Lettre d’information n°116
(juin-juillet 2020)

Chères et chers collègues,

En cette fin d’année universitaire particulièrement compliquée, nous vous adressons la nouvelle lettre de la
SHMESP et vous souhaitons un bel été réparateur.
Le bureau de la SHMESP 

Postes, bourses et contrats doctoraux

Nous vous invitons à nous communiquer les annonces de postes, stages et bourses dès que vous en avez connaissance afin d’en assurer la diffusion la plus rapide possible. Elles sont postées, aussitôt qu’elles parviennent au secrétariat général de la SHMESP, sur notre page Facebook (Shmesp – Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur), notre compte Twitter (@shmesp) et sur notre site, où nous vous invitons à les consulter.

Premier Stage d’initiation au tabellionage normand médiéval et moderne

Les registres des tabellions (notaires de la France du Nord) restent peu utilisés malgré la publication des colloques dirigés par Mathieu Arnoux et Olivier Guyotjeannin (2011) et Jean-Louis Roch (2014), et les recherches récentes en histoire et en droit. Historiens et juristes médiévistes et modernistes, déjà initiés au tabellionage, regrettent que certaines difficultés structurelles et formelles des actes rédigés en français privent les chercheurs de cette source. Ce premier Stage d’initiation au tabellionage normand a pour but de fournir aux stagiaires les clés d’entrée en tabellionage et leur indiquer par des cas concrets la richesse des registres. Le stage aura lieu sur le site des ADSM en raison de l’importance du tabellionage de Rouen (1360-1687), mais l’initiation portera sur l’ensemble du tabellionage normand (Seine-Maritime, Calvados, Manche, Orne et Eure). Il est fléché en direction des historiens et juristes (master, doctorat, chercheurs) travaillant sur les métiers, les familles, l’occupation des espaces urbains et ruraux, le bâti, les croyances, les relations entre Normands et Anglais sous la monarchie lancastrienne… Différents thèmes seront abordés sous la forme de cours et d’ateliers : historique du tabellionage, présentation des registres, codicologie, le tabellion au travail, la « chaîne d’écritures » des tabellions, études de cas concrets, exercices en petits groupes, présentation des cinq fonds normands, comparaison avec les notaires de Paris, édition d’un acte de tabellionage… Le stage sera l’occasion pour les étudiants de découvrir le site des ADSM et sa riche documentation (bibliothèque, catalogues) accessible aux chercheurs. Pour des raisons matérielles et en fonction du contexte sanitaire, nous sommes contraints de limiter à 20 le nombre des participants au Stage d’initiation au tabellionage. Les inscriptions se feront en fonction des sujets et de l’ordre d’arrivée des candidatures. Nous ouvrirons une liste d’attente au cas où nous recevrions l’autorisation de dépasser ce nombre.
Afin d’alléger les tâches d’organisation, nous vous serions reconnaissants de demander à vos étudiants en Master 1 ou 2 ou en thèse de se préinscrire (cf Formulaire d’inscription) après avoir choisi leur sujet de mémoire et en tout cas, avant le 30 septembre. Ils recevront une réponse sitôt le dossier traité. Ils recevront avant le stage le programme définitif et les indications pratiques.

Les inscriptions sont à envoyer à : lydwine.scordia@univ-rouen.fr
Grâce aux ADSM et au GRHis (Groupe de recherche d’histoire, université de Rouen Normandie), les déjeuners des cinq journées du Stage d’initiation seront pris en charge, ainsi que la distribution d’un manuel sur Le Tabellionage normand. Nous vous demandons cependant une participation forfaitaire de 20 € aux frais d’organisation, à envoyer lors de la confirmation d’inscription. Une attestation de présence sera délivrée en fin de stage et un exercice à faire tiendra lieu de rapport de stage (dans le cadre du Master : 40h/120h)

Emploi d’enseignant-chercheur contractuel (ECER) en « Histoire du Moyen Âge (Occident et/ou Orient), Ve-XVe siècle »

Ce poste est à pourvoir à l’Université d’Angers à compter du 1er octobre 2020, pour 11 mois. Le poste sera publié sur le site de l’Université à partir du 20/07/2020. Les candidats doivent être titulaires d’un doctorat. Ils déposeront leur candidature via le site de l’Université d’Angers du 20/07/2020 au 23/08/2020. Pour tout renseignement, contacter Thomas DESWARTE (thomas.deswarte@univ-angers.fr).

Stage d’initiation au manuscrit médiéval, IRHT

Ouverture des inscriptions au stage d’initiation au manuscrit médiéval. Depuis 1989, l’IRHT organise un stage annuel d’initiation au manuscrit médiéval, destiné aux étudiants de Master I et II (non professionnel sauf professionnalisation dans le domaine des manuscrits) et thèse en lettres, en philosophie, en histoire (notamment de l’enluminure). Le stage se tiendra cette année du lundi 2 au vendredi 6 novembre 2020 au Campus Condorcet et dans Paris. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 30 septembre 2020. Pour des raisons matérielles, nous sommes contraints de limiter le nombre des participants. Il y aura donc une sélection en fonction des sujets et de l’ordre d’inscription. Les stagiaires sont répartis par groupes de spécialité (sources d’archives, latinistes, historiens de l’art, hébraïsants, hellénisants, arabisants). Les séances ne comprennent ni apprentissage de la paléographie, ni exercice de lecture.
Pour plus d’informations, consulter la page de description du stage d’initiation.

Appel à candidature pour une thèse financée en Histoire / Histoire de l’Art du Moyen Âge à l’Université Côte d’Azur : Production, vie et transformation des images dans l’Europe angevine (XIIIe-XVe siècle).

