Lettre d’information n°95 (décembre 2016)
Vie de la société
Congrès de Jérusalem
Rappel : La date de clôture des inscriptions au 48e Congrès de notre Société, qui se tiendra au Centre de Recherche Français à Jérusalem, du 3 au 8 mai 2017, sur le thème suivant : « Les vivants et les morts dans les sociétés médiévales », est fixée au 31 décembre 2016. Vous trouverez en pièce jointe la fiche d’inscription. Un message sera envoyé prochainement précisant les modalités pratiques du congrès.
Il est par ailleurs rappelé que la SHMESP propose des bourses réservées aux doctorants et docteurs non-titulaires d’un établissement d’enseignement supérieur ou de recherche (montant 400 €). Il est également recommandé de solliciter son laboratoire de tutelle, ainsi que son école doctorale.
Postes, stages et bourses
Postes offerts au concours chercheurs du CNRS 2017
Les postes chercheurs au concours chercheurs 2017 du CNRS sont affichés ici :
La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 6 janvier 2017.
Postes ouverts en section n°32 : Mondes anciens et médiévaux :
N°32/01 – 4 Directeurs de recherche de 2e classe. Concours ouvert sur les thèmes scientifiques relevant de la Section n°32.
N°32/02 – 1 Directeur de recherche de 2e classe, prioritairement sur le thème « Méthodes quantitatives, modélisation et simulation en Archéologie »
N°32/03 – 2 Chargés de recherche de 1re classe, dont 1 prioritairement sur le thème « Judaïsme antique et médiéval »
N°32/04 – 3 Chargés de recherche de 2e classe, dont 1 prioritairement sur le thème « Archéologie et histoire ancienne de l’Afrique sub-saharienne »
France > Allemagne : Séjours de recherche post-doctoraux en Allemagne
La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et le Centre Marc Bloch (CMB) de Berlin offrent à des post-doctorants associés à un laboratoire/centre de recherche français en sciences humaines et sociales une aide à la mobilité mensuelle de 1200€ pour un séjour de recherche de 1 à 3 mois au CMB.
Seront soutenus des chercheurs ressortissant de l’Union européenne domiciliés en France ayant soutenu leur thèse au maximum il y a 6 ans.
Cet appel s’inscrit dans le cadre du Programme Atlas de mobilité post-doctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires.
Date limite de candidature : 31 janvier 2017
Durée de la mobilité : 1 à 3 mois
Période du séjour : Entre avril et décembre 2017. Le séjour devant démarrer au plus tard le 1er octobre 2017.
Nombre de mois disponibles sur cet appel : 10 mois
Plus d’informations sur les conditions de candidature ici.
France > Asie centrale : Séjours de recherche post-doctoraux en Asie centrale
La Fondation Maison des sciences de l’homme (FMSH) et l’Institut Français d’Etudes sur l’Asie Centrale (IFEAC) offrent à des post-doctorants associés à un centre de recherche français en sciences humaines et sociales une aide à la mobilité mensuelle de 1500€ pour un séjour de recherche de 3 mois en Asie Centrale.
Seront soutenus des projets de recherche qui s’inscrivent dans la politique scientifique de l’IFEAC, en synergie avec ses chercheurs ou ses partenaires d’Asie Centrale. Nous considérons les séjours visant à initier des projets scientifiques collaboratifs avec nos partenaires en Asie Centrale. Les projets interdisciplinaires sont bienvenus.
Cet appel s’inscrit dans le cadre du Programme Atlas de mobilité post-doctorale de courte durée lancé par la FMSH et ses partenaires :
Prochaine date limite de candidature : 31 janvier 2017
Durée de la mobilité : 3 mois
Période du séjour : Entre mars et décembre 2017. Le séjour devra démarrer au plus tard le 1er octobre 2017.
Nombre de séjours disponibles sur cet appel : 2
Plus d’informations sur les conditions de candidature ici.
Campagne de recrutement des membres de l’École française de Rome pour l’année 2017-2018
L’École française de Rome lance la campagne de recrutement de ses membres pour l’année 2017-2018.
Les dossiers de candidature sont à envoyer – en ligne – jusqu’au 25 janvier 2017, à 12h00 (heure de Rome).
Fondée en 1875, l’École française de Rome est un établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel, placé sous la tutelle du ministère de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Elle a pour mission fondamentale la recherche et la formation à la recherche dans le champ de l’archéologie, de l’histoire et des autres sciences humaines et sociales, de la Préhistoire à nos jours. Son domaine d’intervention privilégié couvre un espace comprenant Rome, l’Italie, le Maghreb et les pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique.
L’École française de Rome accueille chaque année des membres scientifiques qui se consacrent à des travaux de recherche dans les domaines relevant de l’établissement, en histoire, archéologie et sciences sociales, répartis en trois sections :
– l’Antiquité
– le Moyen Âge
– les Époques moderne et contemporaine.
