Lettre d’information n°92 (juin 2016)

Nouvelles de la Shmesp

Élections du comité et du bureau de la SHMESP lors de l’Assemblée générale du samedi 22 octobre 2016

Les deux élections se dérouleront selon les modalités votées lors des AG de 2014 et 2015 qui ont adopté les nouveaux statuts et le nouveau règlement intérieur de la SHMESP consultables sur le site web.

Le comité : Le Bureau de la Société recommande aux membres du comité actuel (liste dans l’Annuaire 2015, p. 3-5) d’organiser dès maintenant la désignation du représentant de l’institution dont il est membre. Il va contacter les représentants de toutes les institutions qui doivent envoyer un membre au comité et qui pour le moment ne sont pas représentés (Casa de Velázquez, Collège de France, IFAO, IRHT, Le Mans, CoNRS). Le nom du représentant de chaque institution devra parvenir au bureau avant le 22 septembre, date à laquelle les membres de la Société devront (pourront) prendre connaissance des candidatures.

Le bureau : les candidatures à chacun des dix postes du Bureau sont à adresser au Bureau actuel de la Société avant le 22 septembre.

Seront électeurs, les membres du comité à jour de leur cotisation.

A propos d’un passage du compte rendu du congrès de la SHMESP à Arras :

« La présidente remercie le travail de tous ceux qui ont préparé le congrès. Elle rappelle que ce congrès sur l’histoire globale devait se tenir à Francfort, mais en raison de la disparition programmée de la Maison de Francfort, les Arrageois ont repris ce thème et ont saisi l’occasion pour organiser le congrès ».

Pierre Monnet, directeur de l’IFRA-SHS, Institut Franco-Allemand de Sciences Historiques et Sociales, précise :
« Après les menaces qui ont pesé sur l’avenir de l’Institut Français d’Histoire en Allemagne (IFHA) de Francfort à l’été 2015, une nouvelle convention conclue pour 5 ans entre le Ministère des Affaires Étrangères, l’université Goethe de Francfort et l’EHESS, assure jusqu’en 2020 au centre une prolongation et une stabilisation de ses activités, sous le nouveau nom d’IFRA-SHS, Institut Franco-Allemand de Sciences Historiques et Sociales. Comme l’IFHA, l’IFRA demeure bien au service des échanges scientifiques, académiques et universitaires entre les communautés d’étudiants et de chercheurs français et allemands dans le champ des études historiques élargies aux disciplines des SHS qui partagent l’historicité de leurs objets, de leurs méthodes et de leurs approches ».

Arrêté du 25 mai 2016 fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat :

Voir sur le site

Motion de la section 32 du comité national de la recherche scientifique sur les résultats des accueils en délégation 2016-2017 :

La section 32 a pris connaissance des résultats des accueils en délégations accordés pour l’année 2016-2017. Avec consternation, elle constate que dans la « politique de site » mise en place depuis deux ans, les arbitrages ultimes ne relèvent plus du tout de logiques scientifiques. La maîtrise des équilibres entre les champs disciplinaires au niveau national a volé en éclats. Dans le cas de la section 32, le nombre de délégations a été divisé par deux entre 2015 et 2016, alors même que le nombre de candidats avait augmenté. Le Comité National ne peut servir de caution à une procédure qui bafoue une évaluation fondée sur des critères strictement scientifiques.

Élection des membres du comité national (2016-2021) :

un second tour est organisé pour l’élection des membres du Comité national de la recherche scientifique (collège A2, professeurs et assimilés).

Il est inutile de souligner l’importance de ce vote pour la représentation des historiens médiévistes au Comité national.

Site

Pétition : Manifeste en défense du multilinguisme scientifique

Les inscriptions au « cours d’automne » sur les Sciences fondamentales de l’histoire, organisé conjointement par l’IRHT et l’Institut historique allemand (12-16 septembre2016), restent ouvertes jusqu’au 30 juin.

Voir ici

Enquête COSME – Consortium « Sources Médiévales »
COSME est un consortium dédié aux approches numériques multiples des « Sources médiévales » par les médiévistes français, rattaché au TGIR Huma-Num du CNRS, fondé voici 4 ans. Il veut rassembler les chercheurs autour de leurs sources, structurer la communauté encore davantage en lui proposant des cadres, standards et réflexions autour des humanités numériques, aux côtés du groupe Menestrel, et favoriser la production/mise en ligne de corpus numériques. Voir ici

Un de ses objectifs est de dresser un état des lieux du paysage des corpus numériques mis en place par les chercheurs et les équipes en France, inédits comme édités, sources comme travaux et de publier cet inventaire. Celui-ci permettra de constater la diversité du paysage des corpus de médiévistes, de visualiser les corpus à soutenir matériellement et financièrement et de mieux prévoir la mise en lien de tous (« interopérabilité »).