Direction : Rosa Maria Dessì (UCA) et Vinni Lucherini (Università degli Studi di Napoli Federico II).
Date limite de dépôt des candidatures : 31 août 2020.
Descriptif du sujet et modalités de candidature :
https://www.cepam.cnrs.fr/actualite/appel-a-candidature-pour-une-these-financee-uca-eur-creates-realisee-au-cepam/.

Soutenances

Charlotte Pichot, agrégée, ATER à l’Université de Poitiers, « Les femmes du Centre-Ouest de la France et la violence dans les sources judiciaires de la fin du Moyen Âge ». Codirection : Martin Aurell, Université de Poitiers, Isabelle Mathieu, Université d’Angers. Jury : Claude Gauvard, Université de Panthéon Sorbonne, Sara McDougall, John Jay College of Criminal Justice (New York), Didier Lett, Université de Paris-Diderot, Louis de Carbonnières, Université de Lille. Le 27 novembre 2020, à 14 heures, salle René Crozet, CESCM, Université de Poitiers, 24 rue de la Chaîne.

Vincent Puech a soutenu un dossier d’habilitation à diriger des recherches Elites, empereurs et espaces dans le monde byzantin, comprenant un mémoire inédit Les élites de cour de Constantinople (450-610) : une approche prosopographique des relations de pouvoir. La soutenance a eu lieu le 4 juillet 2020 à l’EPHE devant un jury composé de Mme Bernadette Cabouret (professeur à l’Université de Lyon 3), M. Jean-Michel Carrié (directeur d’études émérite à l’EHESS), M. Jean-Claude Cheynet (professeur émérite à Sorbonne Université), M. Denis Feissel (directeur de recherches émérite au CNRS et directeur d’études honoraire à l’EPHE), M. Avshalom Laniado (Associate Professor à l’Université de Tel-Aviv), Mme Catherine Saliou (directrice d’études à l’EPHE et professeur à l’Université de Paris 8, garante) et M. Constantin Zuckerman (directeur d’études à
l’EPHE).

Amicie Pélissié du Rausas, ENS, agrégée, Fondation Thiers, ATER à l’Université de La Rochelle, « De guerre, de trêve et de paix. Les relations franco-anglaises de la bataille de Taillebourg à la paix de Paris.» Codirection : Martin Aurell, Université de Poitiers, David Carpenter, King’s College (Université de Londres). Jury : Frédéric Boutoulle, Université de Bordeaux-Montaigne, Frédérique Lachaud, Sorbonne-Université, Stéphane Péquignot, EPHE (Paris), Nicholas Vincent, Université de Norwich. Le 20 novembre 2020, à 14 heures, salle René Crozet, CESCM, Université de Poitiers, 24 rue de la Chaîne.

Parutions

L’archéologie au village. Le village et ses transformations du Moyen Âge au premier cadastre, (Actes du colloque des 20 – 22 septembre 2017, Palais des Rois de Majorque – Perpignan), Textes réunis par Aymat Catafau et Olivier Passarrius, Tome 36 – N° spécial – Archéologie du Midi Médiéval, mars 2020.

Martin Aurell, Gregory Lippiatt et Laurent Macé (éd.), Simon de Montfort († 1218) : le croisé, son lignage et son temps. (Actes du colloque de Poitiers, 3-4 mai 2018), Turnhout, Brepols, 2020, (col. « Histoires de famille »), 286 p.

Claude Denjean, Les juifs et les pouvoirs. Des minorités médiévales dans l’Occident méditerranéen (XIe-XVe siècles), Préface de Danièle Iancu-Agou, Paris, Cerf Patrimoines, 2020 (Nouvelle Gallia judaica, 11).

Yves Henigfeld, Philippe Husi, Fabienne Ravoire (dir.), L’objet au Moyen Âge et à l’époque moderne : fabriquer, échanger, consommer et recycler, actes du XIe congrès international de la Société d’Archéologie médiévale, moderne et contemporaine (Bayeux, 28-30 mai 2015), Caen : Publications du Craham / Série antique et médiévale – Presses universitaires de Caen, 2020, 456 p. : ill.

Noëlle Deflou-Leca, François Demotz (dir.), Établissements monastiques et canoniaux dans les Alpes du nord (Ve-XVe siècle), Rennes, PUR, 2020 (art & société). 

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

The Battle Conference for Anglo-Norman Studies 2020: a virtual ‘workshop’: Friday July 24th 2020 – hold the date!

It was a great shame that the 2020 Battle Conference, due to be hosted at the magnificent John Rylands Library at Manchester, had to be cancelled due to Covid 19. Initially, the Allen Brown Memorial Trust decided against attempting to hold the conference virtually, but in the last couple of months, the scholarly community has got used to virtual events, in the absence of any other, and we have decided to hold a slimmed-down virtual Battle 2020 after all. The Trust is very grateful to Dr Charles Insley of Manchester University who has offered to host it on the Manchester University platform. Virtual Battle 2020 will take place on the afternoon of Friday 24th July, between 3pm and 6pm British Summer Time. Some of the original speakers will not be able to take part, but we are delighted that seven of them will be able to, and have agreed to present very condensed versions of their original papers in a sort of virtual workshop. 

