Lettre de la SHMESP n°125 (déc. 2021 – janv. 2022)

Vie de la société

Nous vous invitons à ne plus utiliser l’adresse free (shmesp@free.fr) devenue obsolète pour communiquer avec la Société, mais les adresses suivantes, en fonction des besoins :

 

secretariat@shmesp.fr
tresorier@shmesp.fr
webmaster@shmesp.fr

 

  • Prise de position du COSSAF : La France doit organiser une conférence internationale sur l’attractivité des carrières académiques en Europe.

 

La Présidence Française du Conseil de l’Union Européenne, moment fort de la vie politique de notre pays, se déroulera dans le contexte sans précédent d’une pandémie mondiale, et de la multiplication de défis demandant à la fois des réponses urgentes et des adaptations structurelles importantes des sociétés des états membres. Il faut pour cela un investissement fort de l’Europe dans les domaines de la recherche et de l’enseignement supérieur.

 

Le programme actuel de la présidence française dans ce secteur met en avant des aspects institutionnels importants comme la mise en réseau des universités européennes, ou la promotion de normes dans le domaine de la propriété intellectuelle. Il néglige néanmoins un point qui semble crucial au Collège des Sociétés Savantes Académiques : la nécessité d’assurer l’attractivité des carrières de recherche académique pour les jeunes européennes et européens, sans laquelle il ne peut y avoir de souveraineté européenne sur le long terme.

 

Vous trouverez donc ici une prise de position de 49 sociétés savantes françaises en soutien à la proposition de l’ancien Président du Conseil Européen de la Recherche, Jean-Pierre Bourguignon, d’organiser une conférence internationale sur l’attractivité des carrières académiques en Europe. Les signataires représentent plusieurs dizaines de milliers de chercheuses, chercheurs et enseignant.e.s du supérieur travaillant dans un vaste spectre disciplinaire couvrant les arts et lettres, les sciences sociales, les sciences de la vie, la physique et la chimie, l’informatique, les mathématiques et les sciences de l’ingénieur. 

 

Le texte joint a été envoyé le 15 janvier 2022 à Frédérique Vidal, Ministre de l’ESRI, Anne Laude et Benoît Delaunay, conseillers ESR du Président et du Premier Ministre et à Cédric Villani, Président de l’OPECST, avec copie pour information à Antoine Petit, PDG du CNRS, et Manuel Tunon de Lara, président de la CPU (maintenant France Universités, FU), et pour diffusion à l’AEF, au Monde, à Libé et au Figaro.

  • Constitution de la Commission de jeunes chercheurs

Lors de la dernière AG, il a été décidé de constituer au sein de la SHMESP une commission de jeunes chercheurs. Composée de 7 à 10 membres, représentatifs des différents territoires et profils (doctorants avec ou sans contrat, post-doc, en poste dans le secondaire ou hors de l’enseignement et de la recherche), elle aura pour première mission, en dialogue avec le bureau, de porter la défense et la promotion du doctorat auprès des instances ministérielles et rectorales. Lieu d’échanges et de recueil d’expériences, elle visera à la constitution progressive d’un réseau soucieux de la valorisation des compétences transversales dans des parcours professionnels réussis, académiques ou hors enseignement et recherche.

Les membres intéressés sont invités à contacter Isabelle Guyot-Bachy isabelle.guyot-bachy@univ-lorraine.fr

 

Postes, bourses et contrats doctoraux

Nous vous invitons à nous communiquer les annonces de postes, stages et bourses dès que vous en avez connaissance afin d’en assurer la diffusion la plus rapide possible. Elles sont postées, aussitôt qu’elles parviennent au secrétariat général de la SHMESP, sur notre page Facebook (Shmesp – Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur), notre compte Twitter (@shmesp) et sur notre site, où nous vous invitons à les consulter.

  • École Française d’Athènes

Le concours de recrutement des membres scientifiques de l’École française d’Athènes est ouvert. Pour l’année 2022-2023, dix postes de membre de l’École française d’Athènes seront vacants ou susceptibles d’être vacants à compter du 1er septembre 2022.

 Vous trouverez ici le détail de l’appel à candidatures. Les dossiers doivent être déposés avant le 1er février 2022.

  • Bourses du Centre Culturel Irlandais 

Le Centre Culturel Irlandais annonce l’ouverture du programme de recherche 2022 sur ses fonds patrimoniaux. Des bourses sont à pourvoir entre juin et septembre 2022. Elles s’adressent aussi bien aux étudiants, doctorants, chercheurs, professeurs, archivistes qu’aux restaurateurs…

Date limite des candidatures : 31 janvier 2022.

 Voir tous les renseignements.