Nous proposons à tout chercheur/toute équipe intéressée de remplir le formulaire de l’enquête (longue ou courte, format libre) accessible via le lien ci-joint :

La clôture de l’enquête est fixée au 27 août 2016.

 

Postes, stages et bourses

Stage d’initiation au manuscrit médiéval

Le stage d’initiation au manuscrit médiéval et au livre humaniste organisé par l’IRHT (Institut de recherche et d’histoire des textes) aura lieu, cette année, du 17 au 21 octobre 2016.

La première journée de stage, lundi 17 octobre, est consacrée à une présentation générale du manuscrit médiéval et de la codicologie.

Le stage d’initiation au manuscrit médiéval et au livre humaniste, domaine latin et roman, se poursuivra du mardi 18 au vendredi 21 octobre.

Le stage spécifique aux manuscrits hébreux se tiendra également au Centre Félix-Grat, du mardi 18 au vendredi 21 octobre. La présence aux ateliers des jeudi et vendredi après-midi est optionnelle.

Les stages consacrés aux manuscrits grecs et arabes n’auront pas lieu cette année mais les étudiants qui le souhaitent peuvent s’inscrire à la journée du lundi ou à un des autres stages proposés.

Au cours du stage consacré aux domaines latin et roman, pour donner une perspective d’ensemble sur le travail et la recherche sur les manuscrits latins et humanistes, différents thèmes seront abordés à travers des exposés magistraux et des ateliers : présentation de manuscrits et introduction à la codicologie, histoire de l’écriture, mise en page et décoration, transmission des textes, histoire des bibliothèques, passage du manuscrit à l’imprimé, héraldique, reliure, exercice d’édition ou d’identification de textes. Une demi-journée se déroulera en bibliothèque ou aux Archives nationales autour de manuscrits ou de sources documentaires.

Nous tenons à préciser que les séances ne comprennent ni apprentissage de la paléographie, ni exercice de lecture. Le stage sera aussi l’occasion pour les étudiants de découvrir l’IRHT et sa riche documentation (microfilms, notices de manuscrits, catalogues) accessible aux chercheurs.

Pour des raisons matérielles, nous sommes contraints de limiter à 45 le nombre des participants au stage sur les manuscrits latins et romans. Il y aura donc une sélection en fonction des sujets et de l’ordre d’arrivée des candidatures.

Afin d’alléger les tâches d’organisation, nous vous serions reconnaissants de demander à vos étudiants en Master 1 ou 2 (non professionnel sauf professionnalisation dans le domaine des manuscrits) ou en thèse de se préinscrire après avoir choisi leur sujet de mémoire et en tout cas, avant le 19 septembre 2016. Ils recevront une réponse sitôt le dossier traité. Ils auront, avant le stage, le programme définitif et les indications pratiques.

Une participation forfaitaire de 100 € aux frais d’organisation sera demandée lors de la confirmation d’inscription (En l’absence de financement par l’université ou institution de rattachement, sur justificatif, une réduction pourra être accordée.).

Contacts :
Domaine latin et roman
Manuscrits arabes
Manuscrits hébreux

Ecole d’été Biblissima

L’Ecole d’été Biblissima de 2016 aura lieu à la Bibliothèque municipale d’Avranches, du 29 août au 2 septembre.

La ville et la bibliothèque patrimoniale d’Avranches organisent cette école d’été en partenariat avec le Centre Michel de Boüard- CRAHAM, la MRSH– Université de Caen et l’Équipex Biblissima, dans le cadre du projet partenarial sur la Bibliothèque virtuelle du Mont Saint-Michel .

