESCM)

12h00 -Pause repas

14h – Transkribus : Compte Rendu de l’expérience (Hugo Regazzi – Paris 1, Pierre Brochard – CNRS, LaMOP)

15h – Le bâti de Cîteaux au Moyen Âge : confrontation des sources textuelles et iconographiques. Les bases CBMA et CCMA (Corpus de Cîteaux du Moyen Âge)

– Coraline Rey (Université de Bourgogne-Franche-Comté, Université d’Angers) 16h -Pause

16h30 – La reconnaissance automatique d’entités nommées sur les corpus disponibles au CBMA – Serge Torrès (Université de Versailles-Saint-Quentin- en-Yvelines, Dypac)

17h30 -Discussions et tour de table conclusif

Portés par le LaMOP, ces projets bénéficient du soutien du LabEx haStec (en partenariat avec l’IRHT – Institut de recherche et d’histoire des textes – CNRS UPR 841, le Centre Jean Mabillon -EnC – EA 3624 et le LEM/CERCOR (Laboratoire d’Études sur les Monothéismes – UMR 8584 / Centre européen de recherche sur les congrégations et les ordres religieux), du Consortium COSME2 (CNRS – TGIR Huma-Num).

Date et lieu : 19 mars 2020, 10h-18h

Galerie Colbert – salle du CIRHAC (premier étage, porte 111) – 6, rue des Petits- Champs – Paris 2e – Palais-Royal – Musée du Louvre (Métro 1 et 7) et Bourse (Métro 3).

Société française de numismatique

La Société française de numismatique organise désormais une Journée annuelle européenne des doctorants en histoire et numismatique le samedi 4 avril 2020. Voir le programme en pdf et sur le site de la Société.

Mise à jour du programme du Séminaire sur Constantinople dans l’Antiquité tardive de l’UMR 8164-HALMA et du projet DANUBIUS.

Veuillez trouver toutes les informations sur le calendrier des rencontres ici.

Appels à communication/contribution

Poésie et politique dans les mondes normands médiévaux (IXe-XIIIe siècle) : appel à communication pour un colloque international, 29 septembre au 3 octobre 2021

À la croisée des études littéraires et historiques, les rapports entre poésie et politique aux siècles centraux du Moyen Âge ont fait l’objet de nombreuses réflexions depuis que l’époque romantique a (re)découvert des œuvres qui, à l’instar du Beowulf, de la Chanson de Roland ou des textes de l’Edda poétique, ont été regardés comme les plus anciens « monuments » des nations européennes.

Ainsi, dès la formation des études médiévales en Europe, des œuvres poétiques ont été lues comme autant d’attestations des valeurs et du génie politique de chacun des peuples qui leur auraient donné naissance ; tout au long du XIXe siècle et encore au siècle suivant, bien des philologues et historiens ont cherché à écrire une histoire des idées et des comportements politiques fondée sur la poésie.

Depuis lors, des approches bien plus variées ont permis de poursuivre l’exploration de ce thème. Pourtant, il faut bien reconnaître qu’à la différence des grands travaux historico-philologiques caractéristiques des premières générations de médiévistes, et malgré de belles exceptions, beaucoup d’études récentes sont restées confinées à un champ disciplinaire en particulier (histoire, littérature française, littérature latine, études scandinaves, etc.) ; bien souvent, le dialogue entre spécialistes reste encore à construire. C’est pourquoi un premier colloque, organisé à Caen en 2014 sur le thème « Autour de Serlon de Bayeux. La poésie en Normandie aux XIe-XIIe siècles », a permis de dresser un premier tableau de la production poétique latine en Normandie, Angleterre et Italie et de mieux connaître l’œuvre et la personnalité de Serlon en les mettant en regard avec celles de quelques autres poètes contemporains, qu’ils soient connus comme Dudon de Saint-Quentin ou négligés comme Raoul Tortaire. Il reste que l’étude de la poésie a souvent été menée dans le cadre de chacun des principaux domaines linguistiques médiévaux, les regards sur les autres langues étant habituellement peu développés : le dialogue entre la poésie latine et les corpus vernaculaires, mais aussi entre ces divers corpus, est donc très prometteur. Le colloque dont nous proposons la tenue cherchera ainsi à favoriser plus largement le dialogue entre les disciplines et à faire émerger des travaux envisageant les croisements entre littératures aux supports linguistiques variés dans des univers culturels et politiques connectés.