Pour l’année 2017-2018, dix-huit postes de membres de l’École française de Rome seront vacants ou susceptibles d’être vacants. Les nominations sont prononcées pour une durée d’une année à compter du 1er septembre 2017, et jusqu’au 31 août 2018. Elles peuvent être renouvelées, sur avis de la commission de recrutement, pour une deuxième et, éventuellement, pour une troisième année consécutive.
La campagne de recrutement est ouverte à compter du 23 décembre 2016 via le formulaire en ligne.
Elle s’achèvera le 25 janvier 2017 à 12h00 précises (heure de Rome).
ATTENTION : Pour les recrutements au titre de l’année universitaire 2017-2018, la procédure d’envoi des dossiers de candidature a changé. Veillez à bien consulter la notice d’information avant de déposer votre candidature ici.
Plus d’informations sur le site de l’EFR.
Soutenances
Claire Soussen-Max a soutenu son Habilitation à diriger des recherches intitulée « La loi et la foi. Juifs et chrétiens en péninsule Ibérique, discours et représentations au bas Moyen Âge », le 25 novembre à l’École Pratique des Hautes Études, devant un jury composé de Mme Claude Denjean (Professeure à l’Université de Perpignan Via Domitia), M. Patrick Henriet (Directeur d’Études à l’EPHE, garant), M. Dominique Iogna-Prat (Directeur d’Études à l’EHESS), M. Maurice Kriegel (Directeur d’Études à l’EHESS), Mme Judith Schlanger (Directrice d’Études à l’EPHE) et M. John Tolan (Professeur à l’Université de Nantes). Le dossier présenté comporte notamment un mémoire inédit intitulé « La pureté en question. Exaltation et dévoiement d’un idéal entre juifs et chrétiens (Couronne d’Aragon 1391-1492) ».
Stéphanie Richard a soutenu sa Thèse de doctorat intitulée « Vies et morts des couples. Les séparations conjugales princières (Deuxième Maison d’Orléans, XIVe-XVe siècles) » le 5 décembre 2016 à 14h à l’Université Paris-Sorbonne (salle des Actes) devant un jury composé de M. Martin Aurell (Professeur, Université de Poitiers), Mme Martine Charageat (Maître de conférences, Université Bordeaux-Montaigne), Mme Élisabeth Crouzet-Pavan (Professeur, Université Paris-Sorbonne, directrice de thèse), Mme Frédérique Lachaud (Professeur, Université de Lorraine, présidente du jury), M. Didier Lett (Professeur, Université Paris Diderot) et M. Alain Marchandisse (Professeur Docteur et Maître de recherches du F.R.S.-FNRS, Université de Liège).
Carole Mabboux a soutenu sa Thèse de doctorat intitulée « Cicéron et la Commune : présence(s) d’une autorité rhétorique et politique dans la culture civique italienne (XIIIe-XIVe s.) », le 6 décembre 2016, à 14h, à l’Université Grenoble Alpes (Salle des Conseils de l’Université Savoie Mont-Blanc, 27 rue Marcoz 73000 Chambéry), devant un jury composé de M. Enrico Artifoni (Professore ordinario, Università degli studi di Torino, codirecteur de thèse), M. Patrick Boucheron (Professeur, Collège de France), M. Guido Castelnuovo (Professeur, Université d’Avignon et des Pays du Vaucluse, codirecteur de thèse), M. Fulvio Delle Donne (Professore associato, Università degli studi della Basilicata), M. Benoît Grévin (Directeur de recherche au CNRS) et M. Giuliano Milani (Professore aggregato, Università degli studi di Roma La Sapienza).
Laurence Jean-Marie a soutenu son Habilitation à diriger des recherches intitulée « La Normandie, les villes et la mer (XIIe-début du XIVe siècle) », le 9 décembre 2016 à l’Université de Caen-Normandie, devant un jury composé de M. Mathieu Arnoux (Professeur à l’Université de Paris Diderot, directeur d’études EHESS, rapporteur), M. Michel Bochaca (Professeur à l’Université de la Rochelle, rapporteur), M. Frédéric Boutoulle (Professeur à l’Université de Bordeaux Montaigne), Mme Véronique Gazeau (Professeure à l’Université de Caen Normandie, garante), Mme Élodie Lecuppre-Desjardin (Professeure à l’Université Lille 3), M. Nicholas Vincent (Professeur à l’Université d’East Anglia, rapporteur). Le dossier présenté comporte notamment un mémoire inédit intitulé « Le prince, la Normandie et la mer (milieu du XIIe siècle-1204) ».