 

  • Contrat post-doctoral Marie Curie Fellow, ANR Casimodo, Université du Mans

L’ANR Casimodo sur les bois de Notre-Dame recherche un.e. post-doctorant.e. historien.ne Marie Curie Fellow pour travailler sur les archives parisiennes (dépouillement de comptes et aide à la relecture de cartulaires, XIe-XIIIe s.). Date limite de candidature : 15 mars 2022. Voir les renseignements complémentaires sur le site Euraxess.

  • Bourses Mabillon

les « Bourses Mabillon » sont attribuées chaque année par la société du même nom à de jeunes chercheuses et chercheurs pour soutenir les études relevant de son secteur d’activité (histoire religieuse et monastique, toutes périodes confondues). 

Les bourses d’un montant de 500 à 1 000 €, sont destinées à apporter une aide financière à des recherches dans les archives et bibliothèques, notamment pour la préparation d’articles. Elles sont  attribuées à des chercheuses ou chercheurs préparant le doctorat ou titulaires de celui-ci depuis moins de quatre ans à la date de candidature. 

Les dossiers de candidature, rédigés en français, sont à adresser avant le 31 janvier à la Société (aux deux adresses suivantes :
stella.querol@cnrs-orleans.fr et sebastien.barret@cnrs-orleans.fr).

Ils comporteront :

  1.    Un curriculum vitae de la candidate ou du candidat, incluant une 
    liste de ses travaux et publications antérieurs ;
    b.    Une note de présentation du projet pour lequel elle ou il 
    sollicite une bourse (max. 5000 signes) ;
    c.    Une évaluation des coûts prévus pour la réalisation du projet ;
    d.    Une attestation du directeur de thèse ou d’une personnalité 
    scientifique appuyant le projet.

Les bénéficiaires d’une bourse fourniront à la Société (mêmes adresses que les dossiers de candidature), avant le 31 janvier suivant la date d’attribution, un compte rendu scientifique et financier d’utilisation de la somme allouée. Ils sont invités à accorder une priorité à la Revue Mabillon pour publier une étude éventuellement issue des travaux financés par la bourse. Cet article sera soumis aux procédures ordinaires d’évaluation en vigueur pour les textes proposés à la Revue, qui pourra ou non le retenir.

  • Appel à candidature à chercheurs invités

Appel à candidature à chercheurs invités dans le cadre du Projet ERC Advanced Grant AGRELITA n° 101018777, « The reception of ancient Greece in pre-modern French literature and illustrations of manuscripts and printed books (1320-1550): how invented memories shaped the identity of European communities », dirigé par Catherine Gaullier-Bougassas (Université de Lille). Les candidatures sont attendues pour le 1er mai 2022. Toutes les informations se trouvent dans les documents ci-joints (en français ou en anglais)

  • Campagne d’allocations de thèse du ministère des armées 2022

La Direction des patrimoines, de la mémoire et des archives a lancé la campagne d’allocations de thèse 2022. Tous les renseignements (règlement, dossier candidature) sont accessibles ici.

 

  • Responsable du service des publications, Casa de Velázquez

 Vous trouverez ci-dessous un lien permettant de visualiser le profil de poste actuellement ouvert, relatif au recrutement d’un(e) responsable du service des publications de la Casa de Velázquez.

https://www.casadevelazquez.org/fileadmin/fichiers/accueil/Offres_d_emploi/RESPONSABLE_DU_SERVICE_DES_PUBLICATIONS_bis.pdf

 

Soutenances

 

Nous invitons nos collègues à nous signaler les soutenances de thèses et d’habilitation programmées afin que nous puissions contribuer à leur annonce, ainsi que celles qui se sont tenues au cours de l’année 2020 pour qu’elles figurent sur le site de la SHMESP.

Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr

  • Thomas Lacomme a soutenu publiquement sa thèse de doctorat en Histoire médiévale intitulée « La collégiale Saint-Étienne de Troyes : de la création comtale à la puissance champenoise (1152-1158 – 1314) », préparée à l’École pratique des hautes études sous la direction de Laurent Morelle , le 3 décembre 2021 à 14h00 à la Maison des Sciences de l’Homme, salle 01, 54 boulevard Raspail, 75006 Paris.
  • Le jury était composé de Paul Bertrand (U. catholique de Louvain), Olivier Guyotjeannin (École nationale des chartes), Anne Massoni (U. de Limoges), Olivier Mattéoni (U. Paris-I Panthéon-Sorbonne), de Brigitte Meijns (KU Leuven), Laurent Morelle (École pratique des hautes études) et Catherine Vincent (U. Paris-Nanterre), membres du jury.
  • Nathalie Crouzier-Roland a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « Mémoires écrites et politiques documentaires des villes l’Aquitaine  sous obédience anglaise (XIIIe-XVe siècle) », réalisée à l’Université de Bordeaux Montaigne, sous la direction de Frédéric Boutoulle, le samedi 18 décembre 2021.
  • Le jury était composé d’Isabelle Bretthauer (Archives Nationales) ; Pierre Chastang, (U. Paris-Saclay) ; Hélène Debax (U. Toulouse Jean Jaurès) ; Sandrine Lavaud (U. Bordeaux-Montaigne) et Agnès Vatican (Archives Départementales de la Gironde).
  • Pierre-Bénigne Dufouleur, membre de l’École française de Rome, a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « Léguer sans fils, hériter sans père. Transmission et légitimation du pouvoir chez les cardinaux du Quattrocento », sous la direction de Mme Élisabeth Crouzet-Pavan, le samedi 27 novembre 2021 à Sorbonne Université. Le jury était composé d’Étienne Anheim, directeur d’études à l’EHESS, Cécile Caby, professeur d’histoire médiévale à Sorbonne Université, Sandro Carocci, professore ordinario di storia medievale à Roma Tor Vergata, Élisabeth Crouzet-Pavan, professeur d’histoire médiévale à Sorbonne Université, Clémence Revest, chargée de recherche au CNRS et Ilaria Taddei, professeur d’histoire médiévale à l’Université de Grenoble Alpes.
  • Nicolas Tatessian, a soutenu sa thèse de doctorat intitulée « Les femmes arméniennes : représentations, rôles et pouvoirs à travers les colophons de manuscrits arméniens (1064-1375) », le vendredi 17 décembre 2021 à l’Université de Montpellier 3. Le jury était composé d’Isabelle Augé, Professeur, Université Paul Valéry Montpellier 3 (Directrice) ; Patrick Donabédian, Maître de Conférence HDR émérite, Aix-Marseille Université (Directeur) ; Julien Loiseau, Professeur, Aix-Marseille Université ; Ioanna Rapti, Directrice d’études, EPHE Paris.
  • Audrey Caire a soutenu sa thèse de doctorat en histoire intitulée : L’Émergence d’une nouvelle culture alimentaire dans le discours des élites (Iraq, Ie-IVe/VIIe-Xe siècle), le mercredi 19 janvier 2022 au Centre Panthéon, 12 place du Panthéon 75005 Paris, devant un jury composé de Abdallah Cheikh-Moussa, Professeur émérite de littérature arabe, Sorbonne Université, Anne-Marie Eddé, Professeur émérite en histoire médiévale, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne (directrice de thèse), Bruno Laurioux, Professeur en histoire médiévale, Université de Tours, Manuela Marin, Directrice de recherche émérite, C.S.I.C. et Mathieu Tillier, Professeur en histoire de l’Islam médiéval, Sorbonne Université.
  • Stéphanie Pirez-Huart a soutenu le vendredi 28 janvier 2022 à 14h à l’Université de Valenciennes sa thèse : Par-delà les murailles. Valenciennes et son plat-pays à la fin du Moyen Âge : dynamiques territoriales et relations socio-spatiales. Présidente du jury : Emmanuelle Santinelli, professeure des Universités en Histoire médiévale. Université Polytechnique Hauts-de-France, CRISS. Rapporteurs : Gilles Lecuppre, professeur des Universités en Histoire médiévale. Université Catholique de Louvain, IACCHOS et Tim Soens, professeur des Universités en Histoire médiévale. Université d’Anvers, Centre for Urban History. Examinateurs, examinatrices : Christelle Balouzat-Loubet, maîtresse de Conférences en Histoire médiévale. Université de Lorraine, CRUHL; Yves Junot, maître de Conférences en Histoire moderne. Université Polytechnique Hauts-de-France, CRISS . Directrice de thèse : Corinne Beck, professeure des Universités en Histoire et Archéologie médiévales. Université Polytechnique Hauts-de-France, CRISS.
  • Laurent Jégou (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne/LaMOP) a soutenu le samedi 22 janvier à 14h son Habilitation à Diriger les Recherches, intitulée « Autorité et légitimité au haut Moyen Âge. Une anthropologie de l’action collective ». Le dossier d’HDR est composé de trois parties : un rapport de synthèse, un dossier de publications, un mémoire inédit intitulé « La mécanique conciliaire à l’époque carolingienne (742-888) ». Elle a été soutenue devant un jury composé de François BOUGARD (CNRS-IRHT), Geneviève BÜHRER-THIERRY (garante, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Régine LE JAN (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Florian MAZEL (Université Rennes 2), Steffen PATZOLD (Université de Tübingen).
  • Pierre Savy (École française de Rome-université Gustave-Eiffel) soutiendra son habilitation à diriger les recherches le 16 février 2022, à 14 h, dans la salle des thèses de l’université d’Avignon, devant un jury composé de M. Guido Castelnuovo (Avignon Université), garant, Mme Isabella Lazzarini (Università degli Studi del Molise), M. Olivier Mattéoni (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Mme Marilyn Nicoud (Avignon Université), Mme Claire Soussen (Université du Littoral Côte d’Opale) et M. Giacomo Todeschini. Intitulée Pouvoir princier, société politique et communautés juives dans l’Occident du bas Moyen Âge, elle est composée d’un mémoire de synthèse, d’un mémoire inédit intitulé Les politiques princières à l’égard des Juifs en Italie du Nord (1370-1520) et d’un recueil de publications.

