Lettre d’information n°93
(septembre-octobre 2016)
Vie de la société
Assemblée générale d’automne
L’assemblée générale aura lieu le 22 octobre prochain en Sorbonne, dans l’amphithéâtre Turgot (17, rue de la Sorbonne, hall de la bibliothèque).
Se munir d’une carte d’identité et de cette convocation.
9h30 : assemblée générale
Élection du comité par l’assemblée générale
Vie de la Société (mémoire des sociétaires décédés, présentation des nouveaux membres titulaires, présentation des nouveaux membres associés, rapport d’activité, rapport financier)
Congrès (Jérusalem 2017, Rennes 2018, etc.) / Publications / Bilan du CNU / Bilan du CoNRS / Rendez-vous de Blois / Le doctorat / Information sur la question d’un soutien aux universitaires et chercheurs de Turquie
14h
Élection du bureau par le comité
Suite de l’assemblée générale : Présentation du bureau à l’assemblée générale et questions diverses au nouveau bureau
Pot de rentrée
Gouverner les âmes, gouverner les hommes, XLVIe congrès de la SHMESP
Le bon de souscription doit être envoyé avant le 20 octobre : le bon de souscription signé et le chèque (à l’ordre de l’Agent comptable de l’Université Paris 1) doivent être renvoyés à : Laurent Jégou – 34 rue du faubourg Bannier 45000 Orléans.
La SHMESP aux rencontres de Blois
Dans le cadre des Rendez-vous de Blois, la SHMESP organise une table ronde le jeudi 6 octobre, sur le thème Enseigner l’histoire du Moyen Âge au XXIe siècle
Postes et bourses
Casa de Velázquez
La Casa de Velázquez propose des aides spécifiques (bourses) aux étudiants pour l’année 2017. Elles sont destinées à de jeunes artistes et à de jeunes chercheurs doctorants, sans condition de nationalité. Date limite de dépôt de candidature : 31 octobre 2016.
Un poste de Maître de conférences est ouvert en Didactique du fait religieux islamique et de la construction de l’arabité
(Université Paris Sorbonne)
Soutenances
Adrien Bayard soutiendra sa thèse le 6 octobre 2016 intitulée « Contrôler les lieux, organiser l’espace. Pouvoir et domination dans l’Auvergne du premier Moyen Âge », à 14H, en salle J.-B. Duroselle (bâtiment principal de la Sorbonne, galerie J.-B. Dumas, entrée 1 rue Victor Cousin ou 14 rue Cujas). Le jury sera composé de M. François Bougard (professeur université Paris Ouest Nanterre-La Défense, directeur de l’IRHT), M. Luc Bourgeois (professeur université Caen-Basse Normandie), Mme Isabelle Cartron (professeure université Bordeaux Montaigne), Mme Régine Le Jan (professeure émérite université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directrice de thèse), Mme Anne Nissen (professeure université Paris 1 Panthéon-Sorbonne) et M. Ian Wood (professeur émérite université de Leeds).
Justine Breton soutiendra sa thèse le 22 novembre 2016 sur « Les représentations du pouvoir dans la légende arthurienne, de l’écrit à l’écran », Université d’Amiens, codirection de Gérard Gros, Université d’Amiens, et Martin Aurell, Université de Poitiers. Jury : François Amy de la Bretèque, Université de Montpellier, Morgan Dickson, Université d’Amiens, Laurence Mathey-Maille, Université du Havre, Véronique Dominguez, Université d’Amiens, Catalina Girbea, Université de Buscarest.
Parutions
- Joël Blanchard, Procès politiques au temps de Louis XI. Armagnac et Bourgogne, Genève, Droz, 2016
- Bruno Dumézil et Laurent Vissière (éd.), Authentiques et autographes (Épistolaire politique II), Paris, PUPS, 2016.
- Cédric Giraud et Dominique Poirel (éd.), La rigueur et la passion. Mélanges en l’honneur de Pascale Bourgain, Turnhout, Brepols, 2016.
Ce volume qui renferme 57 contributions portant sur la littérature médiolatine entend rendre hommage à Pascale Bourgain, Professeur émérite d’Histoire et tradition manuscrite des textes littéraires à l’École nationale des chartes. Ces Mélanges peuvent se lire comme une histoire littéraire du Moyen Âge latin. Toute la période médiévale est en effet couverte largement, du le Ve siècle à la Renaissance et, au-delà, jusqu’aux entreprises du XIXe siècle pour redonner vie aux anciens textes.
Vous recevrez l’ouvrage au prix spécial de 95 € HT au lieu de 140 € HT, si vous souscrivez. Si vous souhaitez que votre nom soit inclus dans la Tabula Gratulatoria, veuillez nous renvoyer le bon de commande jusqu’au 28 octobre 2016. Si vous préférez retirer votre exemplaire à la cérémonie de remise qui aura lieu le 2 décembre prochain à l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres (23, Quai de Conti, Paris), veuillez cocher la case sur le bon de commande.
Rencontres
Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.
Lyon dans l’Europe carolingienne. Autour d’Agobard (816-2016),
colloque international organisé par le CIHAM et HISOMA
Date : 15-17 septembre 2016
Lieu : Lyon
Programme complet
Polémologies médiévales. État des lieux, colloque international
date : 23-24 septembre 2016
Lieu : Université de Nanterre, Salle de conférences, bâtiment B
Organisation : Bénédicte Sère
Programme complet
Le prince chrétien, IVe-VIIe siècle
date : 5-7 octobre 2017
Lieu : Université Paris-Ouest, Salle de conférences, bâtiment B
Organisation : Sylvain Destephen, Bruno Dumezil, Hervé Inglebert
Programme complet
Le Moyen Âge dans les (nouveaux) médias : quelle place pour les médiévistes ?
Journée d’étude organisée par Ménestrel et le Réseau des Médiévistes belges de Langue française
Date : 7 octobre 2016
Lieu : Université de Liège
9h00 : Accueil
9h30 : Christophe Masson (Université de Liège) – Introduction
10h00 : Christelle Balouzat-Loubet (Université de Lorraine) – Vulgariser et médiatiser, la grande peur des médiévistes ?
10h40 : Nicolas Ruffini-Ronzani (FNRS/UNamur) et Marie Van Eeckenrode (Archives de l’État/UCL) – Histoire médiévale, publics et médias dans l’espace francophone : bilan d’une expérience et perspectives d’avenir
11h40 : Yohann Chanoir (EHESS) – Écrire l’histoire du Moyen Âge avec les médias du xxie siècle : une nouvelle quête du Graal ?