Parutions
Le bazar de l’hôtel de ville. Les attributs matériels du gouvernement urbain dans le Midi médiéval (XIIe-XVe siècle), dir. Ézéchiel Jean-Courret, Sandrine Lavaud, Judicaël Petrowiste et Johan Picot, Bordeaux, Ausonius, Scripta Mediævalia 30, 2016, 284 p.
À la fin du Moyen Âge, nombre de communautés urbaines du Midi médiéval cherchent à affirmer leur autonomie à l’égard du pouvoir seigneurial en place. Par désir de reconnaissance d’une personnalité juridique et politique en tant qu’universitas, leurs gouvernements se sont dotés d’attributs matériels : maison commune, arca communis, écrits communaux, sceaux, clefs, bannières, cloches… Ces marqueurs des libertés municipales, qui forment un véritable bric-à-brac au sein de l’hôtel de ville, sont des outils d’exercice quotidien du pouvoir local, comme des moyens de représentation et de communication politiques ; à ce titre, ils constituent des pièces maîtresses de la “mise en signes” de l’autorité communale, véhiculant un message symbolique, pensé comme un manifeste de l’identité singulière de la ville.
Abordés jusqu’alors en filigrane par l’historiographie, ces supports matériels du gouvernement urbain sont ici placés comme objet central d’une réflexion qui a fait le pari de leur historicité et a voulu privilégier une démarche systémique et comparative, entre catégories d’attributs comme entre villes du Midi de la France, de l’Aquitaine à la Provence, dans les derniers siècles du Moyen Âge. Produit de deux journées d’études, l’ouvrage, qui réunit douze communications, propose ainsi un premier bilan sur ces attributs qu’il remet en lumière en promouvant une histoire du sensible.
Géolocalisation et sources anciennes. Actes des journées d’études de Dijon, Maison des Sciences de l’Homme, 13-14 novembre 2014, éd. Marie-José Gasse-Grandjean et Laure Saligny, disponibles sous un format d’impression à la demande, via le site de l’éditeur i6doc.com. Ce format d’impression à la demande, dans la collection Bucema Hors-série, complète la mise en ligne sur Revues.org.
Themis en diplomatie. Le droit et les arguments juridiques dans les relations internationales de l’Antiquité tardive à la fin du XVIIIe siècle, éd. N. Drocourt et E. Schnakenbourg, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2016. (http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4251)
Andreas SOHN (éd.), Benediktiner als Historiker, Bochum, éditions Winkler, 2016 (= Ouvertures. Perspectives interculturelles en histoire, politique et religion, t. 5). (https://winklerverlag.com/v2566x/index.html)
Rencontres scientifiques
Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.
Prêcher en chapitre dans les ordres religieux (XIIe-XVe siècle). Premiers jalons d’une enquête en cours
Date : Jeudi 15 décembre 2016, 9h30-13h
Lieu : Lyon 7e, ISH, salle E. Rivet – 14, avenue Berthelot.
Organisation : Cécile Caby (Université Lyon 2-CIHAM)
Programme complet ici.
La frontera meridional del Magreb y sus formas. Ensayo de definición (Antigüedad – Edad Media)
Date : 15-16 décembre 2016
Lieu : Pessac, Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine. Salle Jean Borde – Campus universitaire Bordeaux Montaigne.10, Esplanade des Antilles.
Organisation : Stéphanie GUÉDON (Université de Limoges), en collaboration avec Thouraya BELKAHIA (Université de Tunis), Saïd DELOUM (Université Alger 2), Larbi ERBATI (Institut national des sciences de l’archéologie et du patrimoine, Rabat)
EA 4270 (CRIHAM, FLSH/Université de Limoges), Partenariat Hubert Curien Maghreb (Ministère des Affaires étrangères et du Développement international – France, Ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique – Algérie,Maroc, Tunisie), École des hautes études hispaniques et ibériques (Casa de Velázquez, Madrid), UMR 5607 (Ausonius, Université Bordeaux Montaigne/Labex LaScArBx), Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine
Programme complet ici.
Séminaires
Séminaire « Représentations modernes et contemporaines des Nords médiévaux »
Date : vendredi 20 janvier, 17 mars et 12 mai 2017, à partir de 9h30
Lieu : Villeneuve-d’Ascq, Boulogne-sur-Mer et Bruxelles
Organisation : Séminaire de l’école doctorale SHS Lille Nord de France, avec le soutien de l’Institut universitaire de France, du réseau RIM-Nor et des laboratoires HLLI (ULCO), IRHiS (CNRS/Lille-3) et sociAMM (ULB). Organisateurs : Thomas Beaufils, Alain Dierkens, Alban Gautier, Odile Parsis-Barubé, Alexis Wilkin
Renseignements : Alban Gautier
Programme complet :
Année 3 : Pratiques et politiques
Accueil à partir de 9h30 pour toutes les journées du cycle
Villeneuve d’Ascq, vendredi 20 janvier 2017
Université Lille 3, Bâtiment A, salle de réunion de l’IRHiS
Alban Gautier (Université du Littoral Côte d’Opale, Boulogne-sur-Mer) : Introduction : User des Nords médiévaux ?