Parutions

  • Martine Charageat, Elisabeth Lusset et Mathieu Vivas (dir.), Les espaces carcéraux au Moyen Âge, Bordeaux, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine, 2021, https://una-editions.fr/les-espaces-carceraux-au-moyen-age/
  • Laurent Feller, Paolo Grillo et Moglia Maddalena (éd.), Donne e povertà nell’Europa mediterranea medievale, Rome, Viella, 2021.
  • Les Cahiers de Fanjeaux, la collection de référence sur l’histoire religieuse du Midi médiéval, sont désormais accessibles sur le portail de Persée à l’adresse suivante : https://www.persee.fr/collection/cafan. Seuls les 23 premiers numéros (1966-1988) et les volumes 29-33 (1994-1998) sont pour l’instant consultables mais le reste de la collection suivra dans les mois qui viennent. 
  • Cécile Caby, Un éloge de Camaldoli pour Pierre le Goutteux. La Heremi descriptio de Ludovicus Camaldulensis monacus, Florence : Firenze University Press, 2021 (Fragmentaria. Studi di storia culturale e antropologia religiosa, 4). 112 p. https://fupress.com/catalogo/un-eloge-de-camaldoli-pour-pierre-le-gouteux/7114. Disponible gratuitement en ligne (e-ISBN: 978-88-5518-453-3) DOI: 10.36253/978-88-5518-453-3. Print on demand ISBN 978-88-5518-451-9 ; € 13,90
  • Espacios comunales, identidades y dominio social en la Europa del Sur medieval (siglos VI-XIII) Italia y el Noroeste de la Península Ibérica, Mélanges de la Casa de Velázquez, n° 51-2, 2021, 329 p. Sommaire et renseignements complémentaires.
  • A Companion to Byzantium and the West, 900-1204, éd. N. Drocourt et S. Kolditz, (Brill’s Companion to the Byzantine World, vol. 10), Leyde-Boston, 2021.
    https://brill.com/view/title/60880
  • Martine Charageat, Élisabeth Lusset, Mathieu Vivas dir.,  Les espaces carcéraux au Moyen Âge, Pessac, Ausonius Éditions, 2021, disponible intégralement en ligne https://una-editions.fr/les-espaces-carceraux-au-moyen-age/
  • Isabelle Poutrin et Élisabeth Lusset dir., Dictionnaire du fouet et de la fessée. Corriger et punir, Paris, Puf, 2022.
    https://www.puf.com/content/Dictionnaire_du_fouet_et_de_la_fess%C3%A9e_Corriger_et_punir
  • Élisabeth Malamut et Mohamed Ouerfelli (dir.), De la guerre à la paix en Méditerranée médiévale. Acteurs, propagande, défense et diplomatie, Aix-en-Provence, Presses Universitaires de Provence (coll. Le temps de l’histoire), 2021, 272 p.
  • Véronique Blanc-Bijon, Jean-Pierre Bracco, Marie-Brigitte Carre, Salem Chaker, Xavier Lafon, Mohamed Ouerfelli (dir), L’Homme et l’Animal au Maghreb de la Préhistoire au Moyen Âge. Exploration d’une relation complexe, Aix-en-Provence, Presses universitaires de Provence (coll. Archéologies méditerranéennes), 2021, 457p.
  • Anne Motta, Eric Hassler (dir.), Noblesses et villes de cour en Europe (XVIIe-XVIIIe). La ville de résidence princière, observatoire des identités nobiliaires à l’époque moderne, Rennes, PUR, 2022. Sommaire et fiche technique de l’ouvrage ici : https://pur-editions.fr/product/8653/noblesses-et-villes-de-cour-en-europe-xviie-xviiie
  • Tommaso di Carpegna Falconieri, Pierre Savy, Lila Yawn, Middle Ages without borders: a conversation on medievalism, Collection de l’École française de Rome 586
    Roma: École française de Rome, 2021, 232 p., ill. coul.
  • Lucie Malbos, Harald à la Dent bleue. Viking, roi, chrétien, Paris, Passés Composés, 2022. ISBN : 978-2-3793-3625-6. (https://passes-composes.com/book/317)

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

 

Séminaires

 

  • Le médiévalisme – Des usages contemporains du Moyen Âge. Séminaire du LAMOP

Organisé par Aude Mairey (LaMop – CNRS/Paris 1).

Ce séminaire se propose d’envisager, en complémentarité avec les autres disciplines, tant l’histoire du médiévalisme que la diversité de ses usages actuels.

Il portera cette année sur les dimensions spatiales du médiévalisme.
Les séances sont ouvertes à tous et se tiendront le vendredi de 14h à 16h en salle Perroy, à la Sorbonne (et en hybride si possible).