12h20 : Elsa Espin (Paris-Sorbonne) – Enjeux des humanités numériques. L’exemple de l’Espagne
14h30 : Marc Gil (Université de Lille 3) – Vers une économie numérique du patrimoine : le corpus de l’orfèvrerie septentrionale (xiie-xiiie siècle)
15h10 : Benoît Wéry (Musée archéologique – Château de Logne) – La modélisation 3D du Château Fort de Logne. Questions archéologiques – Réponses virtuelles
15h50 : François Amy de la Bretèque (Université Paul Valéry – Montpellier) – Les solutions actuelles pour évoquer le Moyen Âge au cinéma depuis la nouvelle histoire et la modernité cinématographique
16h40 : Nicolas Simon (FNRS/Université Saint-Louis, Bruxelles) et Quentin Verreycken (FNRS/Université Saint-Louis, Bruxelles) – Conclusions
Hommage à Marc Venard, colloque
date : 14-15 octobre
Lieux : Nanterre et Rouen
organisation : Société d’histoire religieuse de la France
programme
A l’échelle du monde. La carte : objet culturel, social et politique, du Moyen Âge à nos jours
date : 17 et 18 octobre
Lieux : Albi
Il fait suite au séminaire « Mappa Mundi. Culture géographique et représentation du monde au haut Moyen Âge » » organisé l’an dernier au LAMOP, autour de la Mappa Mundi d’Albi (VIIIe siècle) voir ici
Autumn School in Medieval Languages and Culture 2016 : Shaping, Representing and Using the Medieval City
Date : 18-21 Octobre 2016,
Lieu : Université de Gand
Organisateur : H. Pirenne Institute for Medieval Studies (Ghent University)
Website
Le sacré et la parole : le serment au Moyen Âge
Lieu : C.E.S.C.M., 24 rue de la Chaîne, Poitiers, Salle René Crozet
Date : Vendredi, 21 octobre 2016
9:30 Montserrat Herrero, Jaume Aurell, « Introduction »
Serment et règlement des conflits au Haut Moyen Age
10:00 Christophe Camby, docteur en histoire du droit, chargé de cours à l’Université de Tours, « Le serment dans la société franque : innovation germanique ou continuité romaine ? »
11:00 Pause
11:15 Jinty Nelson, professeur émérite à King’s College (Londres), « Carolingian Oaths from Charlemagne to Louis the Stammerer »
12:15 Gerd Althoff, professeur à l’Université de Münster, « Conventiculum, Conspiratio, Coniuratio : The Political Power of Sworn Associations in Tenth and Eleventh Century Germany »
Le serment des chartes
15:00 Charles Garcia, Maître de conférences HDR à l’Université de Poitiers : « Serments solennels et parole sociale dans les documents de Sahagún (XIe-XIIe siècles) »
Le serment des images
16:00 Matteo Ferrari, docteur en histoire médiévale, ENS de Pise et Université de Poitiers : « Jurer la paix, conjurer la trahison : l’image du jugement dans les peintures des palais communaux de Lombardie (XIIIe siècle) »
17:00 Juliette Thibault, doctorante à l’Université de Poitiers : « Serment chevaleresque et serment amoureux dans les miniatures des manuscrits arthuriens (XIIIe-XVe siècles) »
Le serment et le sacré
9:00 Montserrat Herrero, Maître de conférences à l’Université de Navarre : « Sacrament and Oath : Theoretical Reflections »
10:00 Marjolaine Raguin, docteur en philologie romane, Universités de Montpellier et de Warwick : « Remarques sur le serment et l’engagement personnel dans les chansons de croisade lyriques françaises et occitanes »
11:00 Pause
11:15 Nicholas Vincent, Professeur à l’Université d’East Anglia (Norwich), « Oath, English Coronation and Magna Carta »
12:15 Jaume Aurell, Professeur à l’Université de Navarre : « Oath, Anointment, and Coronation in Medieval Iberia : Continuities and Discontinuities »
Le serment à l’aube de la modernité
15:00 Charlotte Pichot, agrégée, doctorante à l’Université de Poitiers : « Serments, injures et paroles de femmes dans la criminalité du Bas Moyen Âge »
16:00 António Bento, Maître de conférences à l’Université de Beira Interior : « The Oath after the Middle Ages : Decline or Concealment ? »
Les officiers et la chose publique dans les territoires angevins (XIIIe-XVe siècle). Vers une culture politique ?,
colloque international.
Date : 17-19 novembre
Lieu : Université Jean Monnet, Saint-Etienne
Renseignements et programme
Courriel
Da Ludovico d’Angiò a san Ludovico di Tolosa, Convegno internazionale di studi per il VII centenario della canonizzazione, (1317-2017)
Giovedì 3 novembre
Napoli, Complesso di S. Chiara
Sessione I : La storiografia
Presiede : Alessandra Perriccioli Saggese
André Vauchez (Université de Paris X – Nanterre), Ludovico d’Angiò – san Ludovico di Tolosa nella storiografia
Edoardo D’Angelo (Università di Napoli Suor Orsola Benincasa), Il dossier agiografico latino su san Ludovico di Tolosa
Francesco Aceto (Università di Napoli Federico II), Per Simone Martini pittore : ancora sull’iconografia del ’San Ludovico di Tolosa’
Sessione II : Ludovico e lo spazio angioino
Presiede : Mario Gaglione
Rosalba Di Meglio(Università di Napoli Federico II), Gli Angioini di Napoli e l’Ordine dei Minori
Vinni Lucherini (Università di Napoli Federico II), La rinuncia di Ludovico d’Angiò al trono e il problema della successione nei regni di Napoli e d’Ungheria : sfide giuridiche e artistiche
Damien Ruiz (UMR TELEMME MMSH, Aix-en-Provence), Ludovico e Marsiglia, una storia di famiglia ?
Pierluigi Leone de Castris (Università di Napoli Suor Orsola Benincasa), San Ludovico, i suoi reliquiari e l’oreficeria nella Napoli angioina
Sophie Delmas (UMR 5648, Université Lumière Lyon 2), Mémoires croisées : les deux saints Louis et leur postérité
Teresa D’Urso (Seconda Università di Napoli), I due san Luigi : libri miniati e scelte devozionali al tempo di Giovanna d’Angiò
Venerdì 4 novembre
S. Maria Capua Vetere, DILBEC
Sessione III : Il culto e la memoria
ore 9.30-13
Presiede : Marcello Rotili
Daniele Solvi (Seconda Università di Napoli), Gli esordi della agiografia ludoviciana
Rosa Alcoy Pedròs (Universitat de Barcelona), San Ludovico di Tolosa e l’immagine del santo vescovo nell’arte catalana (secoli XIV-XV)
Rosa Manfredonia (Università di Napoli Suor Orsola Benincasa), I miracoli di Ludovico d’Angiò : una prospettiva sociologica
Filippo Sedda (Pontificia Università Antonianum, Roma), San Ludovico di Tolosa nelle fonti liturgiche
Cristiana Pasqualetti (Università degli Studi dell’Aquila), Vita, culto e miracoli di san Ludovico di Tolosa negli affreschi della chiesa di San Francesco a Sulmona (secolo XIV)
ore 14.30-17.30
Presiede : Pietro Messa
Isabella Gagliardi (Università di Firenze), Il santo predicato. L’immagine di Ludovico d’Angiò nelle prediche tardo-medievali di area toscana
Aleksander Horowski (Istituto Storico dei Cappuccini, Roma), Ludovico nei sermoni di Giovanni d’Aragona e di Antonio di Spagna
Béla Zsolt Szakács (Central European University, Budapest), Painted Miracles : The Cult of Saint Louis of Toulouse in Hungary
Giuseppe Cassio (storico dell’arte, Terni), La mitria e la corona. San Ludovico nell’albero francescano
Sabato 5 novembre
Napoli, Complesso di S. Chiara
ore 9-10.45
Sessione III : La canonizzazione : la scrittura e la festa
Presiede : Sofia Boesch Gajano
Marco Guida (Pontificia Università Antonianum, Roma), Dagli atti della canonizzazione alla Sol oriens di Giovanni XXII
Roberto Cobianchi (Università di Messina), Cerimoniale e cerimonie di canonizzazione agli inizi del Trecento
Francesco Zimei (Istituto Abruzzese di Storia Musicale), Musiche in onore di san Ludovico : attribuzioni e contesti
ore 11
Tavola rotonda conclusiva
Intervengono : Sofia Boesch Gajano, Teresa D’Urso, Pietro Messa, Tanja Michalsky, Alessandra Perriccioli Saggese, Daniele Solvi, André Vauchez, Giovanni Vitolo
Le pouvoir au féminin. Modèles et anti-modèles bibliques, de l’exégèse à la tragédie
Date : 4-5 novembre 2016
Lieu : ENS et Sorbonne
Org. : Marielle Lamy (Paris-Sorbonne) et Sumi Shimahara (Paris-Sorbonne / IUF)
Vendredi 4 novembre – ENS, 29 rue d’Ulm, salle 236
9h-9h30 Introduction – Marielle Lamy, Sumi Shimahara
Antiquité tardive et haut Moyen Âge – Présidence : Michel Sot
9h30-10h00 Catherine Broc-Schmezer, Le pouvoir au féminin chez les Pères grecs
10h00-10h30 Franca Ela Consolino, Femmes de pouvoir dans la Bible, d’Ambroise de Milan à Grégoire le Grand
10h30-10h45 Discussion
11h15-11h45 Bruno Dumézil, Entre Esther et Jézabel : la reine mérovingienne sous le regard des auteurs ecclésiastiques
11h45-12h15 Alfonso Hernandez, Déborah dans l’exégèse du haut Moyen Âge
12h15-12h30 Discussion
Époque carolingienne et Moyen Âge central – Présidence : Isabelle Rosé
14h30-15h00 Marie Sarny, La “femme forte” dans les sources carolingiennes
15h-15h30 Rachel Stone, The power of the wicked : bad biblical queens in Carolingian propaganda
15h30-15h45 Discussion
16h15-16h45 Emmanuel Bain, Modèles et anti-modèles féminins dans l’exégèse (XIIe-XIIIe s.)