Les mondes normands médiévaux du IXe au XIIIe siècle présentent l’intérêt de couvrir plusieurs domaines linguistiques. On trouve en effet dans l’ensemble de ce que l’on appelle parfois les diasporas viking et normande – de l’Islande à la Sicile en passant par les îles Britanniques, la Scandinavie, l’Italie du Sud, la Rus’ kiévienne et une partie de l’Orient latin, la Normandie se trouvant en position charnière dans ce dispositif – un grand nombre de langues dans lesquelles de la poésie à dimension politique a été composée pendant les siècles que nous nous proposons d’étudier. Dans l’ensemble de ces mondes normands, les contextes diasporiques ont créé les conditions de transferts culturels, de lectures croisées et d’influences réciproques. Ainsi, à la cour du duc de Normandie Richard Ier et de son épouse Gunnor, les scaldes de tradition scandinave orale côtoyaient les poètes latins à la formation savante fondée sur l’écrit, et les uns comme les autres ont vraisemblablement pu assister à des manifestations orales en langue romane. De même, à la cour de Roger II de Sicile, les poètes de langue latine (et grecque) étaient en contact avec des poètes de langue arabe. De très nombreuses situations comparables ont pu exister à travers les diasporas viking et normande.

Les genres poétiques et les traditions de composition concernés sont certes nombreux et très variés, mais ils gagneront à être abordés ensemble. On mentionnera, sans aucune exclusive : les poèmes didactiques ou satiriques en latin ; la poésie héroïque ou épique en vieil anglais ou en ancien français, puis bien sûr le roman courtois ; la poésie scaldique en vieux norrois ; la poésie encomiastique galloise. On n’oubliera pas non plus que l’on trouve parfois mention de traditions de composition orale dans d’autres langues pour lesquelles, en particulier dans les deux premiers siècles étudiés, les attestations écrites font le plus souvent défaut. À côté de quelques grandes œuvres en vers ou prosimètres qui s’imposent tout de suite à notre attention –pensons, là encore sans exclusive, au De moribus de Dudon, à l’Encomium Emmae Reginae, au Draco Normannicus d’Étienne de Rouen, à la Geste de Robert Guiscard de Guillaume de Pouille, au Roman de Rou de Wace ou encore aux poèmes scaldiques composés en l’honneur de Cnut le Grand – l’étude de fragments poétiques parfois très ténus, mais dont la dimension politique est cruciale, fera donc pleinement partie des objectifs du colloque.

Lors de ce colloque, les rapports entre poésie et politique pourront être envisagés à travers trois optiques différentes qui, bien entendu, peuvent se combiner. La poésie peut d’abord être placée et étudiée dans son contexte politique. Certains textes, en particulier les poèmes de circonstance (par exemple ceux qui ont une dimension encomiastique ou satirique), éclairent les jeux de pouvoir du moment, mais la compréhension de leur contenu peut aussi être facilitée par l’étude du contexte. L’historien ne saurait certes que peu de choses sur la bataille de Brunanburh sans le poème en vieil anglais inséré dans la Chronique anglo-saxonne, mais sa rhétorique nous resterait opaque en l’absence d’une contextualisation précise. Il arrive de fait que, le contexte politique étant obscur, le sens même des vers reste énigmatique, comme quand Serlon, chanoine de Bayeux, dénonce l’interdit qui frappe les fils de prêtre, tout comme l’abus de pouvoir de l’abbé de Saint-Étienne de Caen, ou lorsque Garnier de Rouen veut défendre son maître contre l’attaque du moine F… du Mont-Saint-Michel. Mais si la poésie peut effectivement se faire source de l’histoire politique la plus événementielle, voire de l’histoire- bataille, elle appelle un traitement critique spécifique qui tient compte du genre et des techniques qui sont les siennes : des « poèmes de conquête » comme le Carmen de Hastingae proelio de l’évêque Gui d’Amiens, la Chanson de Dermot et du comte ou les Gesta Tancredi de Raoul de Caen ont pu tour à tour être considérés comme des sources précieuses ou se voir disqualifiés comme des visions « purement poétiques ».