Il s’agira comme toujours d’une initiation à l’histoire des bibliothèques et des textes, au catalogage et à l’édition de sources manuscrites, mais aussi aux technologies actuelles, en particulier la TEI. Les travaux se feront, comme d’habitude, sur les originaux conservés à la bibliothèque. L’école est entièrement gratuite pour les étudiants (formation, logement, repas, visites guidées) : n’hésitez pas à susciter des candidatures

date-limite : 26 juin

Parutions

  • Byzance et l’Europe. L’héritage historiographique d’Evelyne Patlagean, C. Delacroix-Besnier (éd.), EHESS Paris, 2016 (Collection Autour de Byzance 3).
  • Giraud Cédric, Spiritualité et histoire des textes entre Moyen Âge et époque moderne. Genèse et fortune d’un corpus pseudépigraphe de méditations, Paris, Institut d’études augustiniennes, 2016 (Série « Moyen Âge et Temps modernes », 52), 548 p.
  • Lecuppre Gilles (dir.), La Contestation (Moyen Âge et Temps Modernes), Paris, Kimé, 2016.
  • Lecuppre-Desjardin Elodie, Le Royaume inachevé des ducs de Bourgogne. XIVe-XVe siècles, Paris, Belin, 2016.
  • Lemesle Bruno, La main sous le fer rouge. Le jugement de Dieu au Moyen Âge, Dijon, Éditions universitaires de Dijon, collection Essais, 2016.
  • Lieux d’hygiène et lieux d’aisances en terre d’Islam (VIIe-XVe siècle), coord. Patrice Cressier, Sophie Gilotte, Marie-Odile Rousset, Médiévales N°70/2016.
  • Lucas-Avenel Marie-Agnès (éd.), Geoffroi Malaterra. Histoire du grand Comte Roger et de son frère Robert Guiscard, vol. 1 – Livres I et II, Caen, Presses Universitaires de Caen, 2016.
  • Trévisi Marion et Laurent Vissière, Le feu et la folie. L’irrationnel et la guerre (fin du Moyen Âge-1920), Actes du colloque international d’Amiens (22-23 octobre 2014), Rennes, PUR, 2016.
  • Saint-Denis Alain, Pierre d’Agnicourt. Un banquier laonnois du XIIIe s., Paris, Le livre d’Histoire, 320 p. plans, cartes, illustrations, préface de Michel Bur, membre de l’Institut.

Rencontres

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

Ecrire à l’ombre des cathédrales. Pratiques de l’écrit en milieu cathédral (espace anglo-normand et France de l’Ouest, XIe-XIIIe siècle

Colloque international organisé par Grégory Combalbert et Chantal Senséby.

Date : 8 au 12 juin 2016,

Lieu : Centre culturel international de Cerisy-la-Salle (Manche).

Le programme est consultable à l’adresse suivante

Ecriture(s) et Parole(s) au Moyen Âge, Journée d’études des jeunes chercheurs en philosophie médiévale (Studium)

Date : 14 juin

Lieu : bâtiment Le France salle 123

Le programme est consultable à l’adresse suivante

WORDS/LES MOTS,

13th annual symposium of the INTERNATIONAL MEDIEVAL SOCIETY (IMS-Paris), en collaboration avec le LABORATOIRE DE MÉDIÉVISTIQUE OCCIDENTALE DE PARIS (LAMOP) de l’Université Paris I—Panthéon-Sorbonne

Date : 30 juin-2 juillet 2016

Lieu : CENTRE MALHER, 9 rue Malher, 75004 Paris

Le programme est consultable à l’adresse suivante

La Chaise-Dieu. Communauté monastique et congrégation (XIe s.- fin Ancien Régime)

Date : 6-7 juillet

Lieu : La Chaise-Dieu

Le programme est consultable à l’adresse suivante

Polémologies médiévales. Etat des lieux

Date : 23-24 septembre 2016

Lieu : Université de Paris Ouest Nanterre ; Bâtiment B – Salles de conférences

Organisation : Bénédicte Sère

Programme :
Vendredi 23 septembre
Présidence : Dominique Iogna-Prat
9h 30 : Introduction Bénédicte Sère : « État des lieux de la question »
10 h : Alessandro Capone : « Cristianesimi e polemiche in epoca tardoantica : approcci e prospettive »
10 h 30 : Warren Pezé : « La préhistoire d’une préhistoire : controverses, hérésie et opinion publique à l’époque carolingienne ».
11h 45 : Leidulf Melve : « The Gregorian Reform Movement : Past, Present and Future ».
12 h 15 : Alain Rauwel : « Les polémiques grégoriennes entre espace public et communautés émotionnelles ».