16h45-17h15 Julia Szirmai, La femme de Putiphar dans les traductions-adaptations bibliques en ancien français
17h15-17h45 Lydwine Saulnier-Pernuit, À partir de la Tapisserie des trois couronnements, recherches sur Bethsabée et Esther
17h45-18h00 Discussion
Samedi 5 novembre – Sorbonne, amphithéâtre Cauchy
Moyen Âge tardif – Présidence : Élisabeth Crouzet-Pavan
9h00-9h30 Marion Chaigne-Legouy, Modèles et contre-modèles bibliques à l’usage des reines et aristocrates françaises (XIIIe-XVe s.)
9h30-10h Laura Gaffuri, Les duchesses régentes au miroir de la théologie et de l’historiographie : le cas de la Maison de Savoie au XVe siècle
10h00-10h15 Discussion
10h45-11h15 Mihailo Popovic, Hélène d’Anjou : prototype biblique, reine, religieuse et sainte en Serbie médiévale (XIIIe-XIVe s.)
11h15-11h45 Max Engammare, Jézabel ou le salaire des tyrans (XVIe-XVIIIe s.)
11h45-12h00 Discussion
Époque moderne – Présidence : Marie-Élisabeth Henneau
13h45-14h15 Nina Hugot, Adaptation d’une figure biblique à la scène au XVIe siècle
14h15-14h45 Mariangela Miotti, “Commendement et obeissance”, les héroïnes bibliques participent à la “conservation politique” (des Mystères du Viel Testament au Théâtre sacré de Pierre de Nancel)
14h45-15h00 Discussion
15h30-16h00 Paula Barros, L’allégorie biblique dans les sermons funèbres publiés à l’occasion de la mort de la reine Marie II d’Angleterre (†1694)
16h00-16h30 Frédéric Cousinié, Marie et la dévotion au rosaire au XVIIe siècle en France. Entre dévotion et instrumentalisation
16h30-16h45 Discussion
16h45-17h15 Conclusions – Nicole Bériou
Hommage à André Debord
date : 9 novembre 2016
Lieu : Amphithéâtre de la Maison de la Recherche en Sciences humaines (MRSH) Université de Caen Normandie Campus 1 Esplanade de la Paix.
Matinée (9 heures 30-12 heures 30)
Introduction : Robert Hérin et Dominique Toulorge
Communications d’enseignants et de chercheurs
Joëlle Burnouf : Professeur émérite. Université Paris 1 « 40 ans de relations entre archéologie et histoire. Documentation sédimentaire, documentation sédimentée et documentation écrite : quels usages aujourd’hui ? »
Anne-Marie Flambard Héricher : Professeur émérite. Université de Rouen « André Debord et le château »
Mathieu Arnoux : Professeur. Université Paris 7 « André Debord et le métier d’historien »
Jean-Louis Biget : Professeur émérite à l’École normale supérieure de Lyon « André Debord et les bourgs castraux – Le château et le bourg castral en Albigeois : Lautrec »
Jacky Desquesnes : Inspecteur pédagogique régional retraité. Académie de Caen « André et Aline Debord, un historien et une géographe dans leur temps »
Buffet à la MRSH
Après-midi (14 heures-17 heures 30)
Introduction : Alain Hugon, professeur à l’Université de Caen Normandie, président de l’Association des professeurs d’Histoire et Géographie (APHG-Académie de Caen)
Témoignages
Du professeur de lycée au professeur d’université
Jean Baubérot, professeur émérite. EPHE (élève d’André Debord au lycée de Limoges)
Éric Van Torhoudt, enseignant en lycée
Martine Hérin, enseignante d’histoire et géographie en lycée
Le directeur de recherches
Christine Mazzoli-Guintard, maîtresse de conférences. Université de Nantes
Laurent Dujardin, enseignant en lycée
L’organisateur de colloques
Brigitte Boissavit-Camus, professeur. Université de Paris Nanterre et Martine Fabioux, conservateur du patrimoine
Luc Bourgeois, professeur. Université de Caen Normandie
Anne-Marie Cocula, professeur émérite et Michel Combet, maître de conférences. Université de Bordeaux Montaigne
Le chantier de fouilles archéologiques d’Andone
André Grenouilloux, vétérinaire
Éric Limousin, maître de conférences. Université de Bretagne Sud
Anik Buj, enseignante en lycée
Cyrille Billard, conservateur du patrimoine. DRAC Normandie
Reportage radiophonique de Serge Buj : André Debord sur le chantier de fouilles d’Andone
Et les interventions spontanées des participants à cette journée d’hommage.