Par ailleurs, la poésie peut véhiculer des messages à portée plus large, être le reflet de valeurs politiques ou promouvoir une certaine représentation des rapports entre les pouvoirs, voire une idéologie articulée. L’un des cas les plus évidents est celui des poèmes qui ont vocation à servir de miroirs au prince ou qui ont été utilisés comme tels. Plus largement, la poésie didactique ou gnomique est habituellement porteuse de messages où morale et politique se confondent : ceci est valable pour la Rígsþula comme pour l’Urbanus magnus de Daniel de Beccles. Un autre cas intéressant est constitué par les œuvres qui, dans le contexte de la réforme grégorienne, visent à défendre une approche de la relation entre pouvoirs temporel et spirituel, ou encore entre clergés séculier et régulier, comme le poème louant les vertus du mariage légitime par Geoffroi Malaterra ou celui de Serlon de Bayeux, pour qui la femme ne peut faire de meilleur choix que de prendre le voile. Un troisième exemple est celui de la poésie religieuse et plus spécifiquement hagiographique, qui a souvent été patronnée par des hommes ou des femmes de rang princier : leur piété est exaltée par les poètes qui offrent ainsi, en particulier dans leurs préfaces et dédicaces, un portrait du souverain chrétien. Par exemple, l’évêque Odon de Bayeux puis sa nièce la comtesse Adèle de Blois ont tous deux exercé un patronage que plusieurs travaux ont déjà mis en lumière.

Enfin, si la poésie a pu être utilisée comme un outil de la politique, les rapports de pouvoir ont aussi pu fournir l’occasion, et parfois le prétexte, de la composition poétique. La question souvent posée par les historiens de l’instrumentalisation du travail du poète par les puissants ne doit donc pas cacher celle de la légitimation par elle-même, voire de l’autonomie de la poésie, y compris dans le cas de poèmes identifiés comme de circonstance ; il convient donc d’évaluer la juste place du politique dans le poétique, et vice versa. C’est pourquoi l’étude des publics et auditoires visés ou atteints par les textes, de leur sensibilité plus ou moins grande aux enjeux politiques ou esthétiques, sera au cœur de ce troisième volet. Dans ce cadre, on pourra aussi s’interroger sur les motivations qui ont poussé certains auteurs, qu’on hésite parfois à qualifier de poètes ou d’historiographes, à choisir le genre ou la langue poétique et à poser ainsi la question des rapports entre poésie, histoire et politique. Mais que l’on envisage l’étude du point de vue des auteurs ou des publics, les œuvres prosimétriques constituent un lieu privilégié de cette réflexion : si le passage de la prose à la poésie permet de parler politique autrement, les raisons d’un tel choix s’éclairent d’un jour singulier quand ce passage se fait au sein d’une même œuvre ou d’une même performance. Il convient aussi d’étudier les réécritures en vers de textes en prose, fréquentes dans l’hagiographie, mais aussi l’insertion de poèmes préexistants dans une narration en prose, pratique commune des auteurs de sagas islandaises.

Le colloque aura lieu du 29 septembre au 3 octobre 2021 au Centre culturel international de Cerisy-la- Salle. Les propositions de communication devront être soumises sous la forme d’un titre et d’un résumé (500 mots maximum) accompagnés d’un bref CV (une page maximum) ; elles seront envoyées aux organisateurs, Marie-Agnès Lucas-Avenel (marie-agnes.avenel@unicaen.fr), Laurence Mathey-Maille (laurence.mathey@univ-lehavre.fr) et Alban Gautier (alban.gautier@unicaen.fr) avant le 30 avril 2020. En dehors des études monographiques qui paraîtront incontournables ou novatrices, nous privilégierons les propositions de communication qui, au sein des mondes normands médiévaux, permettront de croiser des regards sur des aires culturelles et sur des entités politiques variées, ou qui proposeront de discuter les rapports entre des textes écrits dans des langues différentes.

Voir le programme en pdf.

9e école d’été d’histoire économique (Moyen Âge, époque moderne) – Appel à candidature doctorants/postdoctorants

La 9e école d’été d’histoire économique se réunira à Suse (Piémont, Italie) les 26, 27 et 28 août 2020. La thématique retenue cette année – « Circulation des savoirs et dynamiques économiques aux époques médiévale et moderne : mobilités des hommes, transferts techniques et enjeux territoriaux » est à la croisée de l’histoire culturelle et de l’histoire économique. Cette thématique permettra également de poursuivre et d’approfondir celles qui ont été développées les années précédentes (la valeur des choses, la pauvreté, les biens communs, les moyens de paiement, la qualité, l’organisation du travail, les écritures de l’économie, entreprendre).