Voir le programme des séances.

 

  •  VIIIe Séminaire sur Constantinople dans l’Antiquité tardive

Retrouvez le programme de ce séminaire ici.

  • EPHE : Actualité de la recherche en exégèse médiévale, Conférences printemps 2022

Les séances ont lieu à la Sorbonne, le vendredi, 14h-15h à l’EPHE, Escalier E, 1er étage, salle d’histoire 052. Le programme complet du séminaire est ici.

Appels à communication/contribution

Nous invitons nos collègues à nous signaler les appels à communications ou à contribution afin que nous puissions diffuser leur annonce.

Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr

 

Colloque Icarus

Le colloque de l’association Icarus (International Center for Archival Research) se déroulera à Paris du 23 au 25 mai 2022 (Centre des colloques d’Aubervilliers) sur le thème « Archives privées et archives publiques au XXIe siècle / Private and public archives in the 21st c. »  https://icarus-28.sciencesconf.org/. Il est organisé par l’Institut de Recherche et d’Histoire des Textes avec le soutien du Campus Condorcet, du Ministère de la culture et des Archives nationales.

L’appel à communication est ouvert jusqu’au 15 février 2022. Voir l’argumentaire complet : en français ou en anglais. L’approche est volontairement transpériodique et il s’agit de traiter les modalités actuelles d’étude, de valorisation, de médiation et de prise en compte pour les archives du passé et du présent. Les concepts « public » et « privé » ont été particulièrement problématisés par les médiévistes, notamment dans l’essai de Peter von Moos. L’apport des médiévistes et de leur prise en compte du statut des sources sera donc bienvenu.

Les axes d’étude privilégiés pour la conférence seront les suivants :

La pertinence des concepts et leurs conséquences pour les pratiques archivistiques et historiennes. La distinction établie entre « public » et « privé » est, dans les archives comme ailleurs, une création finalement récente. Elle peut sembler évidente, mais elle ne va en fait pas toujours de soi, comme lors de l’emploi de moyens de communication personnels dans des processus de décision institutionnels. Par ailleurs, les traitements et législations afférents peuvent varier d’importante manière selon les pays. Il est donc utile de revenir sur cette dichotomie et les différentes conséquences qu’elle peut avoir, notamment sur les points suivants : (a) nature de la documentation concernée, (b) définitions selon les différents pays ; pratiques d’archives publiques (divers services et échelons), pratiques d’archives privées (archives d’entreprises, archives d’institutions privées, archives personnelles…) (c) informations transmises (quelles différences entre les documents conservés ? La nature publique ou privée des archives contribue-t-elle à former ou à structurer ces informations ?), (d) conditions de conservation et chances de survie des documents, (e) questions de communicabilité (délais, réglementations, exceptions) ; (f) Collecter, inventorier et communiquer : aspects juridiques (conservation, définition et changement des statuts, fonds et collections historiques et ‘restitutions’ du privé vers le public, du public vers le privé, ou d’un État à un autre).

Les intersections entre secteurs public et privé dans les questions d’archives ouvrent un large éventail de possibilités, mais aussi de questions à poser. Outre la séparation entre les deux secteurs et les modalités d’organisation de chacun d’entre eux, leurs interactions croissantes appellent à s’interroger. De ce point de vue, « public » et « privé » peuvent qualifier les archives, mais aussi différents acteurs aux positionnements et aux rôles variables – c’est ainsi que des services d’archives publics s’adressant à des personnes privées se tournent tout de même vers « le public ». L’on pourra tout particulièrement explorer : (a) Modalités et outils de valorisation ; (b) étude des publics et des outils de valorisation adaptés ; (c) possibilité de création d’outils transverses ; (d) collecte et valorisation numérique ; (e) implication des acteurs privés dans la constitution du patrimoine public et des acteurs publics dans la gestion du patrimoine privé.

Outre les possibilités que les technologies numériques offrent déjà à la collecte et à la valorisation documentaire, des secteurs particulièrement en pointe se développent actuellement, qui peuvent grandement contribuer à ces dernières, mais ne sont pas sans soulever un certain nombre de problèmes tant techniques qu’intellectuels ou éthiques. L’on pourra ainsi évoquer les points suivants : (a) Intelligence artificielle appliquée au patrimoine culturel, notamment (b) impact des outils d’indexation (reconnaissance faciale, indexation iconographique) ou de transcription par ordinateur sur l’accès aux archives ;(c) problématiques technologiques et éthiques

Soumission via le site https://icarus-28.sciencesconf.org/ ; résumé jusqu’à 3000 signes et possibilité de soumettre un document non limité en taille et illustré. Communications attendues : 20 minutes et 10 minutes de questions/réponses.