Programme (final details to be confirmed):
3pm. Brief welcome: Professor Emeritus Lindy Grant, Chair Allen Brown Memorial Trust.
Followed by three 15 minute papers and a short discussion:
Prof. Rick Barton (University of North Carolina), ‘Distraint, Interdict, and the Inquest: Competing Lordships in Early Thirteenth-Century Le Mans’
Dr Gabriele Passabi (Cambridge: Proxime Accessit of the Marjorie Chibnall Essay Prize) ‘Fitting the missing tile’: universal chronicle-writing and the construction of the Galfridian past in the Continuatio Ursicampina’
Dr Max Lieberman (University of Zurich), ‘Knightings in the twelfth and thirteenth centuries: a new approach’
4pm Virtual tea-break
4.30: Chair: Professor Stephen Church, Director, Battle Conference
Four 15 minute papers followed by discussion: to finish at 6pm:
Dr Gareth Williams, (The Christine Mahaney Memorial Lecture) ‘The coinage of Harold II in the light of the Chew Valley hoard’
Dr Hannah Boston (Winner of the Marjorie Chibnall Essay Prize): ‘Change and continuity: multiple lordship in post-Conquest England’
Dr Charlie Insley (University of Manchester), ‘Between the Ribble and the Mersey: Lancashire before Lancashire and the Irish Sea World’
Prof. Laura Gathagan (SUNY Cortland), ‘Audi Israel: Pentecost, apostolic authority and the royal inauguration of Mathilda of Flanders’

Registration will be free, and will be through the University of Manchester website. We look forward to welcoming you to this virtual event, which will, we hope, provide intellectual stimulation and virtual collegiality in this time of plague, and will act as an appetiser for the 43rd volume of Anglo-Norman Studies which will appear in time for the next – and actual – Battle Conference.

Appels à communication/contribution

Colloque “Espaces à saisir : interstices et communs urbains”

Dans le cadre de l’axe « villes et études urbaines » de la Maison des sciences de l’Homme Val-de-Loire, un groupe de chercheuses et chercheurs relevant de différentes disciplines et de plusieurs laboratoires se propose d’organiser un colloque international intitulé « Espaces à saisir : Interstices et communs urbains ». Le but de ce colloque consiste à échanger sur les méthodes et les cadres théoriques dont les différentes disciplines de sciences humaines et sociales disposent pour étudier ces espaces, en alternant conférences plénières et sessions thématiques. Toutes les villes, depuis leur origine, comprennent des lieux ambigus, à la fonction ou au statut incertains ; des lieux qui brouillent et questionnent les limites instituées, interrogent la distinction public/privé, le rapport centre/périphérie. L’étude de la « fabrique » de la ville se focalise sur les processus de production formelle, orchestrés par les pouvoirs publics. Elle s’intéresse peu aux espaces interstitiels, périphériques, délaissés, disqualifiés, en attente d’assignation et aux processus d’appropriation collective dont ils peuvent être l’objet. Ces lieux méritent pourtant notre attention. Qu’ils soient vides ou occupés, bâtis ou non, ces lieux sont convoités, menacés, occupés… Ils peuvent (re)devenir communs ou cesser de l’être. Espaces à prendre, ils sont donc aussi à saisir intellectuellement. Car ces lieux participent depuis toujours à la transformation des villes et invitent à porter sur elles un regard attentif aux dynamiques informelles, aux régulations qui procèdent de l’usage, mais aussi à des processus d’institutionnalisation qui échappent à l’Etat. Ils sont aussi une voie heuristique pour confronter les regards disciplinaires relatifs à la ville : approches historique, sociologique, géographique, juridique, littéraire, philosophique…
Plus d’informations : https://espacesasaisir.sciencesconf.org/.

Appel à contribution : AMAES

L’AMAES est une association composée de chercheurs et d’enseignants spécialistes de l’histoire médiévale anglaise. Notre revue scientifique, Études Médiévales Anglaises (EMA), paraît deux fois par an. Vous trouverez en PJ la présentation de nos deux derniers numéros. Vous pouvez contribuer à nos prochains numéros en soumettant vos articles : https://amaes.jimdofree.com/publications-de-l-amaes/notre-journal-ema/soumettre-un-article/.

Report de la journée d’études sur les « cathédrales en feu », au mercredi 14 octobre 2020 à l’INHA (salle Vasari) de 9h30 à 17h.

Voir ici le programme détaillé et ici l’affiche.

Appel à communication : Les formes de réglementation des métiers. 4e journée d’études internationales, « Les inscriptions spatiales de la réglementation des métiers. (Moyen Âge et époque moderne) », 10-12 juin 2021