L’école d’été d’histoire économique rassemblera des chercheurs, des enseignants-chercheurs, des chercheurs postdoctoraux, et des doctorants de toutes nationalités. Les institutions partenaires sont l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, l’Université de Toulouse Jean-Jaurès, l’EPHE, les Archives Nationales et le CNRS. Les laboratoires impliqués sont les suivants : LAMOP (UMR 8589, Paris 1/CNRS), FRAMESPA (UMR 5136, Toulouse 2/CNRS), SAPRAT (EA 4116 EPHE), IDHES (UMR 8533 Paris 1/CNRS). La manifestation reçoit également l’appui financier du LabEx HASTEC (Histoire et Anthropologie des Savoirs, des Techniques et des Croyances) et se déroule sous le patronage de l’Association Française d’Histoire économique (AFHé).

Des places sont disponibles pour des doctorants/postdoctorants. L’organisation prendra en charge l’essentiel de leurs frais de déplacement et l’intégralité de leurs frais de séjour à Suse. Les dossiers doivent être envoyés avant le 25 mai 2020 à emmanuel.huertas@univ-tlse2.fr.

Le programme et le projet scientifique sont à l’adresse suivante : https://terrae.univ-tlse2.fr/accueil-terrae/navigation/presentation/appel-a-candidature-9e-ecole-d-ete-d-histoire- economique-722327.kjsp?RH=ACCUEIL_TERRAE.

Appel à contribution pour la rubrique Varia de la revue d’histoire – Le Temps des médias

Le Temps des Médias est une revue à comité de rédaction publiée par Nouveau Monde Éditions et la SPHM (Société Pour l’Histoire des Médias) depuis 2003. Cette revue publie des recherches inédites à caractère historique visant à développer la réflexion scientifique dans le domaine des médias, des médiations, des médiateurs. Elle entend ce champ dans une acception large qui n’exclut aucun des aspects économique, social, politique ou culturel : moyens et techniques de communication, production et circulation de l’information, histoire des industries culturelles, sociologie historique des médias, histoire des publics ou des programmes, etc. En outre, la revue couvre le temps long des pratiques médiatiques, sans aucune limite chronologique ou géographique a priori.

Le Temps des Médias publie deux fois par an des numéros thématiques comprenant également des varias. La revue peut donc recevoir toute l’année vos propositions d’articles inédits et sans lien avec les thématiques des numéros.

Dès réception, les propositions sont étudiées par des membres du comité de rédaction avant d’être expertisées à l’aveugle par deux spécialistes du champ étudié si elles correspondent aux exigences de la revue. Les normes à respecter pour la rédaction des articles sont précisées au sein de la note aux auteurs. Les propositions   d’articles   sont   à   envoyer   par   courriel   uniquement à breteche.marion@gmail.com  et emmanuelle.fantin@sorbonne-universite.fr.

Pour plus d’information sur la revue : http://www.histoiredesmedias.com/-Presentation-de-la- revue-.html

Pour accéder aux numéros en ligne sur Cairn : https://www.cairn.info/revue-le-temps-des- medias.htm.

Appel à communication pour le colloque : « Autour de l’idée de territoire renouvelé : imaginaires, récits, représentations. Analyses discursives et perspectives diachroniques », Rennes, 2021.

Colloque organisé par Thibault Tellier, professeur à Sciences-Pô Rennes, et Frédéric Theulé, chercheur associé à la Chaire Territoires et mutations de l’action publique . Veuillez trouver l’argumentaire ci-joint.

Les propositions sont à envoyer à : thibault.tellier@sciencespo-rennes.fr et frederic.theule@wanadoo.fr

Colloque les intellectuels face à l’idée impériale, 9-10 mars 2020

Colloque international organisé par l’Institut historique allemand, l’Université Paris-Est Créteil et l’Université Paris-Est Marne-la-Vallée. Voir l’argumentaire en pdf.

Conformisme et transgression dans l’Église méridionale (Xe – XVe siècle), 56e colloque de Fanjeaux, 6 – 9 juillet 2020

Voir l’argumentaire en pdf.

Appel à candidature. IVe atelier doctoral San Gimignano (Sienne), 8-12 juin 2020, Le fait religieux dans les villes du monde méditerranéen (XIIe-XVe siècle)

Voir l’argumentaire en pdf.

Varia

Université Paris-Est Créteil : Master 1 et 2 – Histoire/Histoire publique

Créé en septembre 2015, le master Histoire publique de l’Université Paris Est Créteil sera ouvert aux candidatures à partir de la mi-avril 2020 en M1 et M2.