Contacts : Dominique Toulorge et Robert Hérin
Indulgentia. Pratiques des indulgences. Tradition, innovation, adaptation dans les sociétés européennes (Moyen Âge-époque contemporaine)
La commémoration à venir de la publication des 95 thèses de Luther à l’automne 1517 donne une actualité certaine à la plus emblématique des pratiques dénoncées par le réformateur : les indulgences. Généralement considérée comme une innovation née à la fin du XIe siècle dans le contexte de la première croisade, puis du renforcement de l’autorité pontificale en Occident et des mutations de la pastorale de la pénitence, la pratique des indulgences est ensuite devenue, pour reprendre une expression d’Olivier Guyotjeannin, « une des pièces fondamentales d’un vaste jeu comptable », violemment critiquée, dès avant Luther, à l’intérieur même de l’Église catholique, mais mise en œuvre par les autorités ecclésiastiques et bien reçue. L’objectif sera, ici, d’examiner la question des indulgences non pas tant pour en étudier la critique ou la condamnation, mais plutôt pour en apprécier la pratique. En effet, si elles trouvent leur place au cœur d’un débat, parfois vif, sur la tradition et l’innovation des pratiques religieuses et sociales dans l’Occident, du Moyen Âge à nos jours, les indulgences n’en demeurent pas moins recherchées par les fidèles. Elles seront au cœur de notre réflexion, qui s’articulera en trois temps (25 novembre 2016, 24 novembre 2017, 22 juin 2018).
Cette réflexion collective prendra la forme de trois tables rondes qui se tiendront le vendredi 25 novembre 2016 à l’Université de Lille, le 24 novembre 2017 à l’Université Paris‑Ouest‑Nanterre‑La Défense et le 22 juin 2018 à l’Université de Lille.
Esther Dehoux, Caroline Galland, Charles Mériaux, Catherine Vincent
Programme de la journée du 25 novembre 2016
Université de Lille SHS (Lille 3), salle de séminaire de l’IRHiS (A1-152)
À partir de 9 heures,
Accueil des participants
9h30
Esther Dehoux (Université de Lille SHS, UMR 8529 IRHiS),
Caroline Galland (Université Paris Ouest, EA 1587 CHiSCO),
Catherine Vincent (Université Paris Ouest, EA 1587 CHiSCO) :
Introduction générale au cycle des rencontres « Indulgences »
Sous la présidence de Bertrand Schnerb (Université de Lille, UMR 8529 IRHiS)
10h, Charles Mériaux (Université de Lille SHS, UMR 8529 IRHiS), L’indulgence avant les indulgences
10h30 Pause
11h, Amandine Le Roux (UMR 8589 LAMOP), Les indulgences dans l’escarcelle pontificale : un moyen de gouvernement à la fin du Moyen Âge ?
11h30, Benoît Schmitz (ENS, UMR 8596 Centre Roland Mousnier, Institut de Recherche pour l’Étude des Religions), Validité et licéité des indulgences pontificales : le problème de la juste cause (XVIe-XVIIe siècle)
12h Discussion
Sous la présidence de Jean-Marc Guislin (Université de Lille SHS, UMR 8529 IRHiS)
14h, Vincent Tabbagh (Université de Bourgogne Franche-Comté, UMR 6298 ARTéHIS), Les évêques et les indulgences dans la France des XIVe et XVe siècles : faveur ou réticence ?
14h30, Stefano Simiz (Université de Lorraine, EA 3945 CRULH), Prêcher l’indulgence après 1517 : défis et renouveau
15h, Isabelle Brian (Université de Lorraine, EA 3945 CRULH), Prêcher les indulgences en France aux XVIIe et XVIIIe siècles
15h30 Discussion et pause
16h15, Michel Grandjean (Université de Genève, Maison de l’histoire) : Conclusions
Séminaires
Les Lundis de la Schola judeorum
2016-2017, CNRS-LEM. UMR 8584
Thème : Varia Judaica.
Institut Maïmonide, Averroès, Thomas d’Aquin, salle don Profiat, 1 rue de la Barralerie, 14h.
– Lundi 14 novembre 2016 . Justine Isserles (Bibliothèque de Genève, chercheur associé à Saprat) : « La saignée et la médecine astrologique dans les manuscrits hébreux d’Europe médiévale ».
– Lundi 5 décembre 2017. Thomas Gergely (IEJ, Université Libre de Bruxelles) : « Abu Ya’qub Ishaq ibn Sulayman al Isra’ili, dit Isaac Israéli (832-932) : médecin et philosophe juif, paradigme de la culture judéo-arabe ».
– Lundi 9 janvier 2017. Danièle Iancu-Agou (CNRS, LEM, UMR 8584) : « Affinités historiques et interférences culturelles chez les communautés juives médiévales de l’espace occitano-catalan ».
– Lundi 6 février 2017. A l’occasion de la parution de Pratique médicale, rationalisme et relâchement religieux. Les élites lettrées juives de l’Europe méditerranéenne (XIVe-XVIe siècles) (Coll. NGJ 9, Paris Cerf-Patrimoines, sept. 2016), deux contributeurs du volume : Elodie Kay-Attia (Aix-Marseille Université, Centre Paul-Albert Février) : « Le Livre invisible. La place de la Bible dans les bibliothèques médiévales et pré-modernes », et Christophe Vaschalde (LAMM Aix, UMR 7298 et Laboratoire d’archéologie de Lattes) : « La communauté et le quartier juif de Trets. Actualité de la recherche historique et archéologique ».
– Lundi 6 mars 2017. Cyril Grange (CNRS et Université Paris-Sorbonne, UMR 8596) : « Elites juives et haute société chrétienne à Paris sous la troisième République : à propos des échanges matrimoniaux ».
– Lundi 3 avril 2017. Nicole Abravanel (Université d’Amiens) : « Visages et approches de l’exil dans le séphardisme (milieu XVIe siècle) ».
– Lundi 15 mai 2017. Frédéric Mazeran (architecte du Service du Patrimoine au département de l’Hérault) : « La redécouverte d’un habitat médiéval dans l’ancien quartier juif de Clermont-l’Hérault ».
– Lundi 12 juin 2017. Jean-Michel Faidit (lauréat de la Société Astronomique de France) : « Traductions scientifiques et échanges judéo-chrétiens en Occitanie : Profacius (1236-1304) à Montpellier, et Gersonide (1288-1344) à Avignon ».
L’exégèse en ses frontières. Réceptions littéraires, savantes et sociales de la Bible hors des commentaires (Occident chrétien, v. 1080-v. 1250)
Date : à partir du 15 novembre 2016, un mardi par mois, de 17h30 à 19h30.