 

ICARUS (https://www.icar-us.eu/en/) est une association internationale de droit autrichien rassemblant plus de 180 institutions et organisations œuvrant à la préservation et à la communication d’archives ainsi qu’à l’enseignement et à la recherche sur les archives. Les membres sont principalement européens avec plus de trente pays européens, de Malte à la Finlande et du Portugal à la Géorgie, ainsi que cinq institutions au Canada et aux États-Unis d’Amérique.

Réseau de coopération et d’entraide, ICARUS permet à des institutions et à ses membres de découvrir les pratiques et intérêts de leurs homologues dans d’autres pays, ainsi que d’échanger avec des institutions et personnes d’autres domaines, avec des collaborations entre institutions de natures différentes et aux compétences variées : archives nationales, archives d’autres collectivités publiques, mais aussi archives privées, notamment ecclésiastiques, des prestataires de service ou des entreprises privées (numérisation, valorisation, etc.) et des institutions de recherche et d’études : universités, associations, laboratoires de recherche etc. dont le rapport aux archives n’est pas toujours premier, mais est essentiel (par ex. département d’humanités numériques de l’université de Passau, Computer Vision Center de Barcelone).

Le réseau sert à catalyser les projets et à identifier les synergies, toujours sur la base du volontariat de ses membres, qui s’associent chacun aux activités selon leurs intérêts et besoin, tout en réussissant in fine à créer des réalisations communes utiles à tous. ICARUS est notamment porteur des archives virtuelles Monasterium , du portail Matricula rassemblant des registres de baptême, mariage et décès de Belgique, Luxembourg, Allemagne, Autriche, Italie, Slovénie, Pologne, Bosnie et Serbie, et du réseau des Topotheques, archives virtuelles de communautés.

 

Colloque international, Inventorier et cartographier les savoirs, de Gaignières au numérique. École du Louvre, 15-16 septembre 2022

Depuis 2014, le programme de recherche Collecta interroge les pratiques érudites du Grand Siècle et les met en perspective à partir de l’exemple de la collection de François-Roger de Gaignières (1642-1715), dans laquelle le Moyen Âge est particulièrement bien représenté et qui met en outre en relief l’importance de la documentation des érudits modernes dans la connaissance du Moyen Âge.

Sa reconstitution et sa mise en ligne ont requis la création d’un outil numérique (collecta.fr) qui tente de rendre compte des liens et des cheminements qui se trament, au sein de la collection :

– à travers les stades du travail de l’érudit – des sources, notes et brouillons aux dessins mis au net et classés pour la présentation au public ;

– à travers les matériaux réunis par l’érudit – tableaux et gravures, manuscrits et imprimés, dessins et copies d’archives ;

– à travers les points d’entrée retenus par l’érudit – personnes, familles, institutions, lieux, périodes.

Se dessinent ainsi les itinéraires mentaux, documentaires, mais aussi spatiaux de l’érudit à travers ses sources, son réseau de contacts, les lieux qu’il visite, ses centres d’intérêt et les méthodes qu’il déploie dans son objectif d’inventaire des monuments et des familles du royaume et de l’Europe.

Le colloque cherchera donc à articuler un questionnement méthodologique sur les pratiques de la recherche contemporaine avec une réflexion sur les centres d’intérêt et les méthodes des érudits modernes : histoire des familles, de l’Europe, patrimonialisation et visualisation.

Voir l’argumentaire complet et les informations pratiques.

Justices manifestes. L’enregistrement de la scène judiciaire (Moyen Âge – Époque moderne). Mercredi 22 & jeudi 23 juin 2022 – Archives nationales (site de Paris)

 

La loi du 11 juillet 1985, promue par le ministre de la Justice Robert Badinter, a rendu possible la captation audiovisuelle des audiences publiques tenues devant les juridictions de l’ordre administratif ou judiciaire. Plus de deux mille heures d’enregistrement, tournées entre 1987 et 2018, ont ainsi été versées aux Archives nationales où elles ont fait l’objet d’une exposition récente « Filmer les procès. Un enjeu social ». Au-delà de l’issue de ces procès, leur enregistrement institutionnalisé donne à voir et met en jeu la scène judiciaire dans sa dimension rituelle et politique.

Les archives des justices médiévales et modernes portent déjà les traces – écrites mais aussi visuelles – de l’exercice ritualisé de la justice. Le rituel judiciaire, compris comme un ensemble d’actes solennels d’ordre verbal, postural et gestuel et dont la fonction sociale est de résorber les divergences, d’administrer les territoires et les hommes, a ainsi fait l’objet de nombreux travaux, notamment sur la prononciation et l’exécution des peines. On sait combien, toutefois, les traces de ces rituels sont d’abord des actes d’écriture. La prise en compte des pouvoirs et des enjeux de l’écrit, souvent mobilisés pour l’étude de l’élaboration des décisions de justice, offre aussi de nouvelles perspectives sur l’appréhension de la scène judiciaire elle-même, et notamment sur les raisons et les modalités de son enregistrement. Les institutions judiciaires ne gardent pas seulement la trace des crimes et délits, du contentieux et des éventuelles décisions rendues, mais aussi du caractère apparent, ritualisé de la justice. Elles rendent ainsi, en leurs écrits, la justice manifeste.