Présidence : Gabriel Martinez-Gros (à confirmer)
15 h 00 : Philippe Bobichon : « Réflexions sur ce que pourrait être une polémologie des controverses judéo-chrétiennes médiévales »
16 h 30 : Emmanuel Bain : « Polémique et exégèse »
17 h : Sita Steckel : « Polemics in the secular-mendicant controversy – an underacknowledged topic ? »

Samedi 24 septembre 2016

Présidence : Franck Collard
10 h : Antoine Destemberg : « L’espace public du débat, l’espace public en débat : un état de la médiévistique ».
10 h 30 : Olivier Marin : « Du bon usage de la polémologie. Les états d’âme d’un hussitologue ».
11h15 : Table ronde : quelles limites d’une polémologie médiévale ? 1. Les limites de la polémologie en histoire ; 2. Les limites d’une polémologie médiévale
Modérateur : Frédéric Gabriel
Discutants : Jérémie Foa, Olivier Marin, Alain Rauwel, Jean-Pascal Gay
12 h 15 : Conclusions : Dominique Iogna-Prat

Saint Louis en Normandie. Hommage à Jacques le Goff

Date : 28 septembre-1er octobre

Lieu : CCIC – Le Château ; Cerisy-la-Salle, France (50210)

Direction : Jean-Baptiste AUZEL, Elisabeth LALOU, Christophe MANEUVRIER, Jean-François MOUFFLET, Avec la collaboration de François NEVEUX

Le programme est consultable à l’adresse suivante

Le prince chrétien (IVe-VIIe siècle)

Date : 5-7 octobre 2016

Lieu : Université de Paris Ouest, Nanterre La Défense (bâtiment B salle des conférences)

Direction : organisé par Sylvain Destephen, Bruno Dumézil et Hervé Inglebert

Le programme est consultable à l’adresse suivante

La figure martinienne. Essor et renaissances de l’Antiquité tardive à nos jours

Date : 12-15 octobre 2016

Lieu : Tours

Programme

mercredi 12 octobre

Premier thème – La construction de la figure martinienne
10h15 – 10h35 Margit Eckholt, Osnabrück Universität, Institut de Théologie catholique, La figure martinienne et le nouveau style d’évangélisation en Europe au début du XXIe siècle
10h35 – 10h55 Jacqueline Lalouette, IRHiS (UMR 8529), université de Lille 3, La saint Martin, l’armistice de 1918 et la fête du 11 novembre
10h55 – 11h15 Luce Pietri, université de Paris-Sorbonne, Martin, soldat et saint. Du métier des armes au cours des premiers siècles de la Paix de l’Église (IVe – VIe s.)
11h15 – 11h35 Ilaria Sabbatini, SISMEL Florence et ARVO Lucques, Le roi des Francs, saint Martin et la sainte Face. La cathédrale de Lucques et la dédicace martinienne

14h – 14h20 Marianne Saghy, Central European University Budapest, Saint Martin de Tours, l’évêque-moine. Ascèse et pouvoir dans la Vita Martini
14h20 – 14h40 Dominique Barbe, université de Nouvelle-Calédonie, De l’eau du baptême à l’eau qui guérit
14h40 – 15h Marco Mostert, Universiteit Utrecht, Saint Martin parmi les Frisons : le culte du saint à Utrecht dans le haut Moyen Âge
15h – 15h20 Thomas Creissen et Élisabeth Lorans, CITERES-LAT (UMR 7324), université François-Rabelais, Tours, et Evéha, Le Repos de saint Martin à Marmoutier, la construction d’un lieu de mémoire

16h – 16h20 Bertrand Lesoing, Communauté Saint-Martin, La transmission de la mémoire : Candes et saint Martin entre le IVe et le XIIe siècle
16h20 – 16h40 Anne-Orange Poilpré, HiCSA (EA 4100), université Panthéon-Sorbonne, L’enluminure des bibles carolingiennes de Saint-Martin de Tours : des modèles iconographiques et leur postérité à l’époque romane
16h40 – 17h Ferenc Toth, Académie des Sciences de Hongrie, Budapest, Le culte de saint Martin à Szombathely aux XVIIe-XIXe siècles : la naissance d’une ville moderne
17h – 17h20 Christophe Maillard, Société Archéologique de Touraine, « L’apôtre des Gaules » un marqueur de l’identité du chapitre de Saint-Martin de Tours au XVIIIe siècle ?