Jean-Louis Parmentier (Collège Jacques-Brel, Fruges) : Les sagas dans la construction d’une identité norvégienne aux XIXe et XXe siècle : quel régime d’historicité ?
Stéphane François (IPAG, Université de Valenciennes) : L’idéalisation de la société viking dans l’extrême-droite française
Julie Escurignan (University of Roehampton) : Medieval fantasy et fantaisies médiévales : cosplay et créations de fans dans l’univers de Game of Thrones
Boulogne-sur-Mer, vendredi 17 mars 2017
Université du Littoral Côte d’Opale, Centre universitaire du Musée, Salle des Actes
William Blanc (École des hautes études en sciences sociales, Paris) : Usages politiques et sociaux du mythe arthurien à l’époque contemporaine
Yohann Chanoir (École des hautes études en sciences sociales, Paris) : Les Nords médiévaux dans la série Vikings : un passé conjugué au présent ?
Anne Besson (Université d’Artois, Arras) : Communautés de fans et sous-cultures en fantasy
Laurent Di Filippo (Université de Lorraine, Nancy) : Les références aux récits médiévaux scandinaves dans les jeux contemporains
Bruxelles, vendredi 12 mai 2017
Université Libre de Bruxelles, la salle sera précisée ultérieurement
Éric Bousmar (Université Saint-Louis, Bruxelles) : Les anciens Pays-Bas et le monde bourguignon : quel Nord ?
Marion Gibson (University of Exeter) : Northern paganism and identity in British literature
Tommaso di Carpegna Falconieri (Università di Urbino) : Les mythes politiques du Nord vus par le Sud européen : mépris, contamination, fusion
Michèle Grévin (traductrice) et Benoît Grévin (CNRS, Paris) : Table ronde autour livre de T. Di Carpegna Falconieri, Médiéval et militant. Penser le contemporain à travers le Moyen Âge, Paris, Publications de la Sorbonne, 2015
Les résumés des communications du séminaire pour les deux années précédentes sont toujours disponibles sur le site RIM-Nor.
Présentation du livre de Philippe Braunstein, Les Allemands à Venise 1380-1520, Rome, EFR, 2016.
Date : Mardi 10 janvier 2017, à partir de 14h30
Lieu : Paris, EHESS, 190 boulevard de France, 75013 – salles du conseil A et B
Organisation : Après-midi du CRH, organisé par Mathieu Arnoux et Pierre Monnet
Présentation :
Philippe Braunstein, très longtemps directeur d’études à l’EHESS, a consacré une grande partie de ses recherches à la présence allemande en Italie à la fin du Moyen Age, et notamment dans la Sérénissime. Cité italienne, byzantine, métropole coloniale, Venise fut l’un des villes les plus ouvertes de l’Europe médiévale. À son apogée, elle fut entre autres choses une ville allemande. Fruit d’une enquête longue et patiente, le livre de Philippe Braunstein, met en lumière cette facette méconnue et essentielle de l’histoire vénitienne. Autour du Fondaco dei Tedeschi, centre des relations avec le monde germanique, lieu multiforme, s’activent marchands, tisserands, orfèvres, boulangers et imprimeurs, observés à travers leurs réseaux d’immigration, leurs familles, leurs institutions et leurs contributions au dynamisme vénitien. À la fois portrait de groupe et tableau intimiste d’une communauté soucieuse d’intégration, le livre donne à voir les dynamiques à l’œuvre dans la croissance de l’une des plus grandes métropoles européennes. Il pose aussi la question, toujours d’actualité, de savoir ce que c’est qu’être autre dans une contrée étrangrère, entre cohabitation, ségrégation, intégration, inclusion et assimilation. Mathieu Arnoux (CRH), Pierre Monnet (CRH) et Giuliano Milani (Università di Roma-La Sapienza) débattront autour de l’ouvrage présenté et introduit par son auteur.
Cette manifestation sera suivie d’une réception conviviale.
Appels à communication/contribution
L’itinérance curiale, du Moyen Âge au XIXe siècle.
Publication d’itinéraires dans une base de données et un système d’information géographique (SIG) et colloque
Nous proposons la possibilité de publier des itinéraires de membres de la cour dans une base de données disponible en libre accès sur Cour-de-France.fr et d’intégrer ces itinéraires dans un SIG qui permet de dresser des cartes combinées avec des données (trajets, zones les plus fréquentées, durée des séjours, etc.). Les itinéraires sont à transmettre sous forme de tableau ; Cour-de-France.fr et le laboratoire ArScAn se chargent de leur intégration dans la base de données et le SIG.
