Lettre de la SHMESP n°143 (janvier-février 2025)

Vie de la société

  • Important : modification des adresses pour les courriels

Pour communiquer avec la Société, seules les adresses suivantes, en fonction des besoins, sont désormais disponibles :

secretariat@shmesp.fr

tresorier@shmesp.fr

Les adresses webmaster@shmesp.fr et presidence@shmesp.fr ne sont plus utilisées : merci d’écrire au secrétariat qui transmettra.

Postes, bourses et contrats doctoraux

Nous vous invitons à nous communiquer les annonces de postes, stages et bourses dès que vous en avez connaissance afin d’en assurer la diffusion la plus rapide possible. Elles sont postées, aussitôt qu’elles parviennent au secrétariat général de la SHMESP, sur notre page Facebook (Shmesp – Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur), notre compte Twitter (@shmesp) et sur notre site, où nous vous invitons à les consulter.

  • Appel à candidatures pour l’école d’été internationale du CESCM

 

En suivant le lien vous trouverez le programme des 69e Semaines d’études médiévales, qui se tiendront cette année du 16 au 26 juin 2025 au CESCM de l’université de Poitiers. https://cescm.labo.univ-poitiers.fr/la-formation/16-26-june-semaines-detudes-medievales-2025/

Cette école d’été est unique en son genre, par son interdisciplinarité et son caractère international, qui contribue depuis plus de soixante-dix ans à construire et à renforcer un solide réseau dans le monde entier dans le domaine de l’étude du Moyen Âge.

Cette année, en plus des conférences et des excursions, ainsi que de la présentation de manuscrits et d’archives, plusieurs workshops sur la taille de pierre et l’écriture manuscrite seront organisées, tout comme des sessions permettant aux stagiaires de présenter leur recherche.

La date limite de candidature est fixée au 21 mars 2025.

  • Appel à candidatures pour l’atelier doctoral « Mondes méditerranéens et Italie méridionale au Moyen Âge », Rome, Istituto Storico Italiano per il Medioevo, 23-26 juin 2025

 

L’atelier doctoral Mondes méditerranéens et Italie méridionale au Moyen Âge, organisé par l’Istituto Storico Italiano per il Medioevo, l’École française de Rome, l’Università degli Studi di Salerno (Départements des Sciences du patrimoine culturel et des Sciences humaines, philosophiques et didactiques), l’Università degli Studi della Basilicata (Département de l’innovation humaniste, scientifique et sociale), l’Università degli Studi di Napoli Federico II (Département des humanités, Doctorat en Histoire, Archéologie et Histoire de l’art, et Faculté de Droit), la Sapienza Università di Roma (Département des Sciences humaines, Doctorat en Histoire, Anthropologie et Religions), l’Università del Salento (Département Sciences Humaines et Sociales), l’Università della Calabria (Département des Sciences humaines), l’Università degli Studi dell’Aquila (Département des Sciences humaines), et l’Università degli Studi di Foggia (Département des Sciences humaines. Lettres, Patrimoine, Sciences de l’éducation) a pour but de fournir une formation spécialisée dans les domaines de l’histoire, de la civilisation et de la culture de l’Italie méridionale et de son environnement méditerranéen au Moyen Âge.

Dans cet esprit, l’atelier réunit des enseignants spécialisés et de jeunes chercheurs pour offrir une occasion de réflexion, de discussion, d’approfondissement méthodologique et de mise au point historiographique concernant les différentes sources historiques et les conditions convenables de leur utilisation.

 

Le séminaire de cette année propose de réfléchir aux concepts de confins et de frontière, considérés non plus seulement comme des entités distinctes, mais plutôt comme des réalités multiformes qui possèdent des caractéristiques propres déterminées par les fonctions qui leur sont attribuées et le contexte politique, militaire, géopolitique, culturel, économique ou social dans lequel elles s’inscrivent. Dans le cadre de la Méditerranée médiévale – une région historiquement marquée par les circulations, les conflits, les échanges, et la multiplicité des constructions politiques de nature très diverse –, les confins et les frontières peuvent, en effet, être linéaires ou discontinus, rigides ou flexibles, poreux ou impénétrables, immuables ou changeants. Ils peuvent être officiellement reconnus ou faire l’objet de contestations entre différents protagonistes (et donc éventuellement devenir sources de tensions ou de conflits). Par ailleurs, ils peuvent être définis avec précision (une précision relative) ou rester vagues et fragmentaires. Naturellement, ces frontières et confins sont également soumis à des formes de connexion, de passage, de transition, d’échanges, de rencontres (ou de confrontations), ou à des formes de contaminations entre différents espaces. De plus, les différents espaces définis ou délimités par cette variété complexe de confins et de frontières peuvent à leur tour être vastes ou restreints, compacts ou discontinus, homogènes ou dépourvus d’uniformité, pacifiés ou conflictuels, et ainsi de suite, selon une grande variété de possibilités et de variables.

Dans cette perspective, les diverses typologies de sources (textes et documents – actes, diplômes, écrits diplomatiques, traités et accords –, sceaux, monnaies, objets matériels, artefacts artistiques, etc.) permettent de comprendre les mécanismes qui sont à l’origine de ces convergences/divergences, et d’établir un trait d’union pluridisciplinaire sur lequel il nous semble utile de présenter différentes expériences de recherche et d’étude.

 

Les boursiers présenteront un rapport concernant leur projet de recherche et les différentes sources qu’ils utilisent.

Le séminaire est particulièrement destiné aux jeunes chercheurs, doctorants ou déjà docteurs, qui travaillent sur des sujets concernant l’Italie et/ou d’autres régions méditerranéennes au Moyen Âge ; neuf bourses couvrant l’ensemble des frais de séjour leur sont proposées, les déplacements restant à la charge des participants.