17h40 – 17h55 Christine Bousquet, CeTHiS (EA 6298), université François-Rabelais, Tours, Présentation du site : « saint-martindetours.com »

jeudi 13 octobre

Deuxième thème – Réinvestir la figure martinienne
9h – 9h20 Charlotte Gaillard, université Lumière – Lyon 2, Saint Martin et l’Île-Barbe
9h20 – 9h40 Hervé Oudart, CRM (UMR 8596), université de Paris-Sorbonne, Les codicilles du consulat pour Clovis à Saint-Martin de Tours
9h40 – 10h Joëlle Quaghebeur, CERHIO-Lorient (UMR 6258), université de Bretagne Sud, Le message martinien dans la Bretagne du haut Moyen Âge
10h – 10h20 Sylvie Labarre, LEM (UMR 8584), université du Maine, La figure de saint Martin chez Grégoire de Tours

10h55 – 11h15 Alberto Ferreiro, Seattle Pacific University, The Memory of Martin of Tours and Priscillian in Suevic-Visigothic Hispania after Trier (385)
11h15 – 11h35 Xavier Gué, Séminaire Interdiocésain d’Orléans et Équipe Religion et société de la faculté de théologie de l’université d’Angers, Derrière la Vita Martini, Christ de Sulpice Sévère
11h35 – 11h55 Lucien-Jean Bord, Abbaye Saint-Martin de Ligugé, Le manteau / cappa de saint Martin dans la royauté franque
11h55 – 12h15 Milan Wehnert, Musée diocésain de Rottenburg, Saint Martin en tant que saint prêtre du « renouveau sacerdotal » dans le XVIIe siècle français

14h15 – 14h35 Frédéric Gross, Abbaye Saint-Martin de Ligugé, Relecture de la figure martinienne dans la Vita Anskarii de Rimbert
14h35 – 14h55 Esther Dehoux, IRHiS (UMR 8529), université de Lille 3, Aristocrate ou guerrier ? Les représentations de la Charité d’Amiens XIe – XIIIe siècles
14h55 – 15h15 Götz Pfeiffer, expert artistique de l’Église évangélique du Land de Hesse, Martin de Tours dans la Hesse électorale historique, documents et observations, traditions et développements
15h15 – 15h35 Jean-Michel Picard, University College Dublin, La transformation de la figure de saint Martin en Irlande au Moyen Âge central

16h10 – 16h30 Bärbel Kerkhoff-Hader, Universität Bamberg, Saint Martin en Rhénanie contemporaine. Métamorphoses d’une date du point de vue ethnologique
16h30 – 16h50 Bruno Maes, CRULH (EA 3945), université de Lorraine, Les livrets de pèlerinage à l’époque moderne
16h50 – 17h10 Michel Laurencin, Archives diocésaines de Tours, Le culte de saint Martin à Tours en 1870-1871
17h10 – 17h30 Philippe Rouillac, président de la Société Archéologique de Touraine, Le tableau de Victor Schnetz à la cathédrale de Tours

vendredi 14 octobre

Troisième thème – Les paysages martiniens
9h – 9h20 Bastien Chérault, université François-Rabelais, Tours, La communauté bénédictine de Marmoutier, de la rédaction des cahiers de doléances à leur expulsion définitive (mars 1789 – août 1792)
9h20 – 9h40 Philippe Martin, université Lumière – Lyon 2, Les chapelles Saint-Martin sur la carte de Cassini
9h40 – 10h Robert Beck, CeTHiS (EA 6298), université François-Rabelais, Tours, Cléricalisme, anticléricalisme et le culte de saint Martin dans la deuxième moitié du XIXe siècle en France
10h – 10h20 Donatien Mazany, CeTHiS (EA 6298), université François-Rabelais, Tours, La « chasse aux reliques » de saint Martin

10h55 – 11h15 Clare Stancliffe, Durham University, The contrasting fortunes of St Martin in early medieval Northumbria : Lindisfarne, Whithorn and the enigmatic Bede
11h15 – 11h35 Philippe Depreux, Universität Hamburg, Les manuscrits juridiques de Saint-Martin de Tours dans le haut Moyen Âge
11h35 – 11h55 Yossi Maurey, université hébraïque de Jérusalem, Le motet Miles mire probitatis
11h55 – 12h15 Danny Praet, Universiteit Gent, Le manteau partagé comme Redemptio Militiae. Stylisation Biblique et Intertextualité Hagiographique dans la Vita Martini de Sulpice Sévère

14h – 14h20 Gaëlle Viard, CPAF /TDMAM (UMR 7297), université d’Aix-Marseille, La cité martinienne à travers le témoignage de Grégoire de Tours. La nécessité d’une relecture des données textuelles
14h20 – 14h40 Thomas Pouyet, CITERES-LAT (UMR 7324), université François-Rabelais, Tours, De la tour Saint-Paul à Cormery à la tour Charlemagne à Saint-Martin de Tours : approche archéologique comparative
14h40 – 15h Rory McTurk, University of Leeds, Saint Martin dans les sagas islandaises
15h – 15h20 Paolo Giardelli, éditions Pentàgora, San Martino signore del tempo e protettore dei cornuti