En considérant la scène judiciaire comme une rencontre, il s’agira d’en envisager le déroulement, les espaces et les acteurs, mais aussi le décor, les paroles, les gestes et les objets ; tous en tant qu’ils sont saisis par l’enregistrement judiciaire. De la réception des magistrats à la prononciation et l’exécution des décisions de justice en passant par le déroulé des audiences, on cherchera à saisir les pratiques d’enregistrement du rituel judiciaire dans sa globalité et dans la diversité des institutions judiciaires médiévales et modernes. Les propositions pourront s’inscrire dans un ou plusieurs des axes suivants, qui n’épuisent pas le champ des possibles.

 

L’objet de l’enregistrement

Un premier axe touche à l’objet même de l’enregistrement. En quoi l’écrit rend-il compte de la scène judiciaire, du lieu dans lequel elle se déroule, de la présence, de l’apparence et de la répartition spatiale des acteurs qui y participent, enfin des gestes effectués et des paroles prononcées ? Quelle place est accordée dans l’enregistrement à tout ce qui participe visuellement de la manifestation de la justice ?

 

Les motifs de l’enregistrement

Un deuxième axe concerne les raisons mêmes de l’enregistrement du rituel judiciaire. Son apparition ou son évolution sont-elles le fruit d’une décision politique ? L’enregistrement est-il nécessaire à la performativité du rituel judiciaire lui-même ou est-il entrepris à des fins mémorielles ? Dans quelle mesure participe-t-il de la mise en scène de l’institution elle-même ? Ces questions renvoient à celle, cruciale, des destinataires de l’enregistrement. Celui-ci est-il produit à des fins institutionnelles internes ou est-il destiné à être rendu public ?

 

Les pratiques de l’enregistrement

Un troisième axe concerne les pratiques de l’enregistrement de la scène judiciaire. Cet enregistrement connaît-il des transformations à l’occasion de cérémonies ou d’événements particuliers – par exemple un lit de justice ou un grand procès politique – ou bien fait-il l’objet d’une standardisation progressive ? En considérant un fonds sur une moyenne ou longue durée, peut-on observer et interpréter une évolution dans les pratiques d’enregistrement ? Peut-on mesurer l’élargissement du spectre de la captation de la scène judiciaire, ou au contraire sa permanence, voire sa réduction ? Enfin se pose – à mesure de la complexification de la procédure comme des modalités générales de l’enregistrement – la question de la répartition des informations dans les différents actes ou séries d’une même institution, et du filtrage opéré selon les étapes de l’enregistrement.

 

La confrontation avec d’autres types de documentation

Un dernier axe s’intéressera à la confrontation des archives produites par les institutions avec d’autres types de documentation – sources narratives, presse ou archives émanant d’autres institutions – pour tenter de cerner ce qui est ou n’est pas enregistré, et peut-être dévoiler les fictions de l’enregistrement institutionnel.

 Modalités

Les propositions de communication, sous forme d’un résumé de 500 mots environ en français ou en anglais et accompagné d’un bref CV, devront parvenir avant le 15 février 2022 aux adresses suivantes : aurelien.peter@gmail.com ; elisabeth.schmit@gmail.com .

La rencontre, organisée avec le soutien du LabEx Hastec, des Archives nationales, de l’IHMC et du LaMOP, se tiendra aux Archives nationales (site de Paris) les mercredi 22 & jeudi 23 juin 2022. Il est prévu que les communications dureront 30 minutes et pourront se faire en français ou en anglais. Elles donneront lieu à une publication.

 

 

SFHU : journée des doctorants, avril 2022

La Société Française d’Histoire Urbaine organisera le vendredi 1er avril 2022 une demi-journée en visio-conférence consacrée aux communications de doctorant.es en histoire urbaine. À cette occasion, ceux-ci pourront proposer une étude de leur choix sur leurs travaux en cours, quelles que soient la période ou l’aire géographique considérées.

Les communications, en français ou en anglais, dureront chacune 20 min afin de préserver un temps d’échange avec l’assistance. Un résumé de la communication sera fourni par l’auteur de celle-ci pour une mise en ligne sur le site de la SFHU à l’issue de la rencontre.

Les propositions de communications sont à envoyer à Virginie Mathé (virginie.mathe@u-pec.fr) le lundi 31 janvier au plus tard. Elles devront comporter les informations suivantes :

– Nom et prénom

– Pays et adresse mail

– Rattachement institutionnel (université, laboratoire de recherche)

– Titre de la thèse en cours

– Nom du directeur ou de la directrice de la thèse en cours

– Date de la 1ère inscription en doctorat

– Titre et résumé de la proposition de communication (300 mots maximum)

 

Après réception, l’ensemble des propositions sera étudié par le bureau de la SFHU. Le résultat de ces délibérations sera transmis au cours du mois de février à l’ensemble des personnes ayant soumis une proposition.