Lieu : I.R.H.T., 40 avenue d’Iéna, Paris 16e – Salle Jeanne Vielliard
Le programme et la présentation du séminaire sont consultables ici
Pratiques et cultures religieuses du XIIIe au début du XVIe siècle », 2016-2017 : Les enjeux de la vulgarisation religieuse
Lieu : ENS – Ulm, vendredi 10h30 – 12h30 (salle W, escalier B, 4e étage)
7 octobre 2016 : Actualité éditoriale : André Vauchez (Membre de l’Institut), Catherine de Sienne, Vie et passions, Paris, Le Cerf, 2015
– 18 novembre 2016 : Martin Morard (CNRS-IRHT, Section de Codicologie), « D’un christianisme à l’autre. Du Psautier des clercs à la religion du vulgaire »
– 16 décembre 2016 : Anne-Catherine Baudoin (ENS-Ulm), « Des premières communautés chrétiennes aux tympans des cathédrales : les apocryphes, expression vivante de la foi »
– 20 janvier 2017 : Actualité éditoriale : Adeline Rucquoi (École des Hautes Études en Sciences Sociales), Mille fois à Compostelle : Pèlerins du Moyen Âge, Paris, Les Belles Lettres, 2014
– 24 février 2017 : Milada Studnickova (Prague, Académie des Sciences, Institut d’histoire de l’Art), « Illuminated for mass, office, private prayer and catechization. The production of illuminated manuscripts in Prague at the turn of the fourteenth and fifteenth centuries » – Séance commune avec le séminaire « L’Europe centrale (Hongrie, Pays tchèques, Pologne) de la fin du Xe au début du XVIe siècle : aspects religieux et culturels » de Marie-Madeleine de Cevins (Université de Rennes II) et Olivier Marin (Université Paris XIII – IUF)
– 24 mars 2017 : Jean-René Valette (Université Paris Ouest Nanterre La Défense), « La littérature du Graal, une théologie vernaculaire ? »
– 21 avril 2017 : Marie Pascale Halary (Université Lumière Lyon 2), « Le vocabulaire de l’extase dans la traduction vernaculaire des Sermons sur le Cantique de Bernard de Clairvaux, fin XIIe-début XIIIe siècle »
– 19 mai 2017 : Leandro Alves Teodoro (UNESP, campus Franca, – bénéficiaire d`une bourse de post-doctorat de la FAPESP, São Paulo), « Le rôle des évêques hispaniques dans la formation morale des fidèles (XVe siècle) »
Appels à communication/contribution
Qu’est-ce qu’un corpus ? Journée d’études
Date : lundi 7 novembre 2016 – 10h-18h
Lieu : Paris, IRHT – Salle J. Vielliard – 40 avenue d’Iéna
Le propos de cette journée d’études est de s’interroger sur ce qui est (ou pourrait être) un corpus pour les historiens médiévistes.
À partir du xvie siècle, en reprenant l’une des acceptions médiévales du mot latin corpus pour désigner un ensemble d’écrits (à commencer par les Écritures et par la notion de corpus iuris), les érudits modernes et contemporains intitulent corpus plusieurs de leurs collections de documents édités. On en vient alors, depuis le xixe siècle, à appeler corpus n’importe quel ensemble de pièces. Cet usage se généralise sous la plume des médiévistes à partir des années 1980 mais, surtout, des années 2000, et s’inscrit en parallèle avec l’informatisation et avec la multiplication des numérisations et des bases de données.
Ce mouvement général, qui n’est pas propre à l’histoire médiévale, a suscité, cependant, dans certaines disciplines des sciences humaines et sociales, notamment par l’apport de la linguistique, une solide réflexion et conceptualisation sur ce qui est/fait un corpus. À la fois en utilisant corpus dans son acception lâche de collection, recueil ou compilation, et beaucoup plus rarement en référence à la notion de corpus issue de la linguistique, les médiévistes n’ont pas encore fait émerger une définition raisonnée ni une réflexion conceptuelle autour de ce terme.
Cette journée d’études ouverte à tous, organisée par l’équipe du programme des CBMA (Chartae Burgundiae Medii Aevi), avec le soutien du Consortium Cosme (CNRS) et du Lamop (UMR 8589), entend proposer un diagnostic et contribuer à ouvrir des pistes de recherches épistémologiques, heuristiques et méthodologiques partagées.
Les propositions de communication (une dizaine de lignes environ) sont à envoyer par courriel avant le 30 septembre 2016, à Eliana Magnani
Le IIe Congrès de l’Association pour les Études Nordiques sera organisé à Caen les 15 et 16 juin 2017
par le Département d’études nordiques de l’Université de Caen Normandie et l’Office franco-norvégien d’échanges et de coopération (OFNEC) avec les unités de recherche ERLIS, CRISCO et CRAHAM. Cet événement aura la vocation de fédérer les chercheurs et les doctorants issus de disciplines, d’institutions et de pays divers afin de constituer un point de convergence respectant et renforçant la richesse des approches utilisées dans le domaine des études nordiques. Le comité d’organisation sollicite ainsi les communications et panels provenant de disciplines et traditions variées, sans distinction quant aux sujets ou périodes abordés, le mérite scientifique constituant le seul critère de sélection.
Il souhaite cependant mettre en valeur plusieurs pistes et problématiques pouvant inspirer les propositions de communication ou de panel si les participants le souhaitent :
• Échanges, transferts et circulations : Au début de la période viking, les relations entre les différentes régions nordiques étaient déjà importantes, mais on observe aussi dès lors une intensification des rapports avec le reste de l’Europe et, notamment, la France, qui s’accentuera au fil des siècles. Ainsi, comment les personnes, les objets, les idées, les pratiques ou encore les textes ont-ils circulé dans l’espace nordique et au-delà de ses limites ? Selon quels processus d’échanges et de transferts ces mouvements se sont-ils réalisés ? Pour cet axe, nous retiendrons plus particulièrement l’attention des spécialistes du Moyen Âge, bien que ceux travaillant sur les périodes ultérieures soient aussi invités à réfléchir à ces questions.
• Géographies de l’espace nordique : L’espace nordique et les pays le composant ne constituent pas une donnée immuable, mais une construction culturelle et historique qui connaît des extensions variables dans le temps. Comment le « nord » a-t-il évolué dans le temps ? Comment et pour quelles raisons ses frontières réelles ou imaginaires ont-elles été déplacées, et comment ces processus se sont-ils reflétés dans les différents domaines (économie, politique, littérature…) ? Comment les échanges avec la France et les autres pays ont-ils contribué à façonner l’espace nordique, ses frontières et son imaginaire ?
• Contacts, contrastes et interactions entre les langues : L’espace nordique forme un point de rencontre linguistique, marqué à la fois par la grande proximité structurelle entre les langues scandinaves et la diversité des langues issues de familles différentes, par-delà ou au sein même des frontières étatiques. Quelles similitudes peut-on identifier dans la structure ou la pratique de langues typologiquement éloignées ; quelles différences entre des langues mutuellement intelligibles ? Par quelles dynamiques linguistiques ou sociales peut-on les expliquer ? Quelles formes l’intercompréhension, ou la barrière de la langue, prend-elle en situations quotidiennes, institutionnelles ou d’enseignement ?
• L’Enseignement du français et des langues nordiques comme langues étrangères : La complexité de l’acquisition d’une langue étrangère tient en partie aux décalages entre les propriétés des langues connues et la langue à apprendre. La problématique du transfert linguistique est bien connue des enseignants de langue et des spécialistes de l’acquisition, mais quelles données utiliser pour étudier, plus spécifiquement, les productions en français langue seconde des apprenants nordiques, et inversement ? Comment ces études peuvent-elles faire avancer la compréhension théorique de l’acquisition et construire de nouvelles modalités de soutien à l’apprentissage ?
• Modèle(s) nordique(s) / Constructions identitaires La fin de la Guerre froide, l’extension de l’UE et la globalisation ont profondément changé le contexte géopolitique et économique des pays nordiques, vidant certaines politiques d’hier de leur substance. Qu’en est-il aujourd’hui de la « troisième voie » incarnée par la Suède ? L’État-providence est-il une option politique viable dans les pays nordiques, ou est-il uniquement un objet de nostalgie instrumentalisé par la droite populiste ? Existe-t-il une tension entre une ouverture sur un modèle social multiculturel et un retour vers une conception ethnique et exclusive de la citoyenneté ? Comment se négocie l’identité nordique — ou comment s’est-elle négociée durant les différentes périodes — entre l’ouverture et le repli, l’avenir et le présent, l’histoire et le mythe ?