15h50 – 16h10 Christophe Le Dréau, université Panthéon-Sorbonne, La figure de saint Martin au sein des organisations pacifistes britanniques (1913-1939)
16h10 – 16h30 Anne-Laure Alard, LAMOP (UMR 8589), université Panthéon-Sorbonne, Le fait martinien et l’abbaye Saint-Martin de Pontoise
16h30 – 16h50 Annick Fédensieu, chercheur indépendant, La voie des oiseaux de saint Martin
16h50 – 17h10 David Fiala, CESR (UMR 7323) et Émeline Marot, CITERES-LAT (UMR 7324), université François-Rabelais, Tours, Restitution architecturale et musicale de la collégiale Saint-Martin de Tours au XVe siècle

samedi 15 octobre

Matin : visite de Marmoutier
Après-midi : visite de Candes Saint-Martin

Flaran 38. Journées internationales d’histoire : « Fumiers ! Ordures ! Gestion et usages des déchets dans les campagnes de l’europe médiévale et moderne »

Date : 14-15 octobre 2016

Lieu : Abbaye d’Arthous, Hastingues, Landes

Direction : Organisées sous la responsabilité scientifique de Marc Conésa et Nicolas Poirier

Vendredi 14 Octobre

9h45 – 12h30
Marc CONESA, Université de Montpellier III et Nicolas POIRIER, Université de Toulouse – Jean-Jaurès, Rapport introductif
Déchets domestiques, fumures et agriculture
Richard JONES, University of Exeter (R), Understanding medieval manure and manuring : approaches and perspectives from England
Claire HANUSSE, Université de Caen (C), Gérer déchets et rebuts dans un village de la plaine de Caen à la fin du fin Moyen Âge : l’exemple de Courtisigny
Tristan MORICEAU et Line PASTOR, Service Archéologique de l’Agglomération Cap-Calaisis (C), L’amendement au Moyen Âge à Marck-en-Calaisis

14h30 – 18h00

Thomas LABBÉ et Jean-Pierre GARCIA, Université de Bourgogne (C), Amendement et renouvellement des sols dans la viticulture bourguignonne du XIVe au XVIe siècle
Gabriel JOVER AVELLÀ, Universitat de Girona (C), Les pratiques de fertilisation dans les systèmes agraires traditionnels : l’exemple de Mallorque aux XVIIe et XVIIIe siècles
Gestion des déchets agropastoraux, exploitation des incultes et impact environnemental
Patrick FOURNIER, Université de Clermont-Ferrand (R), Boues, fumiers et déchets dans l’Europe moderne : gestion et impact environnemental
Jérôme ROS, Marie-Pierre RUAS et Charlotte HALLAVANT, MNHN Paris et Université de Toulouse – Jean Jaurès (C), Des déchets agro-pastoraux et domestiques : les dépôts archéobotaniques médiévaux en France méridionale
Sylvain OLIVIER, Université de Nîmes (C), Un végétal pour fabriquer du fumier. Le buis en France méridionale à l’époque moderne

18h15

Assemblée générale de l’Association des Journées Internationales d’Histoire de Flaran

Samedi 15 Octobre

9h00 – 12h00
Juan Antonio QUIROS CASTILLO, Universidad del Pais Vasco (R), Waste Management in Medieval Rural Sites in Northwestern of Spain
Emmanuelle CHARPENTIER, Université de Toulouse – Jean Jaurès (C), Les amendements marins au XVIIIe siècle, entre innovation agronomique et usage empirique
Idoia GRAU-SOLOGESTOA, University of Sheffield (C), Understanding animal waste management at medieval rural settlements : the zooarchaeological evidence from northern Spain
Isabelle GUÉGAN, Université de Brest (C), La lande, un inculte nécessaire en Basse-Bretagne au XVIIIe siècle

13h30 – 15h30

Approches économiques des relations villes-campagnes

Laurent HERMENT, EHESS (R), Paris, un fournisseur d’engrais au XIXe siècle ? Le point de vue d’un historien ruraliste
Jean-Pierre AGUERRE, Université Lyon 2 (C), La valorisation des excréments d’une grande ville : Lyon et sa périphérie à la fin du XIXe siècle
Pieter DE GRAEF, Universiteit Antwerpen (C), La valorisation des déchets urbains et l’amélioration des plans de fertilisation dans l’agriculture flamande du XVIIIe siècle

Conclusion

16h00

Conférence de Stéphane ABADIE, Université de Toulouse – Jean Jaurès, L’abbaye d’Arthous et l’ordre de Prémontré dans le sud de la France (XIIe-XVe s.)