Les propositions de publication (études, documents, itinéraires) sont à transmettre sous la forme d’un résumé d’une page avant le 31 janvier 2017 à : boris.bove@wanadoo.fr et zumkolk@cour-de-france.fr
Les études pourront soit être publiées sur le site Cour-de-France.fr, soit faire l’objet d’une présentation lors du colloque final qui aura lieu en 2018 à Paris.
Responsables :
Boris Bove, université Paris 8
Caroline zum Kolk, IEA de Paris
Laurent Costa, CNRS UMR ArScAn
Projet mené par Cour de France.fr en collaboration avec l’université Paris 8 et l’UMR ArScAn du CNRS.
Argumentaire pour le colloque disponible ici.
L’itinérance curiale est un sujet peu étudié en France, contrairement à ce qui s’observe dans d’autres pays européens où ce phénomène a bénéficié d’un intérêt marqué de la part de la recherche. Nous souhaitons approfondir l’examen de l’itinérance curiale afin de mieux comprendre les différentes étapes de cette évolution, le caractère des déplacements et leur impact sur l’entourage royal ainsi que la société dans son ensemble. Les sujets de recherche privilégiés sont :
• Analyse de parcours individuels
L’étude de la fréquence et des caractéristiques des déplacements d’un individu appartenant à la cour fournit des éléments précieux pour connaître les objectifs des voyages, les territoires et résidences privilégiés ainsi que les réseaux familiaux, sociaux et économiques qui marquent sa mobilité. C’est aussi le fonctionnement de la cour dans son ensemble qui devient perceptible : les parcours des différentes maisons curiales et de leurs employés, la fréquence et les raisons de leur présence ou absence de la cour ainsi que l’impact du genre sur cette mobilité permettent de cerner les facteurs qui déterminent la composition de la cour d’une époque à l’autre et son évolution dans l’espace.
• Organisation matérielle des déplacements et séjours de la cour
Les enquêtes à ce sujet peuvent concerner les services curiaux impliqués dans la gestion de l’itinérance, l’équipement et les outils administratifs dont ils disposent, la préparation et le financement des voyages, la coordination mise en place avec les hôtes et les interlocuteurs dans les territoires parcourus. Nous abordons ici les conditions et contraintes matérielles et financières qui pèsent sur l’itinérance curiale et les stratégies qui visent à atténuer leur impact.
• Le fonctionnement de la cour pendant les déplacements
L’étiquette et le cérémonial appliqués pendant les voyages, les problèmes d’intendance concernant le personnel de la cour ainsi que la question de la sécurité font partie de ce volet. On aborde le quotidien de la cour sous différents angles : l’organisation de la journée du roi et de la reine « en voyage », la gestion du personnel, le protocole en vigueur lors des déplacements, les repas, réceptions et réunions qui rythment le quotidien ainsi que les facteurs qui perturbent le fonctionnement de la cour, dont les maladies, accidents, problèmes de sécurité et conditions climatiques défavorables.
• Privilèges, grâces et exemptions
L’itinérance a donné naissance à un statut juridique particulier pour les courtisans et des privilèges importants accordés aux grands officiers. Cette évolution va de pair avec le développement d’un service juridique curial, dirigé par le Grand Prévôt. Le fonctionnement de cette justice particulière, l’évolution du statut juridique des courtisans, les procès et conflits qui opposent les membres de la cour aux habitants des territoires parcourus ainsi que les grâces et exemptions accordées aux lieux qui hébergent la cour sont des éléments précieux pour l’étude du rapport de la cour avec la société de son temps.
• Les fonctions sociales, économiques et politiques de l’itinérance
Lors de ses déplacements, la cour fonctionne comme un point de convergence qui attire toutes les catégories de la population, des membres des élites aristocratiques, religieuses et urbaines aux plus pauvres des sujets. La fonction de l’itinérance pour la sociabilité et la structuration du lien entre la couronne et ses sujets sont au cœur de ce volet. Nous souhaitons mettre l’accent sur des questions peu étudiées, par exemple l’exercice de la charité pendant les déplacements, les requêtes adressées à la famille royale ainsi que les observations laissées par les contemporains sur le passage de la cour.
