Lettre d’information
Vie de la société
Pour communiquer avec la Société, seules les adresses suivantes, en fonction des besoins, sont désormais disponibles :
Les adresses webmaster@shmesp.fr et presidence@shmesp.fr ne sont plus utilisées : merci d’écrire au secrétariat qui transmettra. |
Nous vous rappelons que la cotisation 2024 a été fixée lors de la dernière assemblée d’automne à 25 euros pour les sociétaires et membres associés, et à 20 euros pour les membres associés temporaires. Les cotisations sont la seule ressource de notre société et sont donc indispensables pour lui permettre de poursuivre ses activités. Nous remercions donc les membres qui souhaitent régler leur adhésion pour 2024 de se rapprocher de notre trésorier (tresorier@shmesp.fr). |
La prochaine assemblée générale de notre société aura lieu le samedi 16 novembre. Une invitation vous parviendra dans les semaines à venir. Cette assemblée est l’occasion d’accueillir de nouveaux membres. Les candidatures, composées d’un CV et de deux lettres de parrainages de membres de la SHMESP, doivent parvenir au secrétariat avant le 16 octobre. Nous invitons également les membres qui souhaitent intégrer le comité à se signaler avant cette date. |
Dans un contexte où les questions sensibles se multiplient tant dans le champ académique que dans l’actualité extra-académique et internationale, nous serions reconnaissants aux collègues qui ne l’ont pas encore fait de bien vouloir répondre au questionnaire suivant afin de nous aider à définir précisément le périmètre dans lequel les prises de position de la Shmesp vous paraissent légitimes. Nous attendons vos réponses avant le 30 septembre, date à laquelle nous clôturerons cette enquête. |
Visant à promouvoir une diffusion large du savoir historique en valorisant des manifestations de qualité et en rendant accessibles les résultats de la recherche au public le plus large, les NOCTURNES DE L’HISTOIRE sont organisées dans toute la France depuis 2021. Tous les passionnés d’histoire, chercheuses et chercheurs, enseignantes et enseignants, professionnels de la culture et du patrimoine, réseaux d’étudiantes et d’étudiants, sont invités à mettre l’histoire à l’honneur le mercredi 26 mars 2025 par des évènements associant ouverture au plus grand nombre et rigueur scientifique.
Après la première édition des Nocturnes en 2021 (en distanciel pour cause de couvre-feu), les Nocturnes ont connu chaque année un succès grandissant, avec en 2024 88 manifestations dans une cinquantaine de villes de métropole et des Outre-mer. Y ont participé des musées, archives, médiathèques, libraires, collectivités locales, universités, laboratoires de recherche, collèges et lycées, sociétés savantes et associations de professeurs, d’étudiants ou de passionnés d’histoire… Voir la liste complète sur le site web dédié : https://nocturnesdelhistoire.com/manifestations-2024/
Les NOCTURNES DE L’HISTOIRE sont organisées par les quatre sociétés d’historiennes et historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche (SoPHAU, SHMESP, AHMUF, H2C). Elles souhaitent ainsi favoriser les initiatives locales visant à une promotion de l’histoire devant un public large.
Les quatre sociétés d’historiennes et historiens de l’enseignement supérieur et de la recherche n’organisent pas ces événements ni ne les financent, mais coordonnent les initiatives et la communication nationale et internationale. Elles veillent à garantir la qualité des propositions en accordant le label NOCTURNES DE L’HISTOIRE aux manifestations conformes à l’esprit du projet par leur intérêt pédagogique et scientifique et respectant l’éthique de la pratique historienne. Pour plus de précision, la charte est disponible sur notre site.
Les institutions et porteurs de projet soumis à de fortes contraintes de calendrier pour des raisons de programmation ou de location de salle et nécessitant une réponse anticipée, sont invités à écrire à l’adresse mail des Nocturnes avant la pause estivale en décrivant brièvement leur projet et en précisant à quelle date limite il leur faut obtenir une réponse. Nous traiterons ces propositions avec un calendrier spécifique.