Chacune des quatre journées de travail (du lundi 23 au jeudi 26 juin 2025) comportera deux sections. Le matin, interventions d’enseignants-chercheurs appartenant à une université ou à une institution de recherche européenne ou extra-européenne. L’après-midi, présentation et discussion par les jeunes chercheurs de leurs recherches en cours (interventions de 20 minutes au plus).

 

Les candidats devront envoyer, avant le 18 avril 2025, et par courrier électronique à l’adresse segreteria@isime.it :

– Une demande de participation indiquant de façon synthétique les raisons de leur intérêt.

– Un bref curriculum studiorum indiquant en particulier leurs compétences linguistiques et leurs éventuelles publications.

– Un résumé de leur programme de recherches (3.000 signes au maximum).

– Une lettre de présentation d’un enseignant universitaire ou d’un chercheur spécialisé, qui servira de garant.

 

Les candidats seront sélectionnés par le Comité scientifique sur la base de la relation entre leur programme de recherche et le thème du séminaire. Le résultat de la sélection sera communiqué avant le 5 mai 2025. En même temps, ceux qui auront été sélectionnés recevront le programme détaillé des journées et les informations pratiques.

Les candidats retenus devront ensuite envoyer le texte de leur intervention (12.000 signes au maximum) dans l’une des trois langues de travail (italien, français, anglais) avant le 7 juin 2025. Les participants devront en outre préparer une présentation Powerpoint dans l’une des deux langues qu’ils n’auront pas choisies pour leur texte. Chacun des projets présentés sera commenté par l’un des enseignants participant au séminaire et discuté collectivement par les autres enseignants et les participants. Sur proposition du Comité scientifique de l’atelier, les meilleures interventions pourront être soumises aux comités de lecture de revues telles que les Mélanges de l’École française de Rome. Moyen Âge, ou Schola salernitana, ou encore Itinerari di ricerca storica pour une éventuelle publication.

Le Comité scientifique se réserve la possibilité d’accueillir comme auditeurs libres d’autres participants intéressés par les thèmes traités, qui prendront à leur charge leurs frais de séjour.

Ceux qui seront admis au séminaire devront le suivre toute la semaine.

Vous trouverez ici l’appel à candidatures en italien, français et anglais.

 

Comité scientifique : Claudio Azzara, Giuliana Capriolo, Fulvio Delle Donne, Roberto Delle Donne, Pasquale Favia, Amedeo Feniello, Maria Galante, Amalia Galdi, Umberto Longo, Francesco Panarelli, Annick Peters-Custot, Vivien Prigent, Mariarosaria Salerno, Gerardo Sangermano, Francesco Somaini

  • L’Institut historique allemand recrute une chercheuse ou un chercheur pour le département d’histoire médiévale.

 

L’IHA recrute pour le 1er juillet 2025 (ou une date fixée d’un commun accord) une chercheuse ou un chercheur pour le département d’histoire médiévale.

Il s’agit d’un contrat postdoctoral d’une durée de trois ans, avec possibilité de prolongation jusqu’à six ans, qui a pour objectif un travail de qualification académique et permet la réalisation d’un projet de recherche (thèse d’habilitation ou livre).

La date limite de dépôt de candidatures et le 17 mars 2025

Vous trouverez des informations détaillées ici en français et en allemand, et sur le site web

  • L’Institut historique allemand recrute un/e doctorant/e – CDD à temps partiel (24h/semaine)

 

L’IHA recrute pour le 1er août 2025 (ou une date fixée d’un commun accord) un/e doctorant/ e en CDD à temps partiel (24h/semaine).

Le poste permet de concevoir et de mener un projet de thèse (trois ans) ou bien de l’achever (environ un an).

La date limite de dépôt de candidatures et le 4 avril 2025.

Vous trouverez des informations détaillées ici en français et en allemand, et sur le site web

  • Aide aux doctorantes et doctorants octroyée par le groupe de recherche Fasti Ecclesiae Gallicanae

 

Le groupe de recherche Fasti Ecclesiae Gallicanae propose annuellement une aide destinée aux doctorantes et doctorants travaillant sur les thèmes des évêques, des cathédrales et des chapitres cathédraux entre les XIIe et XVe siècles, principalement en France dans ses frontières actuelles.

Vous trouverez toutes les informations nécessaires en suivant ce lien : https://fasti.huma-num.fr/fr/appel-association-des-fasti-aide-financiere-aux-doctorantes-et-doctorants

Contact : thierry.pecout@univ-st-etienne.fr

  • Bourses de l’École française de Rome en histoire, archéologie et sciences sociales

 

L’École française de Rome propose chaque année un dispositif de bourses mensuelles destiné à assurer l’accueil temporaire de jeunes chercheurs dont les travaux nécessitent un séjour en Italie.

Ces bourses ont pour mission principale d’accompagner les jeunes chercheurs afin de leur permettre de mener à bien leurs travaux dans de bonnes conditions et de compléter leur formation à la recherche.

 

Deux dispositifs sont proposés :

Des bourses sont ouvertes à des doctorantes et des doctorants : elles sont destinées à soutenir leurs recherches, en priorité au cours des premières années de thèse ;

Des bourses dites « sénior » s’adressent aux titulaires d’un doctorat des pays du Maghreb et des pays du Sud-Est européen proches de la mer Adriatique.

 

Les domaines concernés par cet appel à candidature sont les suivants : l’histoire, l’archéologie, la géographie, l’urbanisme, la sociologie, l’anthropologie, le droit, l’histoire de l’art, les lettres, la philosophie et plus généralement les sciences humaines et sociales.

Pour un séjour de bourse au second semestre 2025, la réception des dossiers de candidature est ouverte. Les dossiers seront à envoyer via la plateforme en ligne jusqu’au 31 mars 2025 à 12 h (heure de Rome).

Pour en savoir plus et candidater : https://www.efrome.it/candidater/devenir-boursier/les-bourses-de-lecole-francaise-de-rome

  • Financement de contrats doctoraux en histoire par le ministère des Armées et organisation du Service historique de la Défense

 

La Direction de la mémoire, de la culture et des archives du ministère des Armées a lancé le jeudi 20 février 2025 la campagne pour le financement de contrats doctoraux en histoire au titre de l’année 2025, sous réserve des crédits alloués. La date limite de dépôt des dossiers de candidature est fixée au vendredi 18 avril 2025.

Toutes les informations, le règlement et le dossier de candidature sont consultables sur le portail culturel du ministère des Armées « Mémoire des Hommes ».

 

Le ministère des Armées attribue des allocations doctorales dans le cadre de sa politique de soutien à la recherche en histoire militaire et de la défense en 2025. Une allocation qui permet le financement d’un contrat doctoral a pour objectif de soutenir pendant trois ans un chercheur qui s’engagera ou est déjà engagé dans une thèse en histoire militaire et de la défense, sur l’un des axes de recherches défini par le comité directeur de la recherche historique de la défense du ministère des Armées :

  • Évolutions de l’organisation de la Défense et des armées
  • Engagements extérieurs et conduite des opérations depuis 1962
  • Stratégies d’action et de dissuasion
  • Sécurité intérieure et articulation avec la Défense
  • Histoire de la guerre et de ses formes
  • Aspects sociaux, culturels et mémoriels de la guerre
  • Histoire de l’administration du ministère des Armées
  • Histoire budgétaire et histoire économique de la politique de défense, des armées et de l’armement.

 

Organisation du Service Historique de la Défense

 

La recherche historique de la Défense, comme le prévoit le décret du 23 mai 2018, est « dirigée par un comité directeur, évaluée par un conseil scientifique et animée par un directeur ». Plusieurs de ses actions sont menées en direction des étudiantes et étudiants de master, doctorat et post-doctorat.

 

Le Comité Directeur de la Recherche Historique de la Défense

Il fixe les orientations de cette recherche au sein du ministère, valide les programmes et détermine les moyens. Présidé par le secrétaire général pour l’administration, il rassemble les chefs d’état-major, les directeurs de certains services, les représentants d’autres ministères et trois universitaires.

 

Le Conseil Scientifique de la Recherche Historique de la Défense (CRSHD)

Présidé par le professeur Jean-Noël Luc, il rassemble vingt-cinq « personnalités qualifiées » (représentant vingt institutions, dont cinq étrangères, et les quatre périodes), des conservateurs du patrimoine, des représentants de certains centres de recherche du ministère et d’autres membres de l’institution militaire.

Le CRSHD est une « instance d’évaluation, de conseil et d’expertise dans le domaine de la recherche historique » auprès du ministère. Il est chargé, notamment, d’attribuer des contrats doctoraux, des contrats postdoctoraux et les Prix d’Histoire Militaire (PHM) à deux doctorats (8 000 euros pour le Prix, 2 000 pour la mention spéciale) et à deux masters 2 (4 000 euros pour le Prix et 1 000 pour la mention spéciale).

 

Les sujets des travaux soutenus ou distingués, sur l’une ou l’autre des quatre périodes académiques, doivent correspondre aux axes de recherche retenus par le ministère (voir ci-dessus).

 

Quelques exemples de travaux soutenis ou distingués

Félix Enault, Aspects de la guerre irrégulière dans l’Antiquité grecque et romaine, éléments de stratégie et de tactique chez Thucydide, Xénophon, Énée le Tacticien et Polybe, dir. Pr François Lefevre, Sorbonne Université (allocation 2022).

Mathieu Engerbeaud, Rome devant la défaite (753-264 avant J.-C.), dir. Pr Nicolas Tran et Pr Sylvie Pittia, université de Poitiers (Prix d’histoire militaire, PHM, doctorat, 2016).

Charles-Alban HORVAIS, Les armées romaines, en Afrique à l’époque républicaine (256-46 av. J.-C.), dir. Pr Pierre Cosme, université de Rouen Normandie (PHM doctorat, 2022).

Karin Demangeot, Géostratégie de la Gaule (375-406), dir. Pr Yann Le Bohec, Paris-Sorbonne (PHM master, 2004).

Germain Butaud, Guerre et vie publique en Comtat Venaissin et à Avignon (vers 1350-vers 1450), dir. Pr Monique Zerner, université de Nice-Sophia Antipolis (PHM doctorat, 2002).

Loïc Cazaux, Les capitaines, le pouvoir et la justice dans le royaume de France au XVe siècle, dir. Pr Claude Gauvard, université Paris 1 (PHM master, 2008).

Camille Cilona, Rouen vue de ses remparts. Fonctions et incidences des fortifications sur la ville (XVe-milieu XVIe siècles), dir. Pr Boris Bove, université de Rouen Caen Normandie (contrat doctoral 2022).

 

Informations complémentaires

Arrêté organique de la recherche historique de la Défense (2018) – https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000036964075

Direction de la Mémoire, de la Culture et des Archives (DMCA) – https://www.defense.gouv.fr/sga/nous-connaitre/organisation-du-sga/directions/direction-memoire-culture-archives

Service Historique de la Défense (SHD) – https://www.servicehistorique.sga.defense.gouv.fr/

Établissement de Communication et de Production Audiovisuelle de la Défense (ECPAD) – https://www.ecpad.fr/

Contrats doctoraux (campagne 2024) – https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php?laref=3254&titre=financement-de-contrats-doctoraux-en-histoire-par-le-ministere-des-armees-au-titre-de-l-annee-2024-recherchehistorique

Contrats postdoctoraux (campagne 2024) – https://mdh2021.arkotheque.fr/fr/article.php?laref=3553&titre=lancement-d-appel-a-projets-postdoctoraux

Lauréats du Prix d’histoire militaire (1997-2022) – https://www.defense.gouv.fr/sites/default/files/sga/liste-laureats-phm-pour-mise-en-ligne-mdh_doc.pdf

Soutenances

Nous invitons nos collègues à nous signaler les soutenances de thèses et d’habilitation programmées afin que nous puissions contribuer à leur annonce, ainsi que celles qui se sont tenues au cours de l’année 2020 pour qu’elles figurent sur le site de la SHMESP.

Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr

 

  • Juliette Dumasy-Rabineau, maîtresse de conférences en histoire médiévale à l’Université d’Orléans, laboratoire POLEN), a soutenu le 19 décembre 2024 son dossier d’habilitation à diriger les recherches, intitulé : « Habiter, administrer, cartographier le territoire. Pratiques et représentations de l’espace au Moyen Âge (12e-15e siècle) », et comportant un mémoire inédit intitulé : « Le geste cartographique. Enquête sur l’essor des cartes locales et régionales en Europe de l’Ouest (Angleterre, Italie, France), 12e-15e siècle ». Le jury était composé de : Patrick Boucheron (Collège de France), Pierre Chastang (Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines), garant, Alfred Hiatt (Queen Mary University, Londres), Corinne Leveleux-Teixeira (Université d’Orléans et Ecole Pratique des Hautes Etudes), Valérie Theis (Ecole Normale Supérieure de Paris) et Georges Tolias (Ecole Pratique des Hautes Etudes).
  • Elise Voguet a soutenu son HDR le 20 septembre 2024 à l’EHESS. Le dossier est intitulé Droit et sociétés rurales du Maghreb et du Sahara médiéval (mémoire inédit : L’émergence du Touat XIVe-XVe siècles : du Sahara impensé à l’agentivité des Sahariens). Le jury était composé d’Annliese Nef (Sorbonne-Université), Jocelyne Dakhlia (EHESS), Yassir Benhima (Université Lumière-Lyon 2), Abderrahmane Moussaoui (Université Lumière-Lyon 2), et Pascal Buresi (CNRS/UMR 5648 et EHESS). 
  • Baptiste Rameau a soutenu le 12 décembre 2024 une thèse intitulée « Un concordat du don et du coeur ». Fidéliser, gouverner et représenter le pouvoir sous Jean sans Peur et Philippe le Bon (1404-1467), réalisée sous la direction de Martine Clouzot (ARTEHIS, UMR 6298) et Olivier Mattéoni (LAMOP, UMR 8589). Le jury était composé de Boris Bove (professeur d’histoire médiévale, Université de Rouen Normandie, président du jury et rapporteur), Marc Boone (professeur d’histoire médiévale, Universiteit Gent, examinateur), Jean-Marie Guillouët (professeur d’histoire de l’art médiéval, Université de Bourgogne-Europe, examinateur), Elodie Lecuppre-Desjardin (professeure d’histoire médiévale, Université de Lille, rapportrice).
  • Sandrine Lavaud a soutenu son habilitation à diriger des recherches le vendredi 14 février dernier, à 14h, à l’université Bordeaux Montaigne. Le dossier présenté est intitulé Villes et vignobles de l’Aquitaine médiévale. Histoires croisées. Il se compose de trois volumes dont deux d’un mémoire inédit portant sur Les consuls, la ville et le vin dans l’Aquitaine médiévale (XIIIe-début XVIe siècle). Le jury était composé de : Frédéric Boutoulle, professeur d’histoire du Moyen Âge, Université Bordeaux Montaigne (garant) ; Jean-Pierre Garcia, professeur de géoarchéologie, Université de Bourgogne ; Florent Garnier, professeur d’histoire du droit et des institutions, Université de Toulouse Capitole ; Violaine Giacomotto-Charra, professeur d’histoire des savoirs et de langue et littérature de la Renaissance, Université Bordeaux Montaigne ; Bruno Laurioux, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge, Université de Tours (président) ; Michel Pauly, professeur émérite d’histoire du Moyen Âge, Université de Luxembourg.

Parutions

  • Philippe Ménard, Marco Polo, « Le Devisement du monde », Études littéraires et philologiques, Orléans, Éd. Paradigme, 2023, 465 p. et 18 illustrations en couleurs.
  • François Renard, Gérard Giuliato, Quand les évêques de Toul battaient monnaie (9e-14e siècle), Nancy, Éditions de l’Université de Lorraine, 2024, 365 p. 
  • Julie Claustre, Elisabeth Lusset et Darwin Smith, Notre-Dame de Paris. L’œuvre des siècles/Notre-Dame Cathedral. The Work of Centuries, Paris, Gallimard (coll. Découvertes Gallimard Hors-série), 2024.
  • Élisabeth Lusset et Isabelle Heullant-Donat (dir.), Une vie en boîte. Cellules de religieuses et maquettes de couvent (XVIIIe-XXIe siècle), Paris, Éditions de la Sorbonne, 2025.
  • Przemyslaw Marciniak et Tristan Schmidt (éd.), The Routledge Handbook of Human-Animal Relations in the Byzantine World, Routledge, 2025, https://www.routledge.com/The-Routledge-Handbook-of-Human-Animal-Relations-in-the-Byzantine-World/Marciniak-Schmidt/p/book/9780367519643 
  • Jean Mesqui, Hervé Mouillebouche, Christian Rémy (dir.), Cuisiner au château. Actes du neuvième colloque international du CeCaB, 20-22 octobre 2023, Ciryle-Noble, CeCaB, 2024, 600 p. lhttp://www.cecab-chateaux-bourgogne.fr/publications/Cuisiner_au_chateau.html
  • Olivier Delouis, Annick Peters-Custot (dir.), Basile de Césarée. Une postérité monastique pour l’Europe, Paris, Beauchesne, 2025 (Théologie historique, 140). Voir ici la table des matières.

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

  • Colloque transdisciplinaire « Templiers et Templarisme : raisons et déraisons d’un mythe », Troyes, 15-17 octobre 2025

 

La direction des Archives et du Patrimoine de l’Aube organise, en lien avec le CRHIA (Nantes Université) et l’association « Modernités médiévales », un colloque transdisciplinaire à Troyes, du 15 au 17 octobre 2025, intitulé « Templiers et Templarisme : raisons et déraisons d’un mythe ».

Inscrit dans le cadre de la programmation scientifique de la Fédération européenne de la Route du patrimoine templier (TREF), cette rencontre internationale propose d’interroger les usages, les formes et les acteurs des mythes templaristes et ce qu’ils disent de notre rapport au Moyen Âge et aux médiévalismes contemporains.

 

Vous trouverez ici le programme.

L’inscription est obligatoire.

  • Cycle de séminaires dédié aux « Usages et exploitations des mémoires de l’Antiquité » (ERC AGRELITA)

 

Le projet ERC AGRELITA (consacré à la réception et aux appropriations littéraires et artistiques de la Grèce ancienne par des auteurs non hellénistes entre 1320 et 1550) organise à l’université de Caen Normandie un cycle de séminaires dédié aux « Usages et exploitations des mémoires de l’Antiquité ».

Vous trouverez ici l’affiche-programme et des informations sur le site d’Agrelita: https://agrelita.hypotheses.org/6726

  • Colloque « Faire corps en Chrétienté (Moyen Âge et époque moderne) », 13-15 mars 2025

 

Ce colloque est organisé par Marie-Madeleine de Cevins, Esther Dehoux, Marielle Lamy, Olivier Marin et Matthieu Rajohnson les 13, 14 et 15 mars 2025, respectivement à l’université Paris Ouest La Défense, Paris Sorbonne et au campus Condorcet (Aubervilliers). 

Vous en trouverez le programme via ce lien

  • Les pratiques aristocratiques du clergé : transgresser la norme cléricale en Occident (IXe-XIVe siècle), 10-11 avril 2025, Sorbonne Université

 

Un homme d’Église se doit d’être modeste. C’est en tout cas ce qu’affirment nombre de traités et de miroirs médiévaux, les moralistes ne se privant pas de rappeler que le clerc est un modèle pour les fidèles et qu’il doit illustrer l’humilité du Christ. Pourtant, il n’est pas rare que certains ecclésiastiques s’adonnent à des pratiques empruntées aux codes de comportements aristocratiques et, ce faisant, s’affranchissent parfois des normes qui leur sont peu à peu imposées par l’Église, quitte à outrepasser certains interdits. C’est au prisme de cette ambiguïté entre un idéal clérical qui se veut dépouillé et la réalité de pratiques aristocratiques ostentatoires chez certains ecclésiastiques, que nous proposons d’interroger la dynamique de transgression de la norme cléricale.

 

Colloque organisé par Valentine Ferreira et Harold Hans. Vous trouverez ici le programme.

  • Table-ronde : Autour du livre de John H. Arnold « the making of lay religion in southern France, c. 1000-1350 », 4 mars 2025

 

La table-ronde aura lieu à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Vous en trouverez ici les informations.

  • Table-ronde: Autour du livre de Carlo Ginzburg « La lettre tue », trad. française, Lagrasse, Verdier, 2024, en présence de Carlo Ginzburg, 25 mars 2025. 

 

En collaboration avec Daniel Barbu (CNRS-Grej-Lem) et avec les interventions d’Irène Rosier-Catach (EPHE), Frédéric Fruteau de Laclos (Paris 1), et Laetitia Ciccolini (Sorbonne-Université). La table-ronde  aura lieu en Sorbonne, le mardi 25 mars, Amphi Quinet de 17h30 à 19h30 (entrée par le 46, rue Saint Jacques).

Appels à communication/contribution

Nous invitons nos collègues à nous signaler les appels à communications ou à contribution afin que nous puissions diffuser leur annonce.

Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr

  • Appel à candidatures pour le prix d’article scientifique de l’Institut historique allemand

 

Le prix permet la publication, sous la forme d’un article en allemand, des résultats d’une thèse ou d’une habilitation à diriger des recherches française remarquable et dans les domaines de recherche de l’institut. L’IHA prendra en charge les frais de traduction de l’article ainsi que le suivi rédactionnel.

 

La date limite pour candidater est le 31 mars 2025.

 

Vous trouverez plus d’informations ici dans l’appel à candidatures et sur le site web.

  • Appel à communication pour le colloque « La ville au présent : Temporalités et rythmes urbains en Europe occidentale (XIVe-XVIIe siècle) », Lille, 1-3 octobre 2025

 

Lille : 1er-3 octobre 2025.
Langues : Français/Anglais (une connaissance passive du français est souhaitable pour nourrir les échanges).
Disciplines : Histoire, histoire de l’art, littérature, histoire environnementale, histoire des émotions, gender studies, archéologie.

 

Vous trouverez ici l’appel à communication en français et en anglais.

 

Les chercheuses et chercheurs qui souhaitent participer à cette rencontre sont priés d’envoyer un court CV, un titre et un résumé de leur proposition de communication de 300 mots avant le 15 février 2025 à :
elodie.lecuppre@univ-lille.fr
sebastian.hackbarth@univ-lille.fr
annefrederique.provou.etu@univ-lille.fr

  • Appel à articles : n° 2 de la Revue d’histoire sociale :  Les usages scientifiques du peuple

 

Il y a plus de dix ans déjà, le philosophe Étienne Balibar estimait que la notion de peuple et ses usages constituaient « un sujet qu’on pourrait croire labouré en tous sens » [Balibar, 2013]. La thématique était cependant revenue sur le devant de la scène après la vague révolutionnaire du « Printemps arabe », comme le révéla la succession de publications scientifiques qui lui ont été  consacrées dans les années 2010 [Berns et Carré, 2013 ; Moreau, 2015 ; Goin et Provenzano, 2016 et 2017]. Quelques années plus tôt, un imposant dossier de la revue Hermès évoquait pourtant un « temps d’éclipse » en constatant : « le mot ‘peuple’ ne se monnaie plus guère dans la communication politique ou médiatique ordinaire » [Durand et Lits, 2005].

Après les mouvements protestataires postérieurs à la crise financière de 2007-2008 (jusqu’aux « Gilets jaunes » en France), l’affirmation politique de courants désignés comme «populistes » et la globalisation d’une culture « populaire » ou « de masse » ont durablement ancré la catégorie de « peuple » et tous ses dérivés dans le débat public et la recherche, à l’échelle internationale. Nul besoin, aujourd’hui, de déconstruire des notions qui l’ont déjà été depuis longtemps [Bourdieu, 1983 et 1987 ; Grignon et Passeron, 1989 ; Badiou et al., 2013 ; Bras, 2018], jusqu’à considérer le « peuple » ou le « populisme » comme  « introuvables » [Rosanvallon, 1998 ; Rancière, 2013], voire à postuler une « adémie » (absence de peuple) au fondement de l’État moderne [Agamben, 2015]. Il est évident que le « peuple » est une construction sociale, produite par des acteurs aux intérêts divergents [Cohen, 2010], et qu’à ce titre le « peuple » est toujours à réinventer [Cohen, 2019].

Malgré sa plasticité, la catégorie continue à irriguer la recherche, au-delà de la vogue éditoriale des « histoires populaires » initiée par les travaux d’Howard Zinn [Zinn, 2002 ; Conner, 2011 ; Harman, 2015 ; Zancarini-Fournel, 2016 ; Noiriel, 2019 ; Tran, 2023], qui a elle-même fait l’objet d’une réflexion collective [Revue d’histoire moderne et contemporaine, 2020]. Plusieurs thèses ou publications récentes montrent que le « peuple » est toujours au cœur des réflexions, sous une forme ou une autre, qu’il s’agisse de droit [Fernandez Andujar, 2024 ; Megahed, 2024], de science politique [Cucchetti, Dézé et Reungoat, 2021 ; Benedetti et Dupuy, 2023], d’histoire ancienne [Bernini, 2023], médiévale [Gauvard, 2024], moderne [Boulant, 2023] ou contemporaine [Pereira, 2023 ; Safronova, 2023 ; Tartakowsky, 2024], avec un questionnement particulier en matière d’histoire de l’éducation [Christen et Besse, 2017 ; Cabanel, 2023 ; Christen, 2023]. La notion fait même l’objet de renouvellements ou de prolongements audacieux. Le sociologue Abdou Maliqalim Simone, par exemple, a forgé le concept de « peuple comme infrastructure » (people as infrastructure), pour analyser la manière dont les réseaux interpersonnels pallient certaines déficiences techniques à Johannesburg [Simone, 2004]. Les études sur le métissage ont, quant à elle, suscité des travaux concernant le processus d’accession au « statut de peuple » (peoplehood) [Adese et Andersen, 2021], tandis les études sur le genre s’efforcent d’intégrer à l’analyse les catégories de « peuple » et de « populaire »  [Conway, 2021 ; Brugère et Le Blanc, 2022]. Loin des campus et des centres de recherche occidentaux, le gouvernement chinois promeut, quant à lui, le concept de politique « orientée vers le peuple » (people oriented), qui trouve un écho dans les sciences humaines et sociales [Chen, Gong, Lu et Ye, 2019]. D’une façon générale, les travaux de sciences sociales interrogeant les catégories de « peuple » ou de « population » percolent jusque dans le champ politique – il n’est qu’à voir la fortune politique du « populisme de gauche » tel qu’envisagé par Chantal Mouffe [Mouffe, 2018 ; Cevera-Marzal, 2021].

L’importance de la production scientifique actuelle mobilisant les catégories de « peuple », «populaire » et « populisme » justifie un retour réflexif sur la manière dont elles sont utilisées par les historiennes et les historiens. Comment peut-on parler de « peuple » sans tomber dans les écueils de l’essentialisme ou du nominalisme ? Comment saisir une réalité sociale au-delà des discours véhiculés par les sources ? Quelle valeur heuristique conservent la notion de « peuple » et ses dérivés en histoire sociale ?

Ce dossier de la Revue d’histoire sociale accueillera des articles interrogeant l’utilisation de la catégorie de « peuple » et de ses dérivés dans des travaux d’histoire portant sur toutes les périodes, quel que soit le type de « peuple » considéré – qu’il s’agisse d’une acception socialement restrictive (au sens de « classes populaires ») ou d’approches plus larges s’étendant aux « populations ». Ne seront retenus que les articles comportant une réflexion historiographique et/ou épistémologique.

Date de remise des articles : 15 juin 2025

Articles à envoyer à : Dominique Pinsolle (Dominique.Pinsolle@u-bordeaux-montaigne.fr), David Hamelin (david.hamelin@le-centre.pro) et Jérôme Lamy (jerome.lamy@laposte.net)

 

Bibliographie :

Jennifer Adese, Chris Andersen (ed.), A People and a Nation. New Directions in Contemporary Métis Studies, Toronto, UBC Press, 2021

Giorgio Agamben, La Guerre civile. Pour une théorie politique de la stasis, Paris, Points, 2015.

Alain Badiou, Pierre Bourdieu, Judith Butler, Georges Didi-Huberman, Sadri Khiari, Jacques Rancière, Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013.

Étienne Balibar, « Son Nom est Légion », Tumultes n°40, juin 2013, p. 7-15.

Arnaud Benedetti et Vincent Dupuy (dir.), dossier « Le savant, le politique et le peuple : l’enjeu du siècle ? », Revue politique et parlementaire, n°1107, juillet-septembre 2023.

Julie Bernini, « Plaise au peuple ». Pratiques et lieux de la décision démocratique en Ionie et en Carie hellénistiques, Bordeaux, Ausonius éditions, 2023.

Thomas Berns et Louis Carré (dir.), « Noms du peuple », Tumultes n°40, juin 2013.

Laurent Besse et Carole Christen (dir.), Histoire de l’éducation populaire, 1815-1945, Lille, Presses universitaires du Septentrion, 2017.

Pierre Bourdieu, « Vous avez dit “populaire” ? », Actes de la recherche en sciences sociales, 46, 1983, p. 98-105.

Pierre Bourdieu, « Les usages du peuple », dans Choses dites, Paris, Minuit, 1987, p. 178-184.

Antoine Boulant, La journée révolutionnaire. Le peuple à l’assaut du pouvoir, 1789-1795, Paris, Passés Composés, 2023.

Gérard Bras, Les voies du peuple. Éléments d’une histoire conceptuelle, Paris, Amsterdam, 2018.

Fabienne Brugère et Guillaume Le Blanc, Le peuple des femmes. Un tour du monde féministe, Paris, Flammarion, 2022.

Patrick Cabanel, L’école du peuple ? Histoire d’une hypocrisie sociale, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2023.

Manuel Cervera-Marzal, Le populisme de gauche. Sociologie de la France Insoumise, Paris, La Découverte, 2021.·      

Mingxing Chen, Yinghua Gong, Dadao Lu et Chao Ye, « Build a people-oriented urbanization : China’s new-type urbanization dream and Anhui model », Land Use Policy, vol. 80 (C), 2019, p. 1-9.

Carole Christen, À l’école du soir. L’éducation du peuple à l’ère des révolutions (1815-1870), Paris, Champ Vallon, 2023.

Déborah Cohen, La nature du peuple. Les formes de l’imaginaire social (XVIIIe-XXIe siècles), Paris, Champ Vallon, 2010.

Déborah Cohen, Peuple, Paris, Anamosa, 2019.

Clifford D. Conner, Histoire populaire des sciences, Paris, L’Échappée, 2011.

Janet M. Conway, « Popular Feminism: Considering a Concept in Feminist Politics and Theory », Latin American Perspectives, vol. 48, no. 4, 2021, p. 25-48.

Humberto Cucchetti, Alexandre Dézé et Emmanuelle Reungoat, Au nom du peuple ? Idées reçues sur le populisme, Paris, Le Cavalier bleu, 2021.

Pascal Durand et Marc Lits, « Introduction : Peuple, populaire, populisme », Hermès, La Revue, 2005/2 n° 42, 2005. p. 11-15.

« Faire une ‘Histoire populaire’ », dossier de la Revue d’histoire moderne et contemporaine, n°67-2, 2020/2.

Miguel Fernandez Andujar, La participation du peuple à l’élaboration des normes, thèse de doctorat de droit public, sous la direction de Hubert Alcaraz et Susana Sanchez Ferro, Université de Pau et des Pays de l’Adour/Universidad autonóma de Madrid, 2024.

Claude Gauvard, Passionnément Moyen Âge. Éloge du petit peuple, Paris, Tallandier, 2024.

Émilie Goin et François Provenzano (dir.), dossier « Les rhétoriques du peuple », Exercices de rhétorique, 7, 2016.

Émilie Goin et François Provenzano (dir.), Usages du peuple. Savoirs, discours, politiques, Liège, Presses universitaires de Liège, 2017.

Claude Grignon et Jean-Claude Passeron, Le Savant et le Populaire. Misérabilisme et populisme en sociologie et en littérature, Paris, Seuil, 1989.

Chris Harman, Une histoire populaire de l’humanité. De l’âge de pierre au nouveau millénaire, Paris, La Découverte, 2015.

Jean-Luc Moreau (dir.), « À quoi bon le peuple ? », La Sœur de l’Ange n°14, Printemps 2015.

Victor Pereira, C’est le peuple qui commande. La Révolution des Œillets, 1974-1976, Bordeaux, éditions du Détour, 2023.

Jacques Rancière, « L’introuvable populisme », dans Alain Badiou et al., Qu’est-ce qu’un peuple ?, Paris, La Fabrique, 2013, p. 137-143.

Pierre Rosanvallon, Le peuple introuvable. Histoire de la représentation démocratique en France, Paris, Gallimard, 1998.

Anna Safronova, Histoire des coopératives russes et soviétiques (1860-1930). Moderniser le peuple, Paris, Classiques Garnier, 2023.

Danièle Tartakowsky, Les syndicats en leurs murs : bourses du travail, maisons du peuple, maisons des syndicats, Paris, Champ Vallon, 2024.

Abdou Maliqalim Simone, « People as Infrastructure: Intersecting Fragments in Johannesburg », Public Culture, vol. 16 no. 3, 2004, p. 407-429.

Lina Megahed, Le contre-pouvoir populaire : recherche sur le pouvoir du peuple en corps à partir du cas français, thèse de doctorat de droit public, sous la direction de Frédérique Rueda, Université de Bordeaux, 2024.

Chantal Mouffe, Le populisme de gauche, Paris, Albin Michel, 2018

Gérard Noiriel, Une histoire populaire de la France. De la Guerre de Cent ans à nos jours, Marseille, Agone, 2019.

Nicolas Tran, La Plèbe. Une histoire populaire de Rome, Paris, Passés Composés, 2023.

Michelle Zancarini-Fournel, Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France, de 1685 à nos jours, Paris, La Découverte, 2016.

Howard Zinn, Une histoire populaire des États-Unis. De 1492 à nos jours, Marseille, Agone, 2002.

  • Mettre en scène(s) l’Apocalypse : bilans et nouvelles perspectives de recherche sur la tapisserie d’Angers (v. 1380), Angers, 15 avril 2025

 

Vous trouverez ici un appel à communication en français et en anglais pour une journée d’études à venir sur la tapisserie de l’Apocalypse d’Angers.

 

Les propositions (titre, résumé de 10/15 lignes) devront être adressées à Gaelle Bosseman
(gaelle.bosseman@univ-rennes2.fr) et/ou à Isabelle Mathieu (isabelle.mathieu@univ-
angers.fr)
avant le 1er février 2025.
Les communications pourront être présentées en français ou en anglais avec une possibilité
de participer en hybride.

  • Appel à communications pour le colloque « Sociabilités savantes et transmission des savoirs : regards croisés entre Orient et Occident », Université de Caen, 15-16 janvier 2026

 

Le colloque s’inscrit dans une réflexion sur les dynamiques intellectuelles et sociales qui ont façonné les pratiques de transmission du savoir dans différentes aires culturelles ; elle vise à explorer les mécanismes concrets de la transmission, ses acteurs, et les lieux où elle s’est développée, tout en s’interrogeant sur les transformations liées à ces pratiques, tant en Orient qu’en Occident, tant en milieu chrétien qu’en milieu musulman. Elle invite les chercheurs à explorer comment les savoirs se sont diffusés, transformés et enrichis grâce aux interactions entre savants dans des contextes précis. Nous proposons d’examiner ces problématiques à travers des études interdisciplinaires, couvrant la littérature, l’histoire, la philologie, l’histoire des sciences, et bien d’autres domaines. Les contributions de chercheurs confirmés, mais aussi de doctorants et de jeunes chercheurs, sont les bienvenues.

L’hébergement et les repas seront pris en charge ; les trajets seront en revanche à la charge des intervenants. Une partie des communications présentées seront présentées à une revue, afin de constituer un dossier thématique ou un numéro spécial.

Les propositions de communications doivent être envoyées par courrier électronique aux deux organisateurs, avant le 15 mai 2025. Merci de bien vouloir fournir dans un même document un bref CV (une page maximum), un résumé (500 mots maximum) et quelques indications bibliographiques.

Vous trouverez ici l’appel à communications détaillé.

  • 17e congrès de l’European Association for Urban History (EAUH), Barcelone, 2-5 septembre 2026

 

Le thème en sera : City Networks in Europe and Beyond.

Les propositions de candidature peuvent être déposées jusqu’au 15 avril.

Vous trouverez ici l’affiche.

Le lien suivant vous permettra d’avoir les informations : https://www.uantwerpen.be/en/centres/eauh/eauh2026/

Varia

  • Premier numéro de la revue BELLICA. Guerre, histoire et société, consacré à «  La honte  ».

 

BELLICA. Guerre, histoire et sociétés est une revue d’histoire, interuniversitaire et francophone, ouverte sur les sciences humaines et sociales. Elle se donne pour objet l’étude de la guerre et du fait militaire dans toutes leurs amplitudes spatiotemporelles et thématiques. BELLICA paraît deux fois par an, en ligne exclusivement, avec pour ambition de contribuer à la diffusion du savoir scientifique dans le monde académique et jusqu’au cœur de la société. Au travers de problématiques et d’approches pluridisciplinaires, Bellica propose des perspectives innovantes et globales sur un fait social majeur, dont l’étude est indispensable pour comprendre la vie, l’organisation et l’évolution des sociétés humaines du passé et d’aujourd’hui à l’échelle du monde. 

https://revue-bellica.uqam.ca/

 

Voici le lien vers le premier numéro : https://revue-bellica.uqam.ca/numeros/vol-1-2024-la-honte/

 

Directeur  de rédaction : Benjamin Deruelle

Comité de rédaction : Simon Cahanier, Benjamin Deruelle, Émilie Dosquet, Guillaume Pinet, Quentin Verreycken. 

Comité éditorial : Ariane Boltanski, Philippe Bragard, François Cadiou, Jonas Campion, Laurent Capdetrey, Philippe Clancier, Emmanuel Debruyne, Patrick Dramé, Mathieu Engerbeaud, Gilles Ferragu, Bertrand Fonck, Stéphane Gal, Christopher Goscha, Pauline Lafille, François Lagrange, Julie Le Gac, Marie-Adeline Le Guennec, Julien Loiseau, Claire Miot, Silvia Mostaccio, Nicolas Patin, Clément Puget, Mathias Thura, Laurence Van Ypersele, Laurent Vissière, Mathieu Vivas, Paul Vo-Ha, Abes Zouache. 

Comité scientifique : Bertrand Augier, Pierre Cosme, Anne Curry, Catherine Denys, Yves Desfossés, Herve Drévillon, Bernard Gainot, Xavier Hélary, Jean-Vincent Holeindre, Anne Lehoerff, Aurélien Lignereux, Jean-Noël Luc, Christophe Masson, Stéphane Michonneau, Émilie d’Orgeix, Isabelle Pimouguet-Pédarros, François Rouquet, Xavier Rousseaux, Bertrand Schnerb, Valérie Toureille, Peter Wilson, Olivier Wieviorka.

  • Les candidatures pour le prix de thèse Denis Menjot sont ouvertes.

 

La Société Française d’Histoire Urbaine (SFHU) ouvre, pour sa 15e session, un concours de thèses qui s’adresse aux jeunes docteur.es en histoire urbaine, ayant soutenu leur thèse durant l’année civile 2024.

Par cette initiative, dotée d’un prix de 2000 euros, la SFHU vise à encourager de jeunes chercheurs.ses et à favoriser la plus large diffusion possible de leurs travaux.

Le jury peut aussi attribuer un prix spécial doté de 1000 euros.

Sont recevables toutes les thèses qui abordent le fait urbain dans son historicité, quels que soient la période, l’espace et la discipline académique (histoire, droit, urbanisme, architecture, histoire de l’art…) concernés.

Date limite d’envoi des candidatures : 16 mars 2025.

Vous trouverez les informations en suivant ce lien : https://sfhu.hypotheses.org/11727

  • Quatorzième bulletin d’information trimestriel du Collège des sociétés savantes

 

Ce bulletin fait un point sur les actions récentes et à venir. Vous le trouverez en suivant ce lien : https://societes-savantes.fr/college-info-14-hiver-2024-2025/