À la suite des trois rencontres de 2017, 2018 et 2019, l’enquête sur Les formes de réglementation des métiers dans l’Europe médiévale et moderne se poursuit pour un quatrième et dernier colloque international sur la dimension spatiale des normes professionnelles. Si l’Europe au sens large a été choisie comme point de départ, des contributions pourront envisager l’apport d’autres aires culturelles ou d’expériences coloniales… Pour rappel, la réglementation est envisagée ici comme processus, depuis l’élaboration de règles jusqu’à leur mise en application, sans se limiter aux formes écrites et stabilisées des statuts, ni aux organisations de type corporatif : les ordonnances princières ou municipales, la jurisprudence ou les coutumes non-écrites peuvent faire partie de cet encadrement normatif des professions, de même que des groupements non institués peuvent se régler à travers la fabrication ou l’écoulement de tel ou tel produit.
La diffusion et l’ancrage spatial de ces différents types de droits dans les sociétés médiévales et modernes est donc à interroger à plusieurs échelles, du périmètre souvent débattu des associations de métiers locales jusqu’aux normes valables dans des territoires ou des réseaux plus vastes, comme la législation sur les prix et salaires adoptée par plusieurs royaumes à partir de la fin du XIIIe siècle, les hanses, l’inspection des manufactures, les compagnonnages…
1/ Comment se construisent les espaces juridiques : par polarisation autour d’un texte ou d’un acteur appliquant des normes non écrites, par délimitation de frontières spatiales, ou selon d’autres modalités ? Dans quelle mesure ces espaces sont-ils reliés à ceux de juridictions, d’organisations de sociabilité (confréries…), d’entreprises (mines et carrières, chantiers, manufactures, arsenaux, sociétés commerciales…), d’aires de marché ou de réseaux économiques ? Il sera bienvenu d’aborder des espaces réputés marginaux sur le plan géographique (forêts, marais, montagnes, littoraux, mer…), ou socio-juridique (les collèges, les hôpitaux, les couvents, les quartiers privilégiés…) où des travaux récents ont mis en valeur la régulation de professions.
2/ Quelles sont les modalités de diffusion ou de concentration des normes à l’intérieur de ces espaces (publicité, renouvellement, conservation, contestation, application) ? Comment des pôles de réglementation comme les foires et marchés ou les manufactures s’articulent à des lieux inégalement contrôlés comme les boutiques, les « chambres », les faubourgs, les villages ou les espaces dits « marginaux » cités ci-dessus ? On pourra mettre l’accent sur les vecteurs concrets de répartition de la norme dans l’espace. Quels en sont les acteurs ? Quels sont les médias empruntés ? Si les sources sont parfois ténues, il semble important de replacer la formation de ces territoires réglementés dans le cadre large des circulations et communications du monde médiéval et moderne.
3/ Quelle est la circulation des normes professionnelles entre les espaces juridiques locaux ou nationaux ? Dans quelle mesure existe-t-il des modèles dont s’inspirent plus ou moins explicitement d’autres réglementations, comme cela a été suggéré pour Paris ou Barcelone par une historiographie à renouveler ? Les règles de certaines professions sont-elles empruntées ou imitées localement par d’autres activités ? Des réseaux de textes semblables rapprochent-ils des activités similaires bien qu’elles soient distantes spatialement ?
4/ Enfin, quel peut être l’apport du spatial turn, entamé dans d’autres champs historiques, quant à la réglementation des métiers ? Doit-on retenir l’espace comme producteur même d’une réglementation donnée ? En quoi la ville ou le village peuvent-ils être les supports mêmes d’une labellisation des produits, des marchandises, en lieu et place des individus ou des métiers qui les y confectionnent, qui les y vendent ? Un espace peut-il s’auto-créer par possession ou revendication d’une réglementation, autant qu’un collectif humain ?
Tous ces processus spatiaux sont dynamiques, ce qui implique de prendre en compte les conflits ou les coopérations, les dominations ou les accords, les innovations ou les restaurations qu’ils ont abrités. Cette rencontre sera aussi l’occasion de dresser un bilan du projet mené depuis 2017 sur les formes de la réglementation des métiers.
Les rencontres auront lieu du 10 au 12 juin 2021, à l’Université Versailles Saint-Quentin en Yvelines. Un dispositif de visio-conférence sera prévu en cas de restrictions sur la mobilité des participants dues aux conséquences de la pandémie de Covid-19. Les langues utilisées lors de ces journées sont le français et l’anglais. Les communications seront de 20min suivies de 10min de discussion. Si vous souhaitez proposer une communication pour cette rencontre, veuillez faire parvenir à l’adresse suivante un abstract d’environ 2500 signes (ou 400 mots) dans une de ces langues, ainsi qu’une courte biographie indiquant votre rattachement institutionnel avant le 2 novembre 2020.
Comité d’organisation de la quatrième rencontre :
Robert Carvais (CTAD – Université Paris Nanterre) ; Catherine Rideau-Kikuchi (UVSQ-DYPAC) ; Mathieu Marraud (CRH); Arnaldo Sousa Melo (Universidade do Minho); François Rivière (Université d’Évry-Val d’Essonne-LaMOP-IDHES)
Comité scientifique de l’ensemble des rencontres :
Philippe Bernardi (Paris 1-Lamop) ; Caroline Bourlet (IRHT) ; Robert Carvais (CTAD – Université Paris Nanterre) ; Maxime L’Héritier (Paris 8-ArScAn) ; Corine Maitte (Université Gustave Eiffel-ACP) ; Mathieu Marraud (EHESS-CRH) ; Judicaël Petrowiste (Université de Paris-ICT) ; François Rivière (Université d’Évry-Val d’Essonne-LaMOP-IDHES) ; Arnaldo Sousa Melo (Universidade do Minho- Lab2Pt) ; Catherine Rideau-Kikuchi (UVSQ-DYPAC) ; Jean-Louis Roch (Université de Rouen-GRHIS).

Appel à contribution : Une histoire de la concurrence : champs d’études et interprétations historiennes. Revue Cahiers de Framespa