Le colloque de Flaran se déroule cette année à l’abbaye d’Arthous (Hastingues, Landes).

Pour tous renseignements concernant le déroulement de ces Journées,

l’hébergement et le séjour (fiche jointe), s’adresser à :

Monsieur Alain Champagne

Laboratoire ITEM EA 3002, Université de Pau et des Pays de l’Adour,

Avenue de l’Université, 64000 Pau

courriel

Appels à communication/contribution

Langues vernaculaires dans le long IXe siècle

Le long IXe siècle représente un moment important de l’histoire des langues vernaculaires dans l’ensemble de l’Europe, c’est-à-dire dans la chrétienté orientale aussi bien qu’occidentale. En effet, certaines de langues apparaissent pour la première fois à l’écrit, et d’autres subissent alors d’importantes transformations. Les exemples sont nombreux et comprennent :

  • les langues slaves, avec la mission de Méthode en Grande Moravie, la création de deux alphabets, puis la carrière de Clément d’Ohrid en Bulgarie ;
  • le roman (ou ancien français), avec les « Serments de Strasbourg » rapportés par Nithard ;
  • le vieil anglais, avec les traductions attribuées au roi Alfred le Grand, ainsi que divers poèmes religieux comme ceux de Cynewulf ;
  • le vieux saxon, avec la paraphrase biblique connue sous le titre Heliand ;
  • le vieux géorgien classique, qui est la première langue littéraire aboutie à apparaître en Géorgie ;
  • le vieil irlandais et le moyen irlandais, le changement se produisant pendant cette période, alors que les inscriptions en ogam commencent à apparaître sur d’autres supports que la pierre ;
  • le vieux norrois, les inscriptions runiques devenant plus nombreuses à partir du début de l’époque viking.

Ces coïncidences sont d’autant plus frappantes quand on constate qu’elles ne se limitent pas à la chrétienté : c’est aussi au IXe siècle, à la « Maison de la Sagesse » de Bagdad, qu’un grand nombre d’œuvre grecques de l’Antiquité ont commencé d’être traduites en arabe.

En 2018, deux rencontres permettront d’aborder ce thème, et nous vous invitons à soumettre des projets de communication. Nous sommes particulièrement intéressés par les questions suivantes :

  1. Dans quelle mesure ces phénomènes étaient-ils liés ? La préface en prose à la traduction du Pastoral de Grégoire le Grand attribuée à Alfred explique que les Écritures furent d’abord écrites en hébreu, puis traduites en grec et en latin, et que « tous les autres peuples chrétiens en ont traduit une partie dans leur propre langue ». L’auteur a-t-il eu vent de productions arméniennes ou slaves antérieures ? On sait aussi que certaines langues vernaculaires se sont rencontrées : l’un des premiers textes littéraires en ancien français, la Séquence de sainte Eulalie, apparaît dans le même manuscrit, sur la même page (Valenciennes, Bibliothèque municipale, 150, f. 141v) et dans la même main, que le Ludwigslied, un poème héroïque en vieux haut allemand. Combien d’autres exemples de telles rencontres ?
  2. Pourquoi tout cela s’est-il produit dans le long IXe siècle ? Pourquoi les auteurs de cette période ont-ils fait preuve d’une telle assurance ? On cherchera à élucider les contextes historiques qui expliquent pourquoi ces changements se sont produits précisément à cette époque.
  3. Ce phénomène a-t-il principalement touché la production littéraire et les supports de statut élevé ? Nous souhaiterions que certaines communications explorent d’autres usages des langues vernaculaires que dans la poésie, la paraphrase biblique ou l’épigraphie monumentale et se penchent sur des usages plus éphémères, oraux ou privés, par exemple dans la prédication ou les inscriptions sur des objets personnels.

Les deux rencontres se tiendront à University of Kent (Cantorbéry, Royaume-Uni), le 30 juin 2018, et à l’Université du Littoral Côte d’Opale (Boulogne-sur-Mer, France), le 12 octobre 2018

Les propositions devront parvenir à Alban Gautier (alban.gautier@univ-littoral.fr) et Helen Gittos (H.B.Gittos@kent.ac.uk) avant le 31 mai 2017, avec un titre et un bref résumé en anglais. Lors des sessions, les communications pourront être prononcées en anglais, français, allemand et italien, mais nous demanderons à tous les orateurs de fournir à l’avance un résumé développé en anglais.