L’histoire publique désigne l’histoire telle qu’elle est produite et réécrite pour un vaste public. C’est l’histoire dans les films historiques, les documentaires, les sites web, les romans historiques, les magazines, les musées. C’est l’histoire mise au service des politiques mémorielles des villes, des institutions publiques, des groupes sociaux, des entreprises. C’est l’histoire regardée, écoutée, lue et appréciée par des millions de personnes au cinéma, à la télévision, dans des livres, par des visites.

Le master Histoire publique ouvrira à partir de septembre 2020 dès le M1. La première année comprendra des séminaires de recherche en histoire, des enseignements spécifiques au master histoire publique, une possibilité de stage court. Un mémoire de recherche consacré à un sujet pouvant traiter d’histoire publique est soutenu en juin.

En M2, les étudiants reçoivent une formation théorique dispensée par les enseignants – chercheurs de l’UPEC et une formation pratique auprès de nos partenaires ainsi qu’un projet tutoré. Au second semestre, un stage obligatoire de 4 à 6 mois est sanctionné par un mémoire de stage.

Au cours de la formation, les étudiants accomplissent deux voyages d’étude : aux Rendez-Vous de l’Histoire de Blois et une semaine à l’étranger (à Trieste, ou en Pologne, à Wroclaw, Varsovie ou à Gdansk).

Des conventions internationales établies avec deux universités européennes (Trieste en Italie, Wroclaw en Pologne) permettront prochainement d’offrir aux étudiants la possibilité d’obtenir une double diplomation.

Un master professionnel de Public history s’adresse donc à des étudiants formés en histoire (L3, M1 ou M2), qui voudraient continuer à pratiquer cette discipline, mais en s’adaptant et en maîtrisant les contraintes des nouveaux supports de l’écriture de l’histoire. Les spécialistes de l’histoire publique doivent concilier les exigences de la discipline historique et une maîtrise des différentes techniques de diffusion, de narration et de médiation (radio, web, musée, etc.) Nous travaillons avec : le Musée national de l’histoire de l’immigration- Palais de la Porte Dorée, BNP Paribas, le magazine L’Histoire, les Archives nationales, Ubiscène, … Renseignements : Université Paris Est Créteil

Responsable administrative : marion.denis@u-pec.fr Responsable pédagogique : catherine.brice@u-pec.fr Suivez-nous sur Facebook : master Histoire publique

Twitter : masterhistoirepublique (@masterHPublique)

Carnet du master Histoire publique

Le Lancement du n°4 de la revue Transversale a eu lieu le 6 février 2020 à la bibliothèque de l’ENSA Paris Val de Seine

Créée en 2016 à l’ENSAP de Bordeaux et co-éditée depuis 2018 par l’ENSAP De Bordeaux et l’ENSA de Paris Val de Seine, Transversale est une revue ayant vocation à promouvoir la recherche en histoire de l’architecture, du paysage et de la ville. La revue reçoit l’aide de l’UMR-CNRS Passages et de l’EVCAU.

Son quatrième numéro, sorti au tout début 2020, se consacre à la question : « construire une nouvelle histoire de l’architecture?». À l’aune des transformations de la pratique architecturale, les attentes de l’architecte vis-à-vis de l’histoire sont à reconsidérer. Quelles nouvelles pistes et thématiques ont récemment émergé ? Quelles méthodes, quels outils l’historien a-t-il développé, et à quelle finalité ? La publication rassemble une dizaine d’articles émanant d’enseignants- chercheurs et d’étudiants.

Questionnaire du Ministère de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation associé au média The Conversation à l’attention des enseignants, des chercheurs et des doctorants

« Ce questionnaire porte sur leurs modalités d’intervention dans la cité et les différentes formes de démocratisation des savoirs. Il s’adresse à tous, qu’ils soient convaincus ou non de l’intérêt de partager avec le grand public leurs connaissances, et il a pour objectif de mieux identifier les pratiques, les motivations et les éventuels freins. Cet exercice participe à la réalisation de notre ambition : que la science reprenne toute sa place au sein de l’espace public, dans le cadre d’un dialogue renouvelé entre chercheurs et citoyens. Aussi, nous vous invitons à le relayer très largement auprès des enseignants, des chercheurs et des doctorants de votre établissement. Les réponses à cette consultation seront anonymes et les résultats synthétisés sous la forme d’un rapport et d’une série d’articles dans The Conversation ».

Caroline NOURRY Directrice générale

The Conversation France 06.78.15.16.68