Les Cahiers de Framespa, revue d’histoire sociale éditée par l’UMR 5136 FRAMESPA (Université ToulouseJean Jaurès/CNRS –  https://journals.openedition.org/framespa/), lancent un appel à contribution pour le dossier thématique Concurrence, portant sur l’analyse du concept et des situations de concurrences dans les différents champs de l’histoire économique, politique, sociale, religieuse et culturelle du Moyen Âge et de l’Époque moderne, qui paraîtra sous la coordination de Sandrine Victor et d’Alexandra Beauchamp en 2021.
Les historiens ne se privent pas, avec profit, de travailler des concepts contemporains et de les questionner dans leur historicité. Quelle place peut donc trouver, dans les recherches actuelles en histoire médiévale et moderne, une réflexion envisagée sous l’angle de la concurrence ? Quelles situations et quels contextes médiévaux ou modernes sont vécus ou décrits comme concurrentiels par leurs contemporains ? Quelle valeur accordent-ils aux dynamiques qu’ils engendrent ? Quels critères l’historien du XXIe siècle prend-il en compte pour considérer que la concurrence est à l’oeuvre dans la période, la situation qu’il analyse ? Concurrence, rivalités, émulation, coopétition (Le Jan, Bürher-Thierry, Gasparri- 2018) se distinguent-elles selon les situations ou procèdent-elles des mêmes mécanismes ?
Si l’emploi du terme concerne prioritairement de nos jours le champ économique, force est de constater que la concurrence s’applique et se pense aussi bien à la cour, dans le monde politique et diplomatique, mais également dans la société au sens large (course à la dot, distinctions et honneurs ; trafic de reliques et influences des paroisses ; rivalités artistiques ; concurrences symboliques…). L’acception communément retenue aujourd’hui du concept de concurrence retient plus le « fait de se trouver en opposition, le plus souvent d’intérêt dans la poursuite d’un même but, chacun visant à supplanter son rival » (2e sens défini par le dictionnaire du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, https://www.cnrtl.fr/definition/concurrence) que le « fait d’être ensemble, d’agir de concert, conjointement, à égalité dans la poursuite d’un même but » (1er sens défini par ce même dictionnaire). La rivalité, la compétition, l’émulation, qu’elles sous-tendent une appréciation positive ou négative, semblent donc aujourd’hui avoir pris le pas dans le sens donné au concept de concurrence sur les formes les plus anciennes et les premiers usages latins et vernaculaires du substantif concurren(cia) qui privilégiaient les sens de rencontre, d’accord, de convergence, que l’on trouve dans le verbe latin concurrere et qui demeurent actuellement dans l’expression française « jusqu’à concurrence de ».
Sans rejeter ni l’approche nominaliste et les enquêtes qui se centreraient sur le vocabulaire et la formulation de l’idée de concurrence au Moyen Âge et à l’Époque moderne, ni une démarche de reconstruction, qui pisterait dans les sources les critères et caractéristiques témoignant d’une forme historique de concurrence, ce dossier cherche à encourager les travaux visant à interroger le regard porté historiquement sur la concurrence, sous toutes ses formes, et ses évolutions. Dans quelle mesure, entre le Ve et le XVIIIe siècle, les formes de concurrence sont-elles dénigrées ou au contraire valorisées ? Est-ce alors un concept positif ou négatif ?
L’appréciation de la concurrence fait-elle systématiquement intervenir un critère moral ? La concurrence estelle alors interdite, rendue possible ou même encouragée ? Observe-t-on des démarches volontaires de mise en concurrence ? La concurrence a-t-elle donc une fonction sociale, économique, politique ? Quel rôle et quels discours tiennent respectivement les individus, les groupes sociaux, les états de la société, les entreprises et les pouvoirs envers la concurrence, ses différentes formes et évaluations ? Étudier la concurrence, est-ce étudier une vision de la société médiévale et moderne ?

Calendrier
Le calendrier de publication est le suivant :
-Envoi des propositions : 15 septembre 2020
Merci d’adresser un résumé en français de 500 mots, explicitant l’enjeu de l’étude proposée, son angle méthodologique et échelle d’analyse, l’espace étudié et le spectre chronologique retenu, accompagné d’une biographie de 100 mots aux adresses suivantes : sandrine.victor@univ-jfc.fr et alexandra.beauchamp@unilim.fr.
– Notifications aux auteur.e.s : 15 octobre 2020
Les propositions seront sélectionnées par les coordonnatrices du dossier et validées par le comité de rédaction de la revue.
-Envoi de l’article : 15 janvier 2021
Les articles feront l’objet d’une évaluation en double aveugle ; ils devront respecter les normes éditoriales de la revue.
-Publication septembre 2021
Coordination du Dossier : Sandrine Victor (FRAMESPA, U. Champollion d’Albi), Alexandra Beauchamp (Criham-FRAMESPA, U. de Limoges)

Appel à communication, Journées d’étude Vieillesse et pouvoir dans l’Occident médiéval. La gérontocratie à l’épreuve, Valenciennes, 2 avril 2021, Louvain-la-Neuve, mars 2022.

Bien que l’on vive en règle générale moins vieux au Moyen Âge qu’aujourd’hui, la vieillesse n’en est pas moins une réalité. Comme dans la plupart des sociétés, on y perçoit les différents âges de la vie, théorisés par certains lettrés qui, même s’ils se distinguent sur le nombre de périodes et les moments charnières, placent tous, à la fin de l’existence, la vieillesse, prélude à la mort. Si la vieillesse apparait comme l’inéluctable destinée des humains, chacun ne l’atteint pourtant pas, même si les sociétés du passé ont compté davantage de personnes âgées qu’on le pense communément. Les démographes ont en effet montré que les hommes et les femmes qui passaient le cap de l’enfance atteignaient fréquemment la cinquantaine, voire, pour certains, un âge plus avancé, même si d’une société à l’autre, la correspondance entre l’âge et la vieillesse est variable. Pour l’époque médiévale et les élites, mieux documentées, les exemples d’individus de soixante ans et plus ne manquent pas pour l’un et l’autre sexes, dans les milieux laïques comme religieux. Si l’évêque Remi de Reims (437/439-535) et le doge de Venise, Enrico Dandolo (1107-1205), s’illustrent pour avoir frisé le centenaire, ils ne doivent pas être les arbres qui cachent une forêt vénérable de dirigeants patriarches. La plupart de ces individus à la vie longue ont, en effet, participé à l’exercice du pouvoir, qu’il soit politique, religieux, social ou économique, alors qu’ils avaient atteint la vieillesse, ce qui a suscité tantôt l’admiration, tantôt la réprobation, a été considéré tantôt comme un atout et tantôt comme une source depréoccupations et de difficultés. L’objectif du projet est donc de mieux cerner les rapports, dans le discours comme dans la pratique, entre vieillesse et pouvoir, en dégageant d’une part les caractéristiques et problématiques communes, d’autre part les spécificités, qu’elles soient régionales, genrées, contextuelles ou relatives à la nature du pouvoir, et enfin les évolutions au cours de la période. Quatre approches sont plus particulièrement privilégiées. Elles seront déclinées à l’occasion de deux journées d’étude.

1. Vieux et vieilles au pouvoir dans l’Occident médiéval : démographie, stratégie et idéologie, Valenciennes, 2 avril 2021
Engagement à rendre les textes pour le 15 juin 2021, pour que l’ensemble harmonisé puisse être remis en septembre 2021 à la revue Médiévales qui a donné un accord de principe sur la publication.