Itinérances maritimes en Méditerranée (du Moyen Âge à la première modernité) – Colloque international BABEL/CLARE
Date : 12-13 octobre 2017
Lieu : Université de Toulon, Musée de la marine (Toulon), MUCEM (Marseille)
Organisation :
Sandra Gorgievski (BABEL/Toulon)
Ines Kirschleger (BABEL/Toulon)
Françoise Poulet (CLARE/Bordeaux)
Comité Scientifique :
Jacques-Emmanuel Bernard (BABEL/Toulon)
Paloma Bravo (Dijon)
Leo Carruthers (CEMA/Paris 4-Sorbonne)
Jalel El Gharbi (Tunis)
Nicolas Faucherre (LA3M/Aix-Marseille)
Marie-Christine Gomez-Geraud (Paris-Ouest Nanterre)
Xavier Leroux (BABEL/Toulon)
Sylvie Requemora-Gros (CIELAM/Aix-Marseille)
Pierre Ronzeaud (Aix-Marseille)
Dominique Valérian (CIHAM/Lyon 2)
Miriam Tsimbidy (CLARE/Bordeaux)
Ruth Whelan (Maynooth University Ireland)
Conférencier invité : Pr. John Tolan (IPRA, Université de Nantes)
Argumentaire :
Ce projet fait suite au colloque « Itinérances spirituelles : écriture et mise en récit du voyage intérieur (XVe-XVIIIe s.) » qui s’est tenu à Bordeaux du 26 au 28 novembre 2014, en partenariat avec le laboratoire CLARE (Université Bordeaux Montaigne).
Ce second volet prévu à Toulon se donne pour objectif d’affiner le concept d’« itinérances » défini lors des premières rencontres, en l’appliquant de manière privilégiée à l’espace maritime de la Méditerranée dans toute son étendue et toutes ses cultures.
L’objet du colloque sera de rendre compte des modalités et des enjeux des circulations et des déplacements de personnes (départs, traversées, escales) autour des ports du bassin méditerranéen, dans leur dimension historique comme imaginaire. Les communications pourront s’appuyer sur un corpus varié de textes (récits de voyage, témoignages, documents d’archive, traités…) et de langues (latin, arabe, hébreu, français, italien, espagnol, anglais…).
Ce colloque souhaiterait se situer au carrefour de différentes disciplines : la littérature, l’histoire des langues, l’histoire des idées, l’histoire politique, l’archéologie portuaire, l’histoire des arts.
Pistes de travail : on s’intéressera aux récits ou textes rendant compte des réseaux de circulation de personnes, de la construction d’un espace à la fois réel et mental du bassin méditerranéen.
• mobilité de personnes forcée et subie : récits d’exil politique et religieux (Andalous, convers et Morisques d’Espagne, galériens protestants, minorités religieuses (chrétiens, musulmans, juifs) réfugiées en d’autres territoire confessionnels, hérétiques (cathares…), citoyens bannis, esclaves, piraterie et captifs)…
• de l’errance (sans destination précise) à l’itinéraire planifié : stratégies d’implantation d’une diaspora (juifs séfarades en Méditerranée), mobilité organisée dans un but commercial, politique, diplomatique, religieux (« gouverner la mer ») : archives, traités, comptes d’armateurs, marchands des républiques maritimes, droit maritime, récits de voyages diplomatiques, pèlerinages, échanges commerciaux, déplacements militaires, croisades, piraterie
• transferts culturels issus de ces itinérances, textes rendant compte des conséquences linguistiques, métissage des langues, traduction et circulation de textes, situation de polyglossie, mémoire des migrations comme vecteur d’échanges culturels
• symbolique de la mer dans les représentations de l’itinérance maritime (iconographie, construction mentales, textes se rapportant à des naufrages, nef des fous, relation de voyage réel ou fantasmé, roman, poésie et sacré, hagiographie)
Date limite de réception des propositions de communication : 1er mars 2017
Merci de bien vouloir nous faire parvenir votre titre, un résumé (300 max.) en français et quelques lignes de présentation.
Détails pratiques :
L’université de Toulon prend en charge le logement des communicants (2 nuits), les repas de midi, l’apéritif (jeudi soir) et le transfert entre Marseille et Toulon par bus privé. Une liste indicative d’hôtels et autres informations pratiques sera mise à la disposition des participants. Les participants pourront s’inscrire au banquet du vendredi soir. Les frais de transports depuis les universités d’origine ne seront pas pris en charge, sauf demande particulière pour les invités internationaux hors UE. Il n’y a pas de frais d’inscription.