Pour soumettre vos propositions au comité scientifique des Nocturnes de l’Histoire, il suffit de remplir l’appel à propositions en ligne (https://framaforms.org/appel-a-propositions-nocturnes-de-lhistoire-2025-1716985282) ou, à défaut, nous le renvoyer par mail avant le 15 novembre 2024 : nocturnesdelhistoire@gmail.com Le comité scientifique, composé de membres des quatre sociétés organisatrices, fera part de ses décisions à la mi-décembre, avant les congés de fin d’année.
Site web : https://nocturnesdelhistoire.com/ Email : nocturnesdelhistoire@gmail.com
Vous trouverez ici les informations complètes et le formulaire de réponse à l’appel. |
Postes, bourses et contrats doctoraux
Nous vous invitons à nous communiquer les annonces de postes, stages et bourses dès que vous en avez connaissance afin d’en assurer la diffusion la plus rapide possible. Elles sont postées, aussitôt qu’elles parviennent au secrétariat général de la SHMESP, sur notre page Facebook (Shmesp – Société des historiens médiévistes de l’Enseignement supérieur), notre compte Twitter (@shmesp) et sur notre site, où nous vous invitons à les consulter.
L’Institut d’histoire de l’Université de Neuchâtel met au concours un poste de Maître.sse d’enseignement et de recherche en histoire environnementale. Ce poste (équivalent, en gros, à un poste de MCF) est sans profil spécifique en termes de période et nous examinerons aussi bien les candidatures de médiévistes que de modernistes ou de spécialistes d’histoire contemporaine. Les détails (profil souhaité, cahier des charges, délais de candidature et composition du dossier) figurent sur la fiche de poste mise en ligne par la Faculté des Lettres de l’Université de Neuchâtel à l’adresse suivante : https://www.unine.ch/lettres/home/emploi_1.html Vous trouverez également ci-joint la fiche de poste en format PDF. |
L’Association Française d’Histoire Economique (AFHé) attribue chaque année plusieurs bourses à de jeunes chercheurs.
Deux allocations de recherche d’un montant de 1 000 euros chacune sont attribuées pour financer une mission de dépouillement en archives. Elles portent le nom de « Bourse Ernest-Labrousse », à la mémoire du premier président de notre association. Toute personne inscrite en Master 2 et en doctorat, en France ou dans un pays francophone, et travaillant sur un sujet d’histoire économique, sans restriction de période, peut candidater. Elle doit être membre de l’AFHé.
Deux allocations de recherche d’un montant de 800 euros chacune sont attribuées pour financer une participation à un colloque ou une conférence à l’étranger. Elles portent le nom de « Bourse Pierre-Léon », à la mémoire du deuxième président de notre association. Toute personne inscrite en doctorat ou déjà docteur en France ou dans un pays francophone, et travaillant sur un sujet d’histoire économique, sans restriction de période, peut candidater. Elle doit être membre de l’AFHé.
Vous trouverez ici et ici plus de précisions.
Les dossiers de candidature aux bourses Ernest-Labrousse et Pierre-Léon doivent parvenir au secrétariat de l’AFHE pour le 15 octobre 2024 : afhe.secretariat@gmail.com |
Soutenances
Nous invitons nos collègues à nous signaler les soutenances de thèses et d’habilitation programmées afin que nous puissions contribuer à leur annonce, ainsi que celles qui se sont tenues au cours de l’année 2020 pour qu’elles figurent sur le site de la SHMESP.
Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr
Parutions
- Diana Martins, Stéphane Péquignot éd., Dossier : La diplomatie des princes héritiers (XIIIe-XVIe siècles), Medievalista, n°36, 2024. https://medievalista.iem.fcsh.unl.pt/index.php/
- Michel Balard, Histoire des épices au Moyen Âge, Paris, Perrin, 2023, 478 p. Cet ouvrage a valu à l’auteur le Prix Provins – Moyen Âge en juin 2024.
- Henri Bresc, Au pays des villages perchés. Une Histoire des villages de Provence au Moyen Âge du pays de Fayence à La Napoule, Paris, Scudery, 2024, 624 pages.
Rencontres scientifiques
Nous rappelons aux collègues qui souhaitent faire part de la tenue d’un colloque de nous en avertir au moins deux mois avant la rencontre. Nous vous demandons également de privilégier systématiquement l’envoi de document en format Word ou Open Office et non le format PDF.