• Modernités littéraires et artistiques : « La percée moderne » a non seulement propulsé des écrivains nordiques vers une renommée mondiale, mais elle a aussi contribué à l’émergence d’un champ nordique où la littérature et les arts ont acquis de nouvelles fonctions au sein de la société. Comment cette histoire nous apparaît-elle aujourd’hui, dans ses prolongations ou discontinuités, dans ses moments de gloire passée et dans ses recoins obscurs ?
• Imaginaires de la nature : L’imaginaire du nord semble être marqué de manière indélébile par une nature intacte, alors que les pays nordiques connaissent des problèmes liés à l’exploitation de l’environnement et à la finitude des ressources qui demandent de plus en plus d’attention. Comment cet imaginaire de la nature a-t-il historiquement évolué, et comment se transforme-t-il aujourd’hui ? Quels modèles – urbanistiques, sociaux, économiques, artistiques – pour un développement durable peut-on trouver dans les pays nordiques ?
Les propositions de communication ou de panel (de trois ou six communications) devront être envoyées à l’adresse APEN2017@unicaen.fr avant le 31 janvier 2017 Une proposition de communication devra contenir max. 300 mots, suivis d’une notice biographique et bibliographique de l’auteur de max. 200 mots. Une proposition de panel doit contenir un résumé de max. 200 mots de la problématique commune du panel et les résumés de max. 300 mots pour chaque communication, suivis d’une notice biographique et bibliographique de max. 200 mots pour chaque auteur. La langue de communication du congrès sera le français. Droits d’inscription : 25 euros (gratuit pour les membres de l’APEN).
Comité d’organisation : Annelie Jarl Ireman (UNICAEN), Simon Lebouteiller (UNICAEN), Christian Bank Pedersen (UNICAEN), Rea Peltola (UNICAEN), Jørn Riseth (UNICAEN), Laurence Rogations (Université Paris-Sorbonne), Hanna Steinunn Thorleifsdóttir (UNICAEN), Harri Veivo (UNICAEN) et Lise Vigier (UNICAEN)
Comité scientifique : Yohann Aucante (EHESS), Pierre Bauduin (UNICAEN), Nathalie Blanc-Noël (Université de Bordeaux), Annie Bourguignon (Université de Lorraine), Sylvain Briens (Université Paris-Sorbonne), Vincent Carpentier (UNICAEN), Outi Duvallon (INALCO), François Emion (Université Paris-Sorbonne), Nelly Foucher Stenkløv (NTNU Trondheim, OFNEC), Karl Gadelii (Université Paris-Sorbonne), Frédérique Harry (Université Paris-Sorbonne), Thomas Mohnike (Université de Strasbourg), Karin Ridell (Université de Strasbourg), Arnaud Stimec (Sciences Po Rennes – Antenne de Caen), Frédérique Toudoire-Surlapierre (Université de Haute Alsace – Mulhouse), Harri Veivo (UNICAEN)
Les transferts culturels dans les mondes normands médiévaux (VIIIe-XIIe siècle) : objets, acteurs et passeurs
date : 5-7 octobre 2017
Lieu : Caen, Amphithéâtre du Musée des Beaux-Arts de Caen
Organisation : P. Bauduin et L. Bourgeois
Organisée dans le cadre du programme « Transferts culturels et liens sociaux dans les mondes normands médiévaux (VIIIe-XIIe siècle) », cette rencontre sera l’occasion de discuter les objets, acteurs et passeurs des transferts culturels.
Les objets des transferts culturels sont innombrables. En raison d’un positionnement historiographique d’abord centré sur les échanges intellectuels, certains aspects ont été privilégiés telles les traductions, la circulation des manuscrits, la diffusion des idées, des savoirs, des thèmes et des genres littéraires, des influences artistiques. D’autres éléments, comme la langue, la religion, le droit, ont reçu une attention particulière car considérés comme des facteurs important de différenciation (bien que leur valeur comme « signe de distinction » soit discutée), pour jauger des résistances ou des adaptations ainsi que des stratégies mises en œuvre par les différents acteurs des échanges culturels.
Ces aspects sont particulièrement importants pour les mondes normands aux frontières de la (ou plutôt des) Chrétienté(s) dans le monde scandinave, en Europe orientale et en Méditerranée, qui connaissent des évolutions linguistiques de grande ampleur pendant la période (« scandinavisation » ; « latinisation » ; diffusion du français ; place, statut, maintien ou résurgence de langues parlées avant la conquête dans les îles Britanniques et dans les zones hellénophones ou arabophone de l’Italie normande) et d’intenses débats sur la formation des régimes juridiques. D’autres domaines moins fréquemment abordés dans la perspective des transferts culturels pourront cependant être examinés.
Il s’agira par ailleurs de réfléchir à l’organisation possible de nos connaissances, en évaluant la pertinence de cadres d’analyse proposés selon les catégories d’objets (ex. P. Burke qui distingue « artefacts » (y compris architecture et images) ; « texts » ; « practices ») ou leur variabilité (objets matériels et immatériels (ex. idées savoirs, symboles), mutabilité (= la capacité ou l’aptitude à subir des transformations), mobilité).
Le rôle et l’implication des acteurs des transferts est évidemment déterminante pour comprendre les processus à l’œuvre et leur analyse ouvre la voie à une sociologie des transferts qui concerne des communautés plus ou moins larges. Certains acteurs ont, individuellement ou en groupe, de par leur statut ou leur fonction, un rôle spécifique dans les transferts (ambassadeurs, missionnaires, marchands, interprètes, traducteurs, certaines catégories ou groupes d’artisans etc.). Toutefois au-delà d’une typologie fonctionnelle ou sociale il convient de réfléchir sur l’aptitude à initier ou promouvoir un transfert, sur le degré d’implication des acteurs, les motivations qui les poussent à agir. Pour les périodes qui nous occupent, les deux niveaux (statut, rôle) se superposent fréquemment dans l’analyse : on perçoit mieux le rôle des élites, dont le genre de vie et la mobilité prédisposent mieux aux transferts culturels ; celui des femmes a commencé également à être exploré et l’un des objectifs du projet sera de s’interroger sur le rôle d’autres acteurs (tels les artisans) et de prendre en considération les réévaluations portées récemment sur certaines catégories. Au-delà, il conviendra de restituer les réseaux et solidarités qui peuvent agir comme support – ou comme frein – aux transferts et d’atteindre, dans la mesure du possible, la participation des individus aux changements culturels aux travers d’expériences personnelles.