1) Vieux et vieilles au pouvoir
Une première approche vise à préciser, à partir de l’analyse d’un ou plusieurs parcours individuels, comment certains individus avancés en âge en sont venus à exercer le pouvoir, et à en évaluer les causes et la fréquence. Cela implique de distinguer d’une part celles et ceux qui le détenaient de longue date et qui, par leur longévité, ont continué à l’exercer et d’autre part celles et ceux qui ont acquis un pouvoir dans une phase tardive de leur existence. Ce second cas questionne les raisons qui ont conduit à cette situation et, en particulier, la manière dont le critère de la vieillesse a été pris en considération. S’agit-il de bénéficier de l’expérience, des connaissances et de la sagesse accumulées au cours des ans, ou de compter sur une durée limitée d’exercice du pouvoir par l’individu concerné, ou encore de vouloir profiter de la sénescence pour mieux le manipuler ? Cela revient aussi à comparer les systèmes qui pratiquent l’hérédité des fonctions et ceux qui privilégient l’élection, afin d’évaluer leur rôle dans la proportion de vieux et vieilles en responsabilité et sur la durée de la période au pouvoir. Enfin, cela conduit à s’intéresser à la manière dont est perçue la situation par les contemporains : l’exercice du pouvoir par un vieux est-il accepté, souhaité ou redouté ? Et pourquoi ? Est-il perçu comme garantie de stabilité ou période de redéploiement ? Les sujets ou dépendants modifient-ils leur comportement à l’égard de l’autorité dont ils relèvent lorsque celui ou celle qui l’incarne se trouve marquépar la vieillesse ? Des modèles contradictoires viennent à l’esprit : l’Ancien Testament voit dans le grand âge un signe de la bénédiction divine, tout en déplorant que Salomon ait sombré dans l’idolâtrie du fait de ses femmes et concubines. Et que dire du Charlemagne de la Chanson de Roland, si influençable et, en définitive, voué à une impuissance pathétique ?

2) Le discours et les représentations
La deuxième approche est idéologique : elle entend préciser les modèles proposés par les différents types de sources, de manière à comprendre comment la vieillesse est perçue plus généralement dans la société, ainsi que la place et le rôle attribués à celles et ceux qui l’ont atteinte. Il importe ainsi de saisir le discours des moralistes, des diverses formes de la littérature politique (miroirs de prince, hagiographie…) et des législateurs (civils et religieux) en matière d’appréhension de la vieillesse et de ses conséquences lorsqu’elle affecte l’exercice du pouvoir. Quels aspects retiennent les uns et les autres ? Quels conseils donnent les premiers ? Quelles dispositions prennent les seconds ? Avec quelles intentions ? L’exercice du pouvoir par des individus âgés est-il possible, voire souhaitable, admiré ou critiqué, ou exclu, avec quels arguments ? Ce discours pourra être comparé avec celui qui transparaît ponctuellement dans les poèmes, les épitaphes, les lettres, les biographies ou les oeuvres littéraires, autant d’occasions de proposer des modèles et des contre-modèles, en veillant à distinguer les points de vue en fonction des destinataires de chaque oeuvre ou écrit et des intentions de chaque auteur. Il importe aussi de mettre en lumière la manière dont la documentation écrite, iconographique et archéologique met en scène la vieillesse au pouvoir, à l’occasion des cérémonies (sources narratives, ordines, règles monastiques), dans les enluminures, les peintures, les mosaïques ou les sculptures qui représentent les détenteurs et détentrices du pouvoir, mais aussi par le biais des témoignages de l’archéologie funéraire (cimetière à rangée, inhumation ad sanctos, cimetières monastiques, nécropoles familiales, mausolées) : la vieillesse est-elle un critère distinctif ? Est-elle valorisée ou dépréciée ? Comment et pourquoi ?

2. Vieux et vieilles au pouvoir dans l’Occident médiéval : une configuration particulière, Louvain-la-Neuve, mars 2022 (date à préciser)

3) La gestion pratique de la vieillesse au pouvoir
La troisième approche invite à analyser les conséquences pratiques de la vieillesse, ainsi que les adaptations auxquelles elle conduit. La vieillesse se définit par un affaiblissement des fonctions, physiques et intellectuelles, voire la perte définitive de certains moyens : comment exercer le pouvoir lorsque le vieillissement ne permet plus de combattre, de se déplacer, d’imposer physiquement son autorité, d’accomplir les gestes qui engagent, mais aussi parfois de voir, d’entendre, de lire, ou, en tous les cas, de moins en moins facilement ? Les méthodes de gouvernement, de même que les contours et le rôle de l’entourage, diffèrent-ils en fonction de la place des individus dans le cycle de la vie ? Pour celles et ceux qui ont détenu longtemps le pouvoir, observe-t-on des évolutions sur ce plan au cours de leur vie qui pourraient être liées à l’accumulation des ans, qu’il s’agisse de l’acquisition d’une plus grande maturité ou de la détérioration de certaines capacités ? Les adaptations nécessaires sont-elles prises à l’initiative de celui ou celle qui subit le vieillissement, de l’entourage plus ou moins bienveillant, ou encore des forces sociales actives qui les proposent ou les imposent au détenteur du pouvoir qui s’y soumet de plus ou moins mauvais gré ? L’attention récente portée au corps, envisagé comme objet d’étude, ainsi qu’à l’invalidité, en particulier des élites au pouvoir, propose notamment des pistes de réflexion qu’il convient de reprendre et de préciser pour les appliquer plus spécifiquement à la catégorie des individus marqués par la vieillesse.
Faut-il généraliser le modèle du prince – laïque ou religieux – vieillissant, malade, s’accrochant à divers espoirs garantissant sa survie, ce qui le conduit notamment à s’entourer de médecins, de chirurgiens, d’un personnel soignant qui obtient sa confiance et renforce à son grand dam les soupçons de suggestibilité et de favoritisme ? Il faut aussi songer à la peur de la mort, à la défiance, voire à la paranoïa dont peut faire preuve un puissant sur le déclin. Par-delà même son attitude personnelle, c’est le conseil dans son ensemble qui se voit traversé de divisions et de spéculations, et communique à toute la société politique le malaise caractéristique de ces temps d’incertitude. L’histoire et la littérature vérifient très souvent le paradigme d’une continuité naturelle entre monarque décrépit, cour éteinte et royaume languissant.