818-2018 : Mille deux cents ans de relecture de la règle de saint Benoît à Landévennec
Date : 6-8 juin 2018
Lieu : Landévennec
Organisation : Abbaye de Landévennec, Université de Bretagne Occidentale, Laboratoire d’études sur les monothéismes (CNRS/EPHE)
Porteurs du projet :
Yves COATIVY (Université de Brest)
Frère Jean-Michel GRIMAUD, abbé de Saint-Guénolé
Daniel-Odon HUREL (CNRS, Laboratoire d’Etudes sur les Monothéismes)
Comité scientifique :
Isabelle BERTHOU, Bibliothèque bretonne (Landévennec)
Marie-Madeleine de CEVINS, Université de Rennes 2
Yves COATIVY, Université de Bretagne Occidentale
Frère Jean-Michel GRIMAUD, abbé de l’abbaye Saint-Guénolé
Bernard HULIN, Musée de l’ancienne abbaye de Landévennec
Daniel-Odon HUREL, Laboratoire d’Etudes sur les Monothéismes (CNRS)
Stéphane LEBECQ, Université de Lille
Frère Francois-Xavier MASSUÉ, abbaye Saint-Guénolé
Georges PROVOST, Université de Rennes 2
Argumentaire :
L’année 818, la communauté de Landévennec adopte la Règle de saint Benoit, dans le contexte politique et religieux carolingien que l’on connait. Au cours des siècles qui suivent, comme dans l’histoire de toute abbaye bénédictine, les moines de Landévennec transmettent et adaptent pratiques et relectures de la Règle en fonction du contexte politique, religieux et économique non sans crises mais aussi rebondissements comme l’intégration à la Société de Bretagne puis à Saint-Maur au XVIIe siècle et la renaissance des années 1950. L’année 818, la communauté de Landévennec adopte la Règle de saint Benoît, dans le contexte politique et religieux carolingien que l’on connaît. Au cours des siècles qui suivent, comme dans l’histoire de toute abbaye bénédictine, les moines de Landévennec transmettent et adaptent pratiques et relectures de la Règle en fonction du contexte politique, religieux et économique non sans crises mais aussi rebondissements comme l’intégration à la Société de Bretagne puis à la Congrégation de Saint-Maur au XVIIe siècle et la renaissance des années 1950. Ce colloque a pour ambition d’analyser, sur cette longue période, l’histoire de l’abbaye Saint-Guénolé au sein du monachisme bénédictin et en relation avec le monde environnant plus ou moins lointain.
Certains thèmes sont envisagés :
– Réformes et relectures : 818, le monachisme carolingien ; l’époque médiévale ; la Société de Bretagne et la Congrégation de Saint-Maur, l’héritage de Kerbénéat, la reconstruction des années 1950.
– Une abbaye et des réseaux : prieurés, appartenance à la province mauriste de Bretagne, Landévennec et La Pierre qui Vire.
– Landévennec, un cadre de vie monastique : les grandes étapes architecturales médiévales et modernes, la construction de l’abbaye contemporaine, hôtes et pèlerins.
Les communications sont prévues sur une durée de 20 minutes. Des éléments de comparaison sont bien entendu envisageables et souhaitables mais le point de fixation thématique et historiographique reste l’abbaye Saint-Guénolé. Les actes de ce colloque seront publiés.
Les propositions accompagnées d’un argumentaire d’une dizaine de lignes devront être envoyées avant le 1er avril 2017 aux adresses suivantes : Yves COATIVY et Daniel-Odon HUREL.
Varia
Motion de la section 32 – Mondes anciens et médievaux
LES POSTES MIS AU CONCOURS 2017 EN SECTION 32
La S32 s’inquiète de la forte réduction du nombre de postes ouverts au concours 2017, elle souligne que dans son périmètre le nombre des départs à la retraite ne fléchit pas. La section déplore la proportion des coloriages à 50% et l’absence de concertation lors de leur définition.
Laurent SCHNEIDER, Président de la section 32
Motion adoptée le 30 novembre 2016
16 votants :
16 oui, 0 abstention, 0 non
Destinataires :
M. Alain Fuchs, président du CNRS
Mme Anne Peyroche, DGDS du CNRS
M. Christophe Coudroy, DGDR du CNRS
M. Bruno Chaudret, président du CSI du CNRS
M. Patrice Bourdelais, directeur de l’InSHS
Mme Cécile Michel, présidente du CSI de l’InSHS
M. Augustin Holl, DAS de l’InSHS
M. Fabrice Boudjaaba, DAS de l’InSHS
Mme Marie Claude Labastie, secrétaire générale du Comité National
M. Olivier Coutard, président de la CPCN
Mme Julie Gavard, Coordinatrice des Secrétaires scientifiques
Lettre ouverte au Président de la République à propos de l’avenir de l’enseignement supérieur, par Jean-Paul Deroin,
professeur des Universités à Reims, président de la CP-CNU (Commission permanente du Conseil national des Universités)
Halte à la casse de l’enseignement supérieur !
Au cours de l’allocution à la Nation le 1er décembre 2016, vous avez dressé le bilan de votre quinquennat dont la jeunesse était la priorité. Aucun mot n’a été dit sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, les universités ou encore l’avenir des jeunes diplômés.
Pas un mot pour présenter les universités exsangues suite à diverses lois, initiées par vos deux prédécesseurs mais continuées et aggravées dès 2013 sous l’action de vos gouvernements. Les postes promis à l’enseignement supérieur ne sont souvent pas pourvus afin de contribuer au renflouement financier des établissements. Ainsi, pour la première fois, depuis des décennies, l’année 2015 a vu le nombre d’enseignants-chercheurs diminuer (en France) ! La précarité dans tous les emplois s’installe au sein de l’enseignement supérieur et de la recherche. Des filières de formation ferment dans certains établissements. Pourtant, le flux d’étudiants ne cesse de croître. Pourquoi ne pas augmenter les moyens en conséquence comme en Allemagne, pays que l’on cite si fréquemment comme la référence ?