Plus d’informations ici.

 

Colloque sur L’université de Dole et les fondations princières en Europe au XVe siècle.

Organisé par Jacques Verger et Émilie Rosenblieh à l’occasion du sixième centenaire de l’université de Franche-Comté.

Le colloque s’ouvrira par une conférence inaugurale à Dole le 21 juin 2023, puis il se déroulera à Besançon les 22 et 23 juin 2023. Ouvert par Jacques Verger, il comportera une conférence de Jacky Theurot et se terminera par des conclusions d’Olivier Mattéoni. Les actes en seront ensuite publiés. Les propositions de contribution, sous la forme d’un résumé (en français, anglais, allemand, italien ou espagnol), doivent parvenir avant le 1er mars 2022 à l’adresse suivante : emilie.rosenblieh@univ-fcomte.fr Le conseil scientifique dont la composition figure dans le fichier ci-joint examinera ces propositions au début du mois de mai 2022.

Toutes les informations sont ici.

La perspective de l’accident. Quand la construction défaille… 

Appel à contributions en français pour la revue internationale d’histoire de la construction Ædificare sur le thème de l’accident en matière constructive.

Dossier thématique coordonné par Robert Carvais et Guy Lambert.

L’accident est un invariant du cadre bâti et des opérations de construction sur le temps long de l’histoire. D’une grande diversité d’objet et d’ampleur, ces épisodes méritent d’être explorés dans une perspective historique de manière plus systématique qu’ils ne l’ont été généralement. Loin d’être occasionnels, ils sont en effet coutumiers de la vie des constructions. Inattendus, importuns et même parfois intolérables, ces évènements induisent une production documentaire proportionnelle à leur importance, d’ordre médiatique, technique et juridique entre autres,fournissant autant de sources pour envisager l’histoire de la construction sous un angle décalé. Nous retiendrons trois axes de recherche dans cet appel à contributions :

– la recherche des causes et des responsabilités ; – la gestion immédiate des conséquences de l’accident; – la gestion et la prévention du risque accidentel.

Voir l’argumentaire complet et les modalités de participation.

Les propositions sont attendues pour le 15 février 2022.

Varia

  • Souscription pour les Hommages Jean-Louis Biget

Vous pouvez souscrire aux Hommages Jean-Louis Biget en remplissant le bulletin ci-joint.

 

  • Souscription Monique Goullet, L’hagiographie est un genre introuvable. Études d’hagiographie latine (VIe-XIe s.)

Etudes réunies par Fernand Peloux, avec la collaboration de Michèle Gaillard. Vous pouvez souscrire en remplissant le bulletin ci-joint. Un virement bancaire est possible, dans ce cas, contacter fernand.peloux@univ-tlse2.fr

 

  • Enquête sur les conditions de travail des enseignants-chercheurs

Nous vous invitons à répondre à l’enquête menée auprès des titulaires de l’enseignement supérieur et de la recherche par Nathalie Pinède (Université Bordeaux Montaigne) et Arnaud Mercier (Université Paris 2-Assas) sur les conditions de travail des enseignants-chercheurs et leur santé. Elle vise à mesurer le ressenti, que beaucoup expriment, d’une dégradation de nos conditions de travail, voire pour certains, de notre santé psychique ou physique, à cause du travail et de ses contraintes mal vécues, et pas seulement en période de covid.

https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLScaMmOakzMZiTz7oIv02FsAs4-Yi1FZ7C-Y4CZ8tZ2cku_QnQ/viewform?usp=pp_url

 

  • Ne coupez pas les vivres à l’archéologie programmée : lettre ouverte à Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la Culture.

Suite à un changement d’affectation des lignes budgétaires dédiées à l’archéologie programmée au sein du Ministère de la Culture, de très fortes baisses sont annoncées pour 2022, variables selon les régions mais allant de -25 et -50 %. Cette baisse brutale du financement de ce qui constituait déjà la parente pauvre de la recherche archéologique entrainera, si elle se confirme, l’annulation d’un certain nombre d’opérations et pourrait devenir une norme les années suivantes. Les Commissions Territoriales de la Recherche Archéologique commencent à réagir, comme en témoigne par exemple une récente motion de la CTRA Sud-Ouest.

Une lettre ouverte à Roselyne Bachelot faisant état de cette situation et lui demandant de rétablir au plus vite le budget « normal » circule désormais. Vous la trouverez grâce au lien ci-dessous et pourrez le cas échéant ajouter vos coordonnées à la suite du texte :

https://mypads2.framapad.org/mypads/?/mypads/group/lettre-ouverte-bachelot-ovvpu909/pad/view/lettre-ouverte-bachelot-bfvru91k