4) L’organisation de la succession
La dernière approche propose d’étudier la question de la succession, dans un contexte où la vieillesse peut laisser supposer son imminence et les enjeux favoriser toutes sortes d’entreprises. Se soucie-t-on davantage de préparer la succession lorsque celui ou celle qui détient le pouvoir commence à se faire vieux ? La résolution vient-elle de celui-ci, des bénéficiaires légitimes, de rivaux ou autres compétiteurs, de groupes de pression aux contours et d’horizons divers ? Lorsqu’elle est préparée, comment cela se traduit-il concrètement, qu’il s’agisse des acteurs, de l’officialisation ou non de la décision, du partage des tâches ou de la mise en scène du pouvoir ?
Pourquoi, dans certains cas, cela favorise-t-il des solidarités intergénérationelles, et dans d’autres, des conflits, notamment dans les groupes familiaux où ils sont encouragés par la longévité du chef de famille ? Si les études sur le pouvoir, qu’il soit politique, religieux, économique ou familial, apportent des éléments de réponse, il importe ici de se concentrer sur les successions des individus considérés comme vieux, afin de mettre en lumière la spécificité de ces situations et l’élaboration de stratégies particulières. Il s’agit, en effet, de savoir si la vieillesse peut être une raison de renoncer au pouvoir ou d’en être écarté par des rivaux. Et en cas de réponse affirmative, l’argument correspond-il à la réalité ou n’est-il qu’un prétexte destiné à donner une justification acceptable à d’autres motivations moins avouables ? Mais, après tout, certaines formes d’association ou de délégation n’ont-elles pas, à l’occasion, prévenu les tensions et permis une transition harmonieuse ?
Les propositions sont à adresser, avant le 15 septembre 2020, à : Emmanuelle.Santinelli@uphf.fr et à gilles.lecuppre@uclouvain.be
Voir l’argumentaire et le formulaire d’inscription ici.

Appel à contribution : Course on ‘Sources and Methods for the Study of Economic Inequality in Preindustrial Societies: The Iberian Peninsula (1300-1600)’, Valencia, Universidad Menendez Pelayo, 2-4 décembre 2020.

From 2 to 4 December 2020 the Universidad Internacional Menéndez Pelayo (seat of Valencia) in collaboration with Fundación CSIC (Formavanz program) will organize a short course on ‘Sources and Methods for the Study of Economic Inequality in Preindustrial Societies: the Iberian Peninsula (1300-1600)’. This activity will have a duration of 21 hours, and it provides 0.5 ECTS credits. The course is organized around three daily sessions, in the morning and afternoon. In the morning, well-known scholars in this field will be in charge of introducing several questions as to economic inequalities. Session 1 will be focused on documentary sources, while Session 2 on methods, and Session 3 on case studies. Afternoon sessions will be open to the participation of PhD candidates and recent doctors in economic history or general history who wish to present their ongoing doctoral research for discussion with the rest of the participants. PhD candidates and recent doctors interested in participating should send a formal proposal to luis.almenar-fernandez@uv.es by 30 September 2020. This should include:
➢ Short CV with contact details (1,000 characters max.)
➢ A summary of the proposal, with an incidence on the sources of analysis and the chronological and geographical scope (2,000 characters max.)
The scientific committee will select 15 proposals. The selected candidates will present their papers in 20 minutes. The scientific committee will announce the selected candidates by 15 October 2020. The matriculation fee is set at 85€, and it gives the right for an official certificate of participation and the recognition of 0.5 ECTS credits. A reduction in the fee might be applied by the UIMP for selected candidates who fulfill some particular conditions. The Sociedad Española de Estudios Medievales (SEEM) will offer up to two grants of 150€ for members of the association under 30 years old. This course is supported by the research projects Growth without development ? Wealth distribution, social mobility and political action in Mediterranean Europe, 13th-15th centuries (PGC2018-099275) and Economic inequality in Catalan and Majorcan towns in the Later Middle Ages (PGC2018-100979-B-C22). These projects are developed by the research groups CiSEM (Cultures and Societies of the Middle Ages), Refiscat (Feudal rent and taxation in late medieval Catalonia) and the Arca Comunis network for the history of Hispanic taxation.

Presentation
During the last years we have witnessed a renewed interest in wealth distribution and inequality in preindustrial societies. The economic crisis and the subsequent rise in social differences that has occurred over the last decades has been one of the main reasons why historians and economists have retaken the analysis of this phenomenon. Due to the richness of the preserved documentary sources in the Iberian Peninsula, the study of inequality and its origins has been studied also in the medieval period, being tax sources particularly useful.
In this context, this course aims to contribute to a better training of young researchers, both historians and economists, who are interested in this topic. For this purpose, scholars from various disciplines will be gathered so as to show the huge potential of the sources preserved in Iberian archives, as well as to teach suitable statistic methods for this purpose. From a historical viewpoint, we are interested in exploring the reach and limits of the first tax registries where wealth estimates were included to cover the needs of urban communities.
We will also give attention to the important possibilities provided by other type of documents (e.g. notarial, ecclesiastical ones). From an economic perspective, we will consider particularly useful the introduction of measuring methods of inequality, such as Gini coefficients, Lorenz Curves, and so on. Other analytic tools will also be taught, as well as their particularities to approach historical societies. To sum up, this course will show which documentary sources allow estimating wealth distribution between the 14th and the 16th centuries, as well as a method to help starting researchers in the systematic exploration of such registries and the making of data series for statistical treatment.
Information and contact
luis.almenar-fernandez@uv.es
esther.tello@uv.es

Varia

Lettre d’information de l’IRHT, juin 2020

Retrouvez le contenu ici.