Bucema – Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre

Site

Calenda

Le Bucema 20.2 publié en ligne sur la plateforme Revues.org est en préparation. Nous vous invitons à soumettre, dès maintenant et avant le 31 août 2016, votre contribution pour ses différentes rubriques en vue de la publication du numéro varia n° 20.2, à paraître en décembre 2016. Pour exemple, le numéro 19.1 est consultable à [l’adresse6>http://cem.revues.org/13760]

Fidèle à son principe de diffusion de la recherche en train de se faire et librement accessible, le Bucema continue à mettre l’accent sur l’interdisciplinarité ‐sciences humaines et sociales, sciences de la nature et mathématiques‐, comme le meilleur moyen d’inventer une nouvelle médiévistique. Il est particulièrement intéressé par les contributions proposant des nouvelles méthodes, faisant état d’expériences dans le domaine des humanités numériques (digital humanities) et des nouvelles technologies, s’interrogeant sur les implications épistémologiques et conceptuelles des recherches sur le Moyen Âge. Il accueille aussi des études et des synthèses de fond dans les domaines de l’archéologie, de l’histoire et de l’histoire de l’art, tout en se faisant l’écho de l’actualité de la recherche la plus récente.

Tourné vers la communauté scientifique internationale, le Bucema accepte des contributions dans les langues suivantes : allemand, anglais, espagnol, français, italien, portugais.

Le contenu de votre contribution est soumis à un comité de lecture avant publication.

Les différentes rubriques :
 Recherche active : articles et études de fond inédits ;
 Entretien : échanges avec un(e) spécialiste sur son expérience dans son domaine de recherches ;
 Note de lecture : essai bibliographique thématique, autour d’un ou plusieurs ouvrages ;
 Point de vue : sur une expérience concrète d’exercice, avec des implications dans le champ de la recherche ;
 Découvertes : archéologique, archivistique, textuelle, iconographique, artistique, etc., importante ;
 Chantiers : communications brèves mais problématisées, faisant état des avancées scientifiques des recherches nouvelles ou en cours (fouilles archéologiques, recherches archivistiques, iconographiques, lexicales, etc.) ;
 Chroniques : synthèses fouillées des rencontres scientifiques ;
 Dissertatio : résumés de thèses, de dissertations et de mémoires ;
 Rendez-vous : annonces de nouveaux programmes de recherches, des rencontres à venir.


Les contributions doivent être envoyées en format électronique au secrétariat de rédaction

Elles doivent suivre les normes rédactionnelles consultables sur le site

Le Comité de rédaction
3, place du Coche d’Eau – F‐89000 – Auxerre 

Varia

Décès d’Otto Gerhard Oexle

La SHMESP a appris avec une profonde tristesse la nouvelle de la mort d’Otto Gerhard Oexle, le lundi 16 mai 2016. Elle rappelle combien avec lui disparait non seulement un grand médiéviste allemand, mais aussi le directeur de l’Institut Max-Planck d’Histoire de Göttingen qui, jusqu’à sa fermeture, grâce à son inlassable engagement et son appui sans faille, avait accueilli et généreusement appuyé la Mission Historique Française en Allemagne (MHFA) dans ses locaux. A ce titre, il avait reçu avec générosité et intérêt le congrès annuel de notre Société tenu et organisé par la MHFA à Göttingen en 1999. Il ne manquait aucune des conférences, aucun des colloques que la Mission, souvent en concertation avec lui, y a proposés.

Otto Gerhard Oexle, non seulement parlait excellemment le français, lisait et recevait avec une attention extrême la production francophone sur l’histoire du Moyen Age (il était doctor honoris causa de l’université de Paris 1), mais faisait figure de passeur critique, exigeant et inventif entre les historiographies française et allemande. En témoigne le volume qu’il a co-édité avec Jean-Claude Schmitt sur Les tendances actuelles de l’histoire du Moyen Age en France et en Allemagne (Paris, Publications de la Sorbonne, 2002), issu des rencontres de Sèvres et de Göttingen en 1997 et 1998. Ses recherches sur la Memoria, sur la formation des groupes dans la société médiévale, sur la pauvreté ont marqué des césures dans l’historiographie médiévale européenne. Par ailleurs, ses réflexions sur les relations entre le Moyen Age et la modernité, sur la naissance de l’historisme au XIXe siècle et sur le rôle des historiens allemands pendant le nazisme en ont fait un historien attentif aux manières scientifiques et politiques d’écrire et de débattre des historiens dans la cité.

On pourra relire, sur ce point notamment, la traduction en français de quatre de ses articles fondateurs réunis sous le titre : L’historisme en débat, Paris, Aubier, 2001.