Pourquoi ne pas avoir dit que les mesures du type CICE (crédit d’impôts pour la compétitivité et l’emploi) ont été principalement bénéfiques aux entreprises ? Le retour sur l’activité de recherche des universités n’est pas au niveau des sommes en jeu. Une des plus importantes sources de financement extérieur des universités – la taxe d’apprentissage – a même été tarie par les dispositions législatives de votre gouvernement.
Pas un mot sur les effets déstabilisants de la réforme territoriale, de ses conséquences sur les établissements d’enseignement supérieur, sur leur potentiel de recherche et leur offre de formation. Des regroupements hétéroclites d’universités et d’établissements sont mis en place dont le rôle n’apparaît toujours pas clairement, même après qu’ils aient changé plusieurs fois de noms. Dans le cadre des différents PIA (programmes d’investissements d’avenir), une énergie considérable est dépensée en montage de projets voués dès le départ à un échec certain. Seule une poignée d’établissements y réussissent, succès relatif car les projets clivent plus qu’ils ne fédèrent la communauté universitaire locale. Même épuisement en montage de projets pour l’ANR (agence nationale de la recherche) dont le taux de réussite à l’appel d’offres est d’un projet accepté sur dix soumis.
Pas un mot sur la réforme de la formation des enseignants – impulsée par plusieurs gouvernements depuis 2008 et accélérée sous votre quinquennat – qui conduit à sacrifier l’acquisition des connaissances disciplinaires, entraînant un abaissement des savoirs transmis aux jeunes par l’intermédiaire de programmes qui changent constamment.
Pas un mot sur le récent décret doctorat qui marginalise le directeur de thèse, un événement unique dans l’histoire des universités. En France, ce grade universitaire n’est guère défendu ni valorisé, alors que dans la plupart des pays il s’agit d’une reconnaissance nécessaire à l’exercice de nombreuses fonctions, y compris celles de recteurs ou de ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Pourquoi les universités – et les organismes de recherche – n’ont-elles pas les moyens de recruter les jeunes docteurs formés par leur soin ?
La communauté universitaire, qui est en charge de l’avenir de la jeunesse, ouverte aux évolutions de la société, s’inquiète d’une si faible considération. La commission permanente du CNU (Conseil national des universités) est l’émanation des quelque 57 000 enseignants-chercheurs représentant toutes les disciplines (1). Renouvelée en 2015, la CP-CNU participe activement, lorsqu’elle est sollicitée, aux groupes de travail et aux réflexions avec les autres acteurs de l’enseignement supérieur et de la recherche. Elle a montré depuis 2009 qu’elle est force de propositions et qu’elle est prête à assurer pleinement ses responsabilités.
Le moment est venu de vous informer des anomalies qui marquent les relations entre l’instance nationale qu’est la CP-CNU, régie par décret, et son ministère de tutelle. Malgré la promesse faite dès l’élection du nouveau bureau de la CP-CNU (le 9 décembre 2015) et de nombreuses sollicitations, aucun rendez-vous n’a pu être obtenu auprès du secrétaire d’état en charge de l’enseignement supérieur et de la recherche, ce qui est un cas unique. Aucune discussion sur les dossiers de fond n’a pu être conduite. Est-ce à dire que les enseignants-chercheurs n’entreraient pas dans les attributions dudit secrétariat d’État ? La déclaration à l’Assemblée nationale le 8 décembre 2016 « Veillons comme à la prunelle de nos yeux aux hommes et aux femmes qui font la recherche » ne serait-elle que des mots ?
Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de mes respectueuses salutations.
(1) Les sections CNU représentent toutes les disciplines scientifiques. Elles sont au nombre de 52 auxquelles il faut ajouter 3 sections de pharmacie qui nous ont rejoint récemment. Ces sections sont composées au 2/3 d’élus (1/3 de nommés par le ministère). Elles ont pour rôle de gérer les étapes importantes de la carrière des 57000 enseignants-chercheurs (professeurs des universités et maîtres de conférences) à savoir : les promotions (pour moitié, l’autre moitié étant réalisée par les établissements), la qualification aux fonctions de maître de conférences ou de professeur des universités, l’instruction des dossiers pour la prime d’encadrement doctoral et de recherche (PEDR)… Les sections (24 à 48 membres) élisent les membres de leur bureau qui constituent la commission permanente du CNU, soit 228 personnes au total. Parmi elles, un président a été élu en décembre dernier (moi-même) ainsi que onze vices-présidents.