Les propositions de communication sont à envoyer, avec un court résumé, pour le 15 novembre 2016 à Pierre Bauduin ou Luc Bourgeois
Écrire le voyage au temps des ducs de Bourgogne,
Colloque international organisé par Jean Devaux, Matthieu Marchal et Alexandra Velissariou
Dates : 19-20 octobre 2017
Lieu : Université du Littoral – Côte d’Opale (ULCO), Unité de recherche sur l’Histoire, les Langues, les Littératures et l’Interculturel H.L.L.I. (EA 4030) – Centre de Recherche « Modalités du fictionnel », Dunkerque
Les propositions de communication accompagnées d’un argumentaire de cinq lignes et d’un bref curriculum vitae sont à envoyer aux organisateurs avant le 31 juillet 2016 Jean Devaux
Présentation
Situé dans la droite ligne des rencontres internationales organisées à Dunkerque depuis 2005 autour de la littérature française de Bourgogne, ce colloque vise à mieux appréhender le rôle prépondérant joué par les États bourguignons dans l’essor de l’écriture du voyage. L’on voudrait s’y attacher prioritairement au genre du récit de voyage qui, dans les villes des Pays-Bas comme à la cour des ducs, gagna bien vite la faveur des élites bourguignonnes : pèlerins, diplomates, soldats ou marchands, ces voyageurs écrivains apportent pour beaucoup une contribution originale à ce mode spécifique de narration où l’homo viator dévoile son identité à mesure qu’il dépeint le monde qu’il découvre. L’on s’appliquera en outre à mettre en lumière les liens subtils que ce genre littéraire entretient tout à la fois avec la littérature romanesque et la production historiographique qui s’épanouissent alors en terre bourguignonne et réservent une place non négligeable à l’écriture du voyage, imaginaire ou réel. Conçue dans une perspective interdisciplinaire, aux confins de l’histoire littéraire et de l’histoire culturelle, cette problématique, à laquelle aucune étude de synthèse n’a été consacrée jusqu’à ce jour, devrait ainsi permettre de porter un regard neuf sur cet aspect encore trop méconnu de la littérature bourguignonne.
Écrire/inscrire : écritures plurielles. Du Moyen Âge au début du XIXe siècle
Organisation : Juliette Deloye et Anne Rauner (Université de Strasbourg, EA 3400 ARCHE)
Lieu et date : Université de Strasbourg, vendredi 9 juin 2017.
Envoi des propositions de communication :
Les propositions de communication, qui ne doivent dépasser 300 mots, sont à envoyer, accompagnées d’un curriculum vitae, à l’adresse suivante au plus tard le 4 novembre 2016.
Depuis une trentaine d’années, considérant que tout document s’inscrit dans un contexte social, les chercheurs s’intéressent aux usages sociaux de l’écrit en s’appuyant notamment sur l’étude de sa matérialité. Sans distinguer a priori les différents types d’écrits, ils les sondent pour y découvrir la trace des activités des acteurs, tentent d’en reconstituer les conditions de production, de circulation, d’utilisation et de conservation. Ils sont souvent confrontés à des feuillets sur lesquels se trouvent réunies plusieurs écritures – que nous nommons « écritures plurielles » – et ils les analysent en fonction de leurs propres questionnements. Mais leurs interrogations ne concernent que rarement ces écritures plurielles elles-mêmes, d’où le projet d’en faire l’objet de cette journée d’études.
Étudier les écritures plurielles implique de tenir compte de leur dimension matérielle, intellectuelle et sociale, donc de considérer les documents du point de vue des scripteurs et des destinataires du document, ainsi que les opérations mises en œuvre par les uns et les autres plus que les contenus qu’ils recèlent. L’enjeu de cette journée consistera à saisir les activités, les gestes, les opérations, les procédures concrètes qui ont conduit à la coexistence de plusieurs écritures sur un même document ou/et sur une même page. En considérant que la forme, le support, la mise en page affectent profondément les usages des écrits, on cherchera aussi à comprendre les modalités de diffusion et d’interprétation de ces documents à plusieurs écritures ainsi que les significations que la société leur attribue.
Les écritures plurielles seront étudiées dans un cadre principalement européen (sans toutefois s’y restreindre) et dans la longue durée, du XIIe siècle au début du XIXe siècle. Bien avant l’invention de l’imprimerie, la « révolution de l’écrit » des XIIe-XIIIe siècles fait de la société médiévale une société de l’écrit ; l’accroissement du nombre de textes, en particulier pragmatiques, et la hausse du nombre de scripteurs, notamment parmi les laïcs (membres des administrations urbaines/princières, marchands, écoliers, copistes des ateliers urbains, etc.) engendre aussi la multiplication de documents donnant à voir des écritures plurielles. Le tournant des XVIIIe et XIXe siècles se définit quant à lui par un double mouvement qui affecte également les écritures plurielles : d’une part le souci accru de l’individualisation de l’écriture, l’émergence du droit d’auteur, le sacre de l’écrivain, et d’autre part la révolution de la bureaucratie et le foisonnement du papier, dans l’administration par exemple.
Appel à contributions : la rousse et le roux dans tous leurs états
Ouvrage trilingue dirigé par Jean Nicolas De Surmont
L’ouvrage rassemblera des textes savants et de vulgarisation émanent des approches et disciplines génétique, démographique, dermatologique, linguistique, esthétique, sociologique, criminologique, anthropologique, historique ou toute autre approche ou discipline mettant en valeur un aspect ou un autre de la couleur rousse et des personnes rousses. L’ouvrage collectif cherchera notamment à réunir des contributions d’historiens qui montreront la présence ou l’absence, ou la discrimination dans les monarchies et les gouvernements à l’égard des roux, la haine ou la valorisation des roux à des époques anciennes ou dans des tribus, la présence des roux dans la mode, dans les campagnes publicitaires, les problèmes des enfants et adolescents roux à l’école (harcèlement), l’éventuelle discrimination à l’embauche ou sur le marché du travail, la perception psychologique du roux par les roux sinon par la société, la répartition démographique des roux dans le monde, les problèmes dermatologiques liés à la rousseur, la beauté de la rousseur, la peur ou l’attraction sexuelle pour les roux et des roux, la rousseur dans la coiffure (par exemple une étude sur les différents type de blonds et roux), l’étude biographique d’une personnalité de couleur rousse, la polyvictimisation et l’instrumentalisation des roux par les corps policiers, l’expression artistique du roux dans la peinture ou dans l’art, la nature, la littérature et le cinéma en général, l’étude sémantique des mots de la rousseur ou des surnoms qui y sont liés, la présence des roux dans l’histoire des religions ou dans certaines théogonies et l’ensemble des mythes, rumeurs et croyances liées aux roux et à la rousseur. Il rassemblera aussi des témoignages anonymes ou nominatifs de personnes rousses ou intimement liées à elles, quel que soit la nature du témoignage et le profil de la personne. Dans tous les cas les contributions s’intéresseront autant aux hommes qu’aux femmes afin de combler le déficit d’intérêt pour la gent masculine dans certains domaines (par exemple la coiffure, l’esthétique (étude du spectre chromatique de la rousseur du blond vénitien au cuivré), la mode, etc.). Bien qu’il soit envisagé comme un ouvrage universitaire nous comptons évidemment en faire un ouvrage de référence en matière de compréhension d’une population minoritaire dans le monde et ensuite que l’ouvrage puisse servir aux enseignants afin de mieux comprendre les roux. Les contributions seront acceptées en anglais, en espagnol et en français. Une proposition de participation d’environ 300 à 500 mots serait appréciée pour le mois d’octobre 2017. Aucune longueur minimale de texte ne sera imposée aux témoignages. La longueur maximale envisagée des contributions sera de 4000 à 8000 mots (10 à 25 pages à double interligne incluant les notes, mais excluant la bibliographie et les annexes), de préférence en format Microsoft Word.
Varia
Stage d’initiation au manuscrit médiéval et au livre humaniste
Le stage d’initiation au manuscrit médiéval et au livre humaniste organisé par l’IRHT (Institut de recherche et d’histoire des textes) aura lieu, cette année, du
17 au 21 octobre 2016.
La première journée de stage, lundi 17 octobre, est consacrée à une présentation générale du manuscrit médiéval et de la codicologie.