Dernières nouveautés et mises à jour proposées par le programme CBMA (Corpus de la Bourgogne du Moyen Âge)

– La base de données diplomatique, contenant plus de 29 000 textes dont 27 000 lemmatisés, est interrogeable sous Philologic4 (https://philologic.lamop.fr/cbma/), sous TXM (http://www.cbma-project.eu/bdds2/labase-sous-txm.html) et sous NoSketchEngine (https://nosketch-engine.lamop.fr/run.cgi/first_form).
– La base de données épigraphique, contenant plus de 1 400 inscriptions, est interrogeable sous Philologic4 (https://philologic.lamop.fr/epigraphie/).
– La base de données hagiographique, contenant plus de 300 textes hagiographiques, est interrogeable sous Philologic4 (https://philologic.lamop.fr/hagiographie/).
– Les ressources cartographiques ont été mises à jour (http://www.cbma-project.eu/carto.html), ainsi que la GoogleMap des éditions et documents numérisés (https://www.google.com/maps/d/viewer?mid=1pydY4PzfO3zuLOZrYtGnlyAsM_g&msa=0&dg=feature&ll=47.30324748428621%2C4.039380000000068&z=8).
– Suite à l’annulation de la journée d’étude « Des applications aux manuscrits. Expériences de transcriptions automatiques de manuscrits et développements du Corpus Burgundiae Medii Aevi », les communications d’E. Magnani, A. Menudier, H. Regazzi et C. Rey sont disponibles et téléchargeables sous différents formats texte et video (http://www.cbma-project.eu/publications/les-rencontres-cbma.html).

De nouveaux textes sont disponibles au téléchargement sur la page « Autres textes » (http://www.cbma-project.eu/%C3%A9ditions/autres-textes.html) :
Ordo cluniacensis per Bernardum (Coutumier clunisien du moine Bernard, vers 1080), éd. Marquard Herrgott, Vetus disciplina monastica, Paris, 1726, p. 134- 364.
Vie de Garnier, prévôt de Saint-Étienne de Dijon, éd. Jean-Luc Chassel, Vie de Garnier, prévôt de SaintÉtienne de Dijon. Étude, texte et traduction, Asnière-sur-Seine, chez l’auteur, 1993, p. 124-172.
Martyrologe de Marcigny (fin XIe siècle) (Martyrologe d’Adon abrégé) – éd. Regina Hausmann, Das Martyrologium von Marcigny-sur-Loire. Edition einer Quelle zur cluniacensischen Heiligenverehrung am Ende des elften Jahrhunderts (Hochschulsammlung Philosophie, Geschichte 7), Freiburg, 1984, p. 32-113.
– Falcon de Tournus, Chronique – Texte latin du manuscrit 1 de la Bibliothèque municipale de Tournus, traduction par François Bougard et Dominique Poirel, révision de l’édition de René Poupardin, Monuments de l’histoire de Saint- Philibert (Noirmoutier, Grandlieu, Tournus) publiés d’après les notes d’Arthur Giry, Paris, 1905 (Collection de textes pour servir à l’étude et à l’enseignement de l’histoire), p. 71-106.
Retrouvez également les cartulaires et registres de comptes numérisées sous Mirador (https://manuscrits.cbmaproject.eu/), ainsi que les textes sous formats TXT, DOC, PDF ou XML (http://www.cbma-project.eu/%C3%A9ditions.html).

Lancement d’une nouvelle collection publiée par Brepols : Rome and After in Central and Eastern Europe (RomA).

Cette collection multilingue (anglais, français, allemand, italien et espagnol) et interdisciplinaire propose un espace de réflexion passionnant pour la recherche en archéologie, en histoire et en histoire de l’art du monde danubien et des Balkans centraux. Couvrant une période qui commence à la fin du IIIe siècle avant J.-C., avec l’expansion orientale de l’Empire romain et la conquête de l’Illyrie, et se poursuivant jusqu’à la confirmation des hégémonies « barbares » dans les Balkans centraux au VIIIe siècle après J.-C., la collection RomA encourage la publication de recherches innovantes dans une partie du monde qui a subi et qui a été au coeur de nombreuses évolutions et changements majeurs. Les volumes de la collection seront donc d’intérêt à la fois pour les romanistes et pour les spécialistes des mondes protobyzantin et altomédiéval. Le vaste cadre géographique de la collection couvre une zone comprenant les provinces danubiennes de l’Empire romain, de l’actuelle Allemagne méridionale à la Roumanie orientale (d’ouest en est: Rhétie, Norique, Pannonie, Mésie supérieure, Dacie et Mésie inférieure), ainsi que les provinces voisines des Balkans centraux (Dalmatie, Macédoine et Thrace), mais les études qui explorent des contacts culturels plus larges avec les régions environnantes, notamment l’Italie, l’Épire, l’Achaïe et la Chersonèse Taurique sont également encouragées.
Pour plus de détails voir ici, ainsi que le site Internet : https://danubius.huma-num.fr/collection-roma/.

Tribune dans le JDD

Appel des archivistes, juristes et historiens à Edouard Philippe, le 20 juin 2020, à lire ici ou là.

Les historiens et leur bibliothèque.

Le groupe BIBLHIS lance une enquête sur les bibliothèques d’historiennes et d’historiens. Celle-ci concerne l’ensemble de la communauté des chercheurs et chercheuses en histoire, quels que soient leur spécialité, leur statut, etc.
Pour y participer : https://biblhis.hypotheses.org/489.