Hôtel Dupanloup, 1 rue Dupanloup 45000 Orléans
Programme :
Lundi 7 octobre 2024 matinée 9h accueil Thème 1 La mémoire du risque et de la catastrophe 9h30 William PILLOT : « Ilion en Troade au prisme du risque environnemental : perception de l’aléa, adaptation au risque et mémoire de la catastrophe à l’échelle d’une cité grecque en zone sismique » 10h Loredana LANCINI : « Narrer pour comprendre : pistes méthodologiques pour analyser la perception des risques et leur mémoire dans l’Antiquité à travers la Géomythologie » 10h30 Fabrice GUIZARD : « Quand le chroniqueur dit boum pestilentia… Ecriture de l’épizootie et conscience de catastrophe dans le monde franc (carolingien) » 11h pause 11h30 Lucie GALANO : « Montpellier, le Lez et les consuls : réflexions sur la narration des épisodes climatiques intenses et des inondations dans la chronique urbaine de la ville » 12h Pauline THONNIET : « De l’aléa naturel à l’héritage de la vulnérabilité : le cas du val de Cisse et de la gestion du risque hydrologique au Moyen Âge par le prisme d’une approche géoarchéologique (Centre-Val-de-Loire) » 12h30 déjeuner
Lundi 7 octobre après-midi Thème 2 La mesure de la vulnérabilité 14h30 Rita COMPATANGELO-Soussignan : « La perception des tsunamis et des inondations littorales dans le monde grec : du mythe aux interprétations scientifiques et philosophiques (Ve-Ier s. av. n. è.) » 15h Frédéric LE BLAY : « Baie de Naples, 79 ap. J.-C. : quelle perception du risque avant la catastrophe ? » 15h30 Marguerite RONIN : « Savoirs romains et perceptions des risques fluviaux dans les écrits juridiques et d’arpentage » 16h pause 16h30 Juliette DUMASY-RABINEAU : « Une carte de navigation de la lagune de Venise vers 1500 : un outil pour faire face aux pathologies lagunaires ? » 17h Evan MESMIN & Marion FOUCHER : « Utilisation de la documentation comptable pour l’étude de l’aléa crue et de l’instabilité fluviale : étude de cas des cités ligériennes de Nevers et Decize (14e – 18e s.) »
*** Mardi 8 octobre 2024 matinée Thème 3 L’adaptation au risque 9h Francesco SALVESTRINI : « Résilience et antifragilité dans les centres fluviaux de l’Italie médiévale (XIIIe et XIVe siècles). Les risques d’inondation » 9h30 Giulia ARRIGHETTI : « La culture des inondations dans le Piémont au XIVe siècle » 10h Emilio MARTIN GUTIERREZ : « I rischi ambientali e le alluvioni nella Corona di Castiglia alla fine del Medioevo: una proposta dal concetto di Riparia » 10h30 pause 11h Amélie PERRIER : « Les vestiges du risque. Comment le bâti témoigne de la perception antique des aléas naturels : le cas de Delphes » 11h30 Jean-Baptiste RIGOT, I.GAY-OVEJERO & Didier BOISSEUIL : « Retour sur le projet TUIMA : Tours une île au Moyen âge ? Occupation, aménagements, inondations, dans la plaine de Tours à la fin du Moyen Âge : à la recherche de marqueurs sédimentaires, textuels et archéologiques » 12h30 déjeuner
Mardi 8 octobre après-midi 14h30-17h30 discussion collective |
Organisation : Comité scientifique : Lieu : Campus Condorcet, Aubervilliers (jeudi 24 PM, samedi 26) – Collège de France, Paris (vendredi 25)
De naturis animantium :
Cette liste de cris d’animaux, conservée dans un fragment de Suétone (Ier EC) a fait l’objet de très nombreuses reprises et enrichissements, depuis l’Antiquité jusqu’aux temps modernes, en passant par Isidore de Séville, les glossaires médiévaux et Alexandre Neckam, pour ne parler que du monde latin. Il est peu d’enfants qui n’ont appris à désigner par un verbe adapté le cri des principaux animaux… La sonosphère humaine est peuplée de voces animales : est-ce un véritable langage ? est-il propre ou partagé ? est-ce un cri, une voix, une parole ? révèle-t-il une intelligence comparable à celle des hommes ? À peu près toutes les cultures se sont posé ces questions et leur ont apporté des réponses diverses, parfois complexes. Dans notre société occidentale, la doxa évolue vers une position « antispéciste », qui remet radicalement en cause, tant du point de vue moral que de celui des aptitudes et des performances sensibles, psychiques, sociales et culturelles, la « différence » humaine. La requalification de l’être humain comme « animal humain » manifeste cette tendance à réinsérer homo sapiens dans l’ordre et la communauté animale, dans l’esprit d’un certain continuisme aristotélicien. Quelle place, quelle fonction et quelle signification donnaient les sociétés anciennes et médiévales aux voces animales ? Si par langage, on entend la faculté qu’a l’humain d’utiliser des sons distinctifs pour exprimer et communiquer des perceptions, des images mentales ou des sensations, les animaux, ou certains d’entre eux, utilisent-ils, selon les Anciens, ce mode d’interaction sonore ? Le colloque ne vise pas à reprendre la thématique du cri et du son animal sous l’angle lexicographique des verba sonandi, souvent bien étudié, mais à explorer d’autres aspects de la vox animale, dans l’Antiquité grecque et romaine et dans le Moyen Âge latin, byzantin, arabe… Il entend aborder ainsi les conceptions développées par les penseurs et observateurs anciens pour décrire et/ou interpréter les voces des animaux, et les catégories qu’ils ont élaborées pour distinguer le bruit du langage. Ont-ils ainsi, par exemple, distingué le ronronnement du chat de son miaulement ? les variations circonstancielles des chants d’un même oiseau ? De l’observation et de l’analyse, comment et par quel crible sont-ils passés à la dénomination du cri ou du chant ? En vertu de quoi le son émis par l’oiseau a-t-il été élevé au niveau du chant alors que les quadrupèdes, parfois domestiqués depuis longtemps, ont été réduits à pousser des cris, de l’aboiement au bêlement en passant par le hennissement ? L’enjeu de cette rencontre sera aussi de réfléchir aux raisons d’avoir parfois donné la parole aux animaux pour exprimer une réflexion spéculaire sur la société que des hommes, mêmes fictifs, n’auraient osé tenir. S’il arrivait aux Anciens de transposer sur l’animal les paradigmes élaborés par eux pour l’homme, ils mettaient parfois aussi en scène ces animaux tenant des propos qu’il aurait été inconvenant ou dangereux de faire tenir à des hommes. Enfin, comment ont-ils représenté et traduit par l’image ou la musique cet univers sonore animal ? Aristote dans son Histoire des Animaux (IV.9.535a-b) distingue plusieurs types d’émissions sonores (dialektos, phonè, psophos…) et affirme que certains animaux ont une voix et que d’autres ne produisent que des sons. Mais la distinction qu’il propose repose sur un critère de production physiologique et non sur une valeur sémiologique. La capacité, restreinte à certains animaux à la langue déliée, d’articuler des sons comportant des phonèmes vocaliques et consonantiques, ne caractérise ni ne conditionne l’aptitude à communiquer des messages par des sons. Sur cette base, les lettrés et zoographes antiques et médiévaux ont pensé le « langage » animal, ils l’ont parfois décrit et très souvent dénommé selon les espèces, inaugurant de loin une mimophonétique. En proposant d’interroger sur ces questions les documents anciens (écrits ou imagés) et les matériaux archéologiques à la lumière des réflexions contemporaines, ce colloque a aussi pour objectif de favoriser, dans l’esprit qui a présidé à la création du réseau international Zoomathia, le dialogue avec les sciences de la vie et du comportement, c’est-à-dire les croisements avec la zoologie ou encore l’éthologie. Quatre perspectives principales sont proposées pour accueillir les communications : Langage animal versus langage humain (approche théorique) : Comment définir le mode d’expression vocale des animaux avec des instruments théoriques pensés pour l’homme ? Cri et son constituent-ils un élément sonore communicationnel partagé ? Le cri chez l’homme est-il une expression hypