Lettre de la SHMESP n°138 (mars – avril 2024)

Vie de la société

  • Important : modification des adresses pour les courriels

Pour communiquer avec la Société, seules les adresses suivantes, en fonction des besoins, sont désormais disponibles :

 secretariat@shmesp.fr

tresorier@shmesp.fr

 Les adresses webmaster@shmesp.fr et presidence@shmesp.fr ne sont plus utilisées : merci d’écrire au secrétariat qui transmettra.

 

  • Appel à cotisations 2024

Nous vous rappelons que la cotisation 2024 a été fixée lors de la dernière assemblée d’automne à 25 euros pour les sociétaires et membres associés, et à 20 euros pour les membres associés temporaires. Les cotisations sont la seule ressource de notre société et sont donc indispensables pour lui permettre de poursuivre ses activités. Nous remercions donc les membres qui souhaitent régler leur adhésion pour 2024 de se rapprocher de notre trésorier (tresorier@shmesp.fr).

Postes, bourses et contrats doctoraux

Nous vous invitons à nous communiquer les annonces de postes, stages et bourses dès que vous en avez connaissance afin d’en assurer la diffusion la plus rapide possible. Elles sont postées, aussitôt qu’elles parviennent au secrétariat général de la SHMESP, sur notre page Facebook (Shmesp – Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur), notre compte Twitter (@shmesp) et sur notre site, où nous vous invitons à les consulter.

Soutenances

Nous invitons nos collègues à nous signaler les soutenances de thèses et d’habilitation programmées afin que nous puissions contribuer à leur annonce, ainsi que celles qui se sont tenues au cours de l’année 2020 pour qu’elles figurent sur le site de la SHMESP.

Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr

  • Joël Chandelier a soutenu son habilitation à diriger des recherches le vendredi 22 mars dernier, à 13h45, à l’université d’Avignon. Le dossier présenté est intitulé Médecine, savoirs et sociétés au Moyen Âge (Orient-Occident). Il se compose de trois volumes dont un mémoire inédit portant sur Le médecin, guide des âmes. Médecine et morale à la fin du Moyen Âge. Le jury était composé de :
    • Luca Bianchi, professore ordinario en philosophie médiévale, Università degli Studi di Milano
    • Giuliano Milani, professeur d’histoire médiévale, Université Gustave Eiffel
    • Maaike van der Lugt, professeure d’histoire médiévale, Université Versailles-Saint-Quentin
    • Joseph Ziegler, associate professor en histoire médiévale, University of Haifa.
    • Marilyn Nicoud, professeure d’histoire médiévale, Université d’Avignon (garante)
    • Danielle Jacquart, directrice d’études émérite, École Pratique des Hautes Études
  • Angela Baranes a soutenu sa thèse de doctorat en histoire et archéologie du Moyen Âge. La soutenance s’est tenue publiquement le 09 janvier 2024 à 14 heures à l’université Côte d’Azur (Nice). La thèse s’intitule « La formation d’un paysage chrétien au Danemark viking et médiéval. Logiques spatiales et pratiques sociales
    (VIIIe-XIIIe siècles) ». Elle a été soutenue devant un jury composé de

     

    • Michel Lauwers (Université Côte d’Azur, directeur de thèse),
    • Anne Nissen (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, directrice de thèse),
    • Charles Mériaux (Université de Lille, président de jury),
    • Isabelle Cartron (Université Bordeaux Montaigne, rapportrice),
    • Alban Gautier (Université Caen Normandie, rapporteur),
    • Alexandra Sanmark (University of the Highlands and Islands, examinatrice), et
    • Mats Roslund (Lunds Universitet, examinateur).

Parutions

  • Marie-Christine Bailly-Maître dir., Vivre en montagne au Moyen Âge. Pour une archéologie des établissements mendiants (France méridionale, Corse, Ligurie, Piémont), Lyon-Avignon, CIHAM-Editions (coll. Mondes médiévaux, 9), 504 pages, 2024.
  • Béatrice Delaurenti, Mauvais œil. Une histoire médiévale, Paris, Cerf, 2024 https://www.editionsducerf.fr/librairie/livre/20501/Mauvais-oeil
  • Arnaud Baudin, Valérie Toureille, Jean-Marie Yante dir., Guerre et paix en Champagne à la fin du Moyen Âge. Autour du traité de Troyes, Actes des journées d’étude de Dijon, Chaumont, Épinal et Troyes (2020-2021), Gand : Snoeck Publishers, 2024. Vous trouverez ici l’annonce de parution.
  • Régine Le Jan, Amis ou ennemis ? Émotions, relations, identités au Moyen Âge.  Éditions du Seuil (collection L’univers historique). Paris, 2024.
  • Élisabeth Lorans, Thomas Pouyet et Gaël Simon (dir.), L’eau dans les villes d’Europe au Moyen Âge (IVe-XVe siècle) : un vecteur de transformation de l’espace urbain, Actes du colloque, université de Tours, 21-23 octobre 2021, 84e supplément à la Revue archéologique du Centre de la France, 290 p. Présentation de l’ouvrage et table des matières : https://journals.openedition.org/racf/6581

Rencontres scientifiques

Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.

  • 8e journée d’étude du Centre de recherche et d’étude sur le commerce international médiéval (CRECIM) 

Elle se tiendra à Bar-sur-Aube le vendredi 4 octobre 2024 à l’invitation de la Société historique de Bar-sur-Aube et du Pays baralbin sur le thème du commerce du vin. 

Vous trouverez ici le programme.

  • Ordonner l’Église, ordonner les églises : lieux, environnements, réseaux (VIIIe-XIIe siècle)

Colloque international (13-15 juin 2024) à Dijon et Auxerre: Ordonner l’Église, ordonner les églises : lieux, environnements, réseaux (VIIIe-XIIe siècle).

Programme et bulletin d’inscription : actu.cem-auxerre.org

Contact: michele.gaillard@univ-lille.fr

  • 59e Colloque de Fanjeaux, 8 – 11 juillet 2024 : Élites laïques et religion urbaine
    (XIIe-XVe siècle)

Sous la présidence de : Damien Carraz (Université de Toulouse 2)  et Jörg Oberste (Université de Regensburg).

 

Les élites urbaines du Midi de la France se sont-elles distinguées par une religiosité particulière au regard d’autres groupes sociaux ou bien des élites citadines d’espaces plus septentrionaux ?
Par « élites laïques », on distingue les groupes qui, par leur capital économique, culturel ou symbolique, ont dominé le reste du corps social à l’échelle de la cité et de son territoire. On entend par « religion urbaine » non seulement les expressions de la spiritualité ou les pratiques pieuses, mais encore l’ensemble des actions sociales liées à l’expression de la foi : réseaux de sociabilité, entretien de diverses formes de mémoire, patronage de cultes et d’institutions ecclésiastiques…
La notion de « religion civique » sera, en outre, interrogée à nouveaux frais. Les élites des villes méridionales ont-elles mobilisé des pratiques religieuses à des fins politiques ? Comment des dévotions ou des rites particuliers ont-ils servi à assurer la cohésion sociale, à l’échelle de groupes spécifiques ou bien de l’ensemble du corps civique ? Enfin, dans quelles mesures ces actions ont-elles contribué à la sociogenèse même de ces élites ?
On cherchera à souligner l’imbrication du sacré et du profane, à traquer l’investissement des espaces religieux à des fins politiques ou bien la présence de symboles religieux dans l’espace civique. On sera encore attentif aux décalages qui purent exister entre les exigences d’une Église centralisatrice et uniformisatrice d’un côté, et les réalités locales de l’autre.
On se propose de partir, non des institutions ecclésiastiques déjà constituées, mais plutôt des acteurs laïques pour tenter de suivre des trajectoires individuelles ou familiales. Ce faisant, on distinguera des pratiques collectives, à l’échelle de communautés – consulats, confréries… –, et ce qui relèverait davantage du domaine de l’intime et du privé.

Le 59e colloque de Fanjeaux contribuera ainsi au débat sur la formation d’une sphère civile et civique autonome dans une société englobée par l’Église.

 

Programme et inscription

 

 

  • Cycle d’ateliers :  La représentation politique. Pratiques et discours critiques. Université Paris-Nanterre & Campus Condorcet, Avril-juillet 2024

Organisé par Christophe Le Digol, Émilie Rosenblieh & Christophe Voilliot

    Le cycle d’ateliers sur la représentation politique s’inscrit dans la réflexion pluridisciplinaire engagée sur la prise de décision collective. Le questionnement étudie ce processus au prisme des discours et pratiques critiques qui le contestent. Le cycle d’ateliers La représentation politique. Pratiques et discours critiques se tiendra à l’université Paris-Nanterre et sur le Campus Condorcet d’avril à juin 2024. Il prolonge deux cycles d’ateliers intitulés L’élection et ses critiques. Construction d’un répertoire d’actions (université Paris-Nanterre et université de Franche-Comté, avril-juillet 2022), puis Le vote et ses critiques. Construction d’un répertoire d’actions (université Paris-Nanterre et université de Franche-Comté, avril-juin 2023). Ces ateliers réunissent des spécialistes de plusieurs sciences sociales : science politique, histoire, sociologie, droit, anthropologie, économie et géographie. Ce troisième cycle aborde la notion complexe de représentation, qui était présente dans les échanges scientifiques de deux cycles précédents, sans être jusqu’alors au cœur de nos analyses.
    Il s’agit de dénaturaliser la représentation politique que ceux qui ont intérêt à représenter posent et imposent comme une évidence. Les mécanismes de la représentation politique exposés par Pierre Bourdieu (1981) révèlent la production du groupe représenté par le travail de représentation. Ce processus se déploie jusqu’à ce que les représentés se reconnaissent comme groupe dans l’image politique ainsi construite. Cette théorie de la représentation politique s’inscrit dans la déclinaison démocratique issue des transformations des formes de domination. Les quatre ateliers proposent d’élargir l’analyse à d’autres configurations institutionnelles et politiques dans un large espace-temps, où les représentants peuvent être élus ou non, selon un droit de vote reconnu à un groupe restreint ou élargi, voire qualifié d’universel.  Le travail de représentation s’accomplit par des techniques et des pratiques aussi diverses que la « représentation-figuration » ou la « représentation-délégation » médiatisée par le mandat (Hasso Hoffmann, 1974). Ces différentes formes de représentation entendent garantir la représentativité des assemblées délibératives, et elles ont toutes suscité des critiques, que nous souhaitons placer au cœur de nos travaux collectifs. 

Programme et affiche ici.

Atelier 1. Quand le représentant crée le représenté
Université Paris-Nanterre, vendredi 5 avril 2024, 10h-16h
Catherine Achin (université Paris-Dauphine), Les effets de la féminisation sur le travail de représentation politique
François Foronda (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), L’assemblée représentée. Iconographie parlementaire dans l’Europe médiévale
Christophe Le Digol (université Paris-Nanterre), Des États généraux à l’Assemblée nationale. Quand les députés inventent la Nation (1789-1791)
Laurent Willemez (université Versailles-Saint-Quentin), Représenter par le droit ? Avocats et élections nationales en France (1848-1875)

Atelier 2. Représenter quoi ? Territoires, citoyens, groupes 
Université Paris-Nanterre, vendredi 26 avril 2024, 10h-16h
Fabien Carrié (IEP de Fontainebleau-UPEC), Le porte-parolat des bêtes. La cause animale et la difficile légitimation d’une entreprise de représentation politique
Matthieu Jeanne (Institut français de géopolitique), Représenter l’expression électorale et les rivalités géopolitiques à l’œuvre sur le territoire parisien
Anne de Mathan (université de Caen), Le ‘fédéralisme’ en 1793 : propositions d’analyse d’une crise de la représentation parlementaire pendant la Révolution française et après
Michel Offerlé (École normale supérieure de Paris), Comment représenter les patrons ?

Atelier 3. Le travail de représentation 
Lamop, Campus Condorcet, vendredi 31 mai 2024, 10h-16h
Sophie Béroud (université Lumière Lyon 2), Le travail de représentation syndical : entre façonnage institutionnel et appropriations militantes
Gaëtan Bonnot (université de Paris 1 Panthéon-Sorbonne), Exprimer et légitimer la représentation à l’œuvre dans les assemblées d’états (XIVe-XVe siècles)
Yves Déloye (Sciences Po Bordeaux), Le cléricalisme électoral en France : entre représentation descriptive et démocratie représentative
Jean Garrigues (université d’Orléans), Les patrons, le parlement et la représentation sous la IIIe République

Atelier 4. Critiquer la représentation, critiquer les représentants 
Université Paris-Nanterre
Vendredi 21 juin 2024, 10h-16h
Thomas Brisson (université Paris 8 Saint-Denis), Diversité ethnique, formation nationale et fermeture du champ politique : enjeux contradictoires de la représentation politique dans la Singapour post-impériale
Samuel Hayat (CNRS, Cevipof), La souveraineté contre la représentation : les usages révolutionnaires du rousseauisme
Rachel Renault (université du Mans), Qui représente la plèbe ? Émeute, famine et politique à Erfurt en 1771
Michèle Riot-Sarcey (université Paris 8 Saint-Denis), De la représentation politique au XIXe siècle. Construction et problèmes

Pour suivre un atelier en présence ou visioconférence,
veuillez contacter les organisateurs :

cledigol@parisnanterre.fr
emilie.rosenblieh@univ-fcomte.fr
christophe.voilliot@parisnanterre.fr

Appels à communication/contribution

Nous invitons nos collègues à nous signaler les appels à communications ou à contribution afin que nous puissions diffuser leur annonce.

Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr

  • 3e rencontres du programme Pax Normanna : Journées d’étude au CESN (Ariano Irpino) 18-19 octobre 2024

Les premières générations de la conquête – 2 : s’établir

 

Cette troisième rencontre du programme Pax Normanna[1] s’inscrit dans le prolongement de la Journée d’étude organisée à Oxford les 22-23 septembre 2023, et qui était consacrée à « ceux qui partent »[2]. Elle envisagera plus spécifiquement les interrogations liées à l’établissement des conquérants, en confrontant les différentes situations rencontrées dans les mondes normands en Normandie, en Grande-Bretagne et en Irlande, en Italie méridionale et en Sicile, en Terre Sainte. Elle renvoie donc aussi au colloque inaugural de Pax Normanna qui s’est tenu à Cerisy-la-Salle en octobre 2022 sur la thématique de la « pacification »[3].

Si ces questions ont été largement abordées par l’historiographie consacrée à l’expansion des Normands, nous souhaitons orienter les discussions autour de quelques thématiques permettant de mieux faire ressortir les modalités et étapes de l’établissement des premières générations de conquérants. Il s’agira en particulier de s’interroger sur :

La question du biais documentaire : l’établissement des nouveaux venus est-il l’objet d’un discours unilatéral des conquérants ? Inversement comment percevoir la voix des populations conquises, qu’elles soient dominées ou qu’elles rallient le nouveau pouvoir ? Y a-t-il un biais de source qui doive être dépassé par une méthodologie ad hoc? Quels sont les moyens de connaître les divers types et possibilités de réaction des populations locales, leur appréciation de la dynamique d’implantation en cours, les éventuels discours de résistance, de contestation et d’accommodement et les relations entre tel ou tel type de discours et le décor socio-politique de l’écriture de la source ? On pense par exemple à l’analyse comparée, par Markus Krumm, des récits de Falcon de Bénévent et d’Alexandre de Telese sur la conquête normande de l’Italie du Sud, en fonction du contexte socio-politique présidant à ces discours.

La circulation des savoirs que les nouveaux venus construisent sur les régions de conquête y compris durant leur implantation pérenne, et la circulation de ces savoirs, avec les populations indigènes.

L’acquisition de nouvelles terres, droits ou fonctions, en essayant de discerner les rythmes et les modalités de ces acquisitions. Celle-ci peuvent varier selon les conditions de la conquête ou, à l’occasion, selon les accords qui ont été conclus entre les autorités locales et les conquérants. Il faut aussi considérer la compétition entre les différents acteurs des concessions de titres (comtaux, ducaux) qui firent émerger de nouvelles entités politiques ou installer les nouveaux venus comme gouvernants d’anciennes entités.

Les logiques de contrôle de l’espace : constructions castrales, occupation d’équipements fortifiés préexistants, glacis frontaliers, implantation d’établissements religieux, et les enjeux de domination symbolique et matériels de l’espace y compris par des objets tels que les sceaux, les chartes, les inventaires fonciers, la cadastration, etc.

La mobilité sociale et géographique permise par l’implantation des conquérants, à examiner sous l’angle des opportunités offertes par la conquête et les façons dont les nouveaux venus s’en sont saisis.

Les migrations intervenues après la conquête et dans la foulée de celle-ci. Les enjeux démographiques qui conduisent à l’appel à de nouvelles vagues migratoires.

Les rivalités et coopérations, ou pour reprendre un néologisme, la « coopétition » qui a pu s’établir entre les conquérants eux-mêmes ou avec les élites locales (ce qui inclut aussi les stratégies d’alliances matrimoniales, les concessions de titres – et par qui – et des systèmes de répartition des biens).

Les conditions juridiques dans lesquelles s’établissent les nouveaux venus. Jouissent-ils par exemple d’une protection particulière sanctionnée par la loi (on songe par exemple au murdrum) ? Quel est le régime juridique suivi en cas de litige entre les Normands et les populations locales, ou la nature des arrangements qui sont trouvés ? Y a-t-il innovation juridique suite à l’établissement durable des nouveaux venus ?

Les réseaux qui se mettent en place ou se juxtaposent à d’autres, soient qu’ils aient été en partie importés, soient qu’ils intègrent des éléments autochtones.

De manière plus générale, les relations avec les populations allogènes (du rejet à une coopération et aux diverses formes d’alliances) et l’opportunité ou non de l’usage de notions telles que l’accommodement, la construction étatique et la fabrique du consensus pour définir ces processus. Cela inclut la confiscation des terres et leur répartition entre les conquérants et/ou entre eux et les locaux ; les mesures d’éloignement – exils, otages – la collaboration sélective, la marge de manœuvre laissée aux populations locales, etc. ).

Les solidarités qui se développent ou se transforment dans le contexte d’une implantation nouvelle, soient qu’elles préexistent à la conquête, soient qu’elle se nouèrent lors de celle-ci ou dans les conditions qui en sont issues.

Les rapports entretenus avec les pouvoirs centraux ou locaux, civils ou ecclésiastiques, que les conquérants contribuent à mettre en place, et qu’à l’occasion ils contestent et que souvent ils régulent, ce qui est une condition d’une domination durable.

L’introduction ou non de cadres socio-politiques ou économiques inconnus dans les régions d’accueil (la féodalité en Italie du Sud et en Sicile, par exemple) et l’adaptation des populations locales à ces nouvelles infrastructures du pouvoir politique et économique.

Le maintien ou non des liens avec les régions de départ : la dynamique d’insertion des conquérants est-elle (au moins en partie) soutenue par des relations avec la « région-mère » ?

La liste n’est pas exhaustive. Comme lors de la première rencontre les cas de figure inédits, ou méconnus parce que moins bien documentés ou n’ayant pas jusque-là suscité de monographie seront les bienvenus. La démarche alliera des enquêtes portant sur des individus des groupes particuliers, des monuments ou des sites archéologiques permettant d’appréhender la variété ou la complexité des processus à l’œuvre. Il s’agira également de poursuivre et de compléter l’enquête permettant de jauger une approche en termes de « génération(s) de la conquête ».

 

Les interventions (d’une durée de 30 mn maximum) seront présentées en français, italien ou anglais. Les propositions, accompagnées d’un argumentaire, seront transmises au plus tard le 1er juin 2024 à l’un des organisateurs :

pierre.bauduin@unicaen.fr

annick.peterscustot@univ-nantes.fr

luigi.russo@unier.it

 

 

 

[1] Sur ce programme de recherche, voir : https://mnm.hypotheses.org/5368 et https://www.efrome.it/p/pax-normanna

[2] Le résumé des interventions est disponible à l’adresse suivante : https://www.mfo.ac.uk/sitefiles/e-abracts-oxford-pax-normanna.pdf

[3] Un compte rendu de ce colloque est disponible à l’adresse suivante : https://mnm.hypotheses.org/5516

  • Semaine Internationale d’Études Médiévales, Castelo de Vide, 1-5 octobre 2024

 

Le IEM (Instituto de Estudos Medievais) avec le soutien financier de la Municipalité de Castelo de Vide tiendra une Semaine Internationale d’Études Médiévales entre les 1-5 octobre. Cette semaine  comprendra:

 

 – Une École d’Automne visant la formation d’étudiants de Master et de Doctorat les 1-2 octobre: http://escola-medieval.castelodevide.pt/en_US/ 

 

2º – Les IX  Journées Internationales du Moyen Âge sur le thème «Les Sociétés urbaines dans L’Europe Médiévale», entre les 3-5 octobre:

https://idade-media.castelodevide.pt/pt_PT/ 

 

Vous trouverez ci joint les fichiers avec le call for papers des Journées en version portugaise, française, castillane et anglaise.

  • 5CFHC – Cinquième congrès francophone d’histoire de la construction. Toulouse, 18-20 juin 2025 : « A pied d’œuvre »

Ce congrès, organisé par Sophie Fradier, Laura Girard, Nathalie Prat  (ENSA Toulouse – LRA), Nicolas Meynen et Sandrine Victor (FRAMESPA UMR 5136-CNRS Toulouse) se tiendra à Toulouse les 18, 19 et 20 juin 2025.

 

L’appel à contribution est disponible ici.

Les propositions de communications sont à soumettre avant le 31 mai 2024.

Cette 5e édition s’inscrit dans la dynamique des manifestations scientifiques internationales rassemblant autour de l’histoire de la construction des praticiens et des chercheurs, des acteurs du patrimoine (collectivités, associations, etc.), des étudiants, des amateurs, des élus et des usagers. Les thématiques traditionnelles de l’histoire de la construction sont représentées (matériaux, processus de construction, chantier, droit et économie, métiers et acteurs, circulation des savoirs, etc.), aux côtés de nouveaux thèmes de recherche tels que l’histoire des techniques d’entretien et de restauration et l’histoire environnementale.

Pour nous suivre et soumettre une communication : https://5cfhc.sciencesconf.org/

  • Appel à communication pour la 9e journée d’étude du Centre de recherche et d’étude sur le commerce international médiéval (CRECIM)

La 9e journée d’études se tiendra à Troyes le vendredi 10 octobre 2025 sur le thème des écrits du commerce. Les propositions de communication sont à adresser avant le vendredi 27 septembre 2024 à Jean-Marie Yante (jean-marie.yante@uclouvain.be) et moi-même (arnaud.baudin@aube.fr). Vous trouverez ici l’appel à communications.

Varia

  • Paris au Moyen Âge

Caroline Bourlet nous informe que Marc Nortier, son auteur, vient d’annoncer qu’il a ré-ouvert son  site « Paris au Moyen Age » fermé depuis l’automne 2020 faute de moyens pour le maintenir.

Ce site est désormais consultable à l’adresse suivante : parismoyenage.free.fr

Faute de temps et d’informations, la Bibliographie n’a plus été mise à jour depuis 2020. En revanche le Répertoire des Parisiens est à jour des connaissances de l’auteur.