Le stage d’initiation au manuscrit médiéval et au livre humaniste, domaine latin et roman, se poursuivra du mardi 18 au vendredi 21 octobre.
Le stage spécifique aux manuscrits hébreux se tiendra également au Centre Félix-Grat, du mardi 18 au vendredi 21 octobre. La présence aux ateliers des jeudi et vendredi après-midi est optionnelle.
Les stages consacrés aux manuscrits grecs et arabes n’auront pas lieu cette année mais les étudiants qui le souhaitent peuvent s’inscrire à la journée du lundi ou à un des autres stages proposés.
Au cours du stage consacré aux domaines latin et roman, pour donner une perspective d’ensemble sur le travail et la recherche sur les manuscrits latins et humanistes, différents thèmes seront abordés à travers des exposés magistraux et des ateliers : présentation de manuscrits et introduction à la codicologie, histoire de l’écriture, mise en page et décoration, transmission des textes, histoire des bibliothèques, passage du manuscrit à l’imprimé, héraldique, reliure, exercice d’édition ou d’identification de textes. Une demi-journée se déroulera en bibliothèque ou aux Archives nationales autour de manuscrits ou de sources documentaires.
Nous tenons à préciser que les séances ne comprennent ni apprentissage de la paléographie, ni exercice de lecture. Le stage sera aussi l’occasion pour les étudiants de découvrir l’IRHT et sa riche documentation (microfilms, notices de manuscrits, catalogues) accessible aux chercheurs.
Pour des raisons matérielles, nous sommes contraints de limiter à 45 le nombre des participants au stage sur les manuscrits latins et romans. Il y aura donc une sélection en fonction des sujets et de l’ordre d’arrivée des candidatures.
Afin d’alléger les tâches d’organisation, nous vous serions reconnaissants de demander à vos étudiants en Master 1 ou 2 (non professionnel sauf professionnalisation dans le domaine des manuscrits) ou en thèse de se préinscrire après avoir choisi leur sujet de mémoire et en tout cas, avant le 30 septembre 2016. Ils recevront une réponse sitôt le dossier traité. Ils auront, avant le stage, le programme définitif et les indications pratiques.
Une participation forfaitaire de 100 € aux frais d’organisation sera demandée lors de la confirmation d’inscription (En l’absence de financement par l’université ou institution de rattachement, sur justificatif, une réduction pourra être accordée.).
Une attestation de présence sera délivrée en fin de stage.
Formulaire d’inscription disponible
CAPES-CAFEP
Le rapport du jury du CAPES-CAFEP externe d’histoire-géographie pour la session 2016 est en ligne
Les Archives nationales de Pierrefitte-sur-Seine organisent le 18 octobre 2016 la journée de l’étudiant.
Un accueil généraliste et des présentations spécialisées permettront aux étudiants de se familiariser avec les sources d’archives et avec les outils qui en facilitent l’accès, notamment la Salle des inventaires virtuelle. Des visites des salles de lecture, des bâtiments, des magasins et des ateliers de restauration sont proposées tout au long de ces deux journées.
À cette occasion, les Archives nationales vous offrent également la possibilité de recevoir des étudiants en groupe, encadrés ou non par leurs enseignants : leur inscription préalable se fait auprès des contacts indiqués dans les programmes.
Nous vous remercions d’avance de bien vouloir assurer la plus large diffusion de cette information auprès des étudiants, ainsi qu’auprès de vos collègues et collaborateurs.
Test proposé par Élodie Lecuppre-Desjardin pour les étudiants entrant en L1 Histoire
Chers collègues,
Suite à l’annonce faite lors du dernier congrès de la SHMESP et au compte rendu qui a suivi, je vous propose de mettre en place un test de connaissances à destination des étudiants de L1 en Histoire.
Cette idée émane d’une réunion tenue avec les représentants de l’APHG le 30 janvier 2016, au sujet du niveau problématique d’un certain nombre de lycéens qui entrent dans notre filière et des remarques formulées par certains représentants du ministère estimant que l’échec en première année d’université était essentiellement lié aux lacunes pédagogiques des enseignants-chercheurs en charge de la formation.
Ce test a donc pour but, dans un premier temps, de sortir de l’approximation et des accusations de fantasmes sur le niveau réel des étudiants. Cette évaluation pourrait nous permettre d’appuyer les prochaines rencontres sur des chiffres, de disposer d’une estimation de la nature de la population étudiante en Histoire et de dresser un bilan relatif de la réforme du lycée sur un échantillon, forcément partiellement représentatif du niveau des lycéens post-bac. Il ne faut donc pas y voir une quelconque volonté de stigmatisation des étudiants ou des collègues du secondaire qui les ont formés avec les moyens qui sont les leurs. Il s’agit simplement d’un outil permettant d’établir un état clinique de la situation. Chacun sait que l’histoire ne se résume pas à des dates et à des noms, mais sans matière, point de réflexion.
Dans un deuxième temps, ce test pourrait évidemment être complété par d’autres mesures (certaines existent déjà) pour affiner l’estimation et proposer des outils pédagogiques afin d’aider les étudiants à combler leurs lacunes. Cette deuxième étape dépend bien évidemment de chaque université.
Pour mener à bien ce test, nous avons besoin de bonnes volontés parmi les collègues, principalement médiévistes et antiquisants qui, lors de cette réunion, étaient représentés par Catherine Grandjean, présidente de la SOPHAU et Véronique Gazeau, présidente de la SHMESP.
Première étape : Désignation d’un référent dans chaque université parmi les médiévistes ou les antiquisants qui se chargera de l’organisation de la distribution du test joint, dans le cadre des TD lors des deux premières semaines de rentrée. (Il n’est pas forcement nécessaire d’enseigner au premier semestre, les relations sont suffisamment cordiales avec les collègues pour demander l’autorisation de pratiquer ce test).
Deuxième étape : Correction. Les questions sont simples et les corrections seront rapides. Le référent pourra coordonner une petite équipe autour de lui.
La grille de correction est la suivante :
Connaissances historiques (15 points)
Connaissances de langue (10 points)
Connaissances géographiques (20 réponses sont attendues, à 0,25 à 5 points)
Troisième étape : Les résultats seront à transmettre sous la forme d’une fiche (également jointe à ce courrier) à Elodie Lecuppre-Desjardin avant le 15 octobre 2016. Les premiers résultats pourront ainsi être donnés lors de nos assemblées d’automne.
Certains d’entre vous ont manifesté leur intérêt pour cette estimation. D’autres ont émis des critiques qui ont été prises en compte dans la nouvelle élaboration du test. Ce dernier n’a pas vocation à constituer un outil parfait, mais il cherche tout simplement à nous donner les moyens de poser un diagnostic sur une situation universitaire en sciences humaines qui ne cesse de se dégrader. Les collègues du secondaire qui ont vu ce test, l’ont validé et ne s’offusquent en rien d’une telle démarche, eux qui, rappelons-le, ont à souffrir également de la succession de réformes qui ne cessent d’appauvrir la matière.
En espérant que suffisamment de statistiques seront à notre disposition à l’automne,
Très cordialement,
Elodie Lecuppre-Desjardin
Professeur d’histoire médiévale
Université de Lille
NDLR- Vous trouverez le test et sa grille de correction en ligne sur le site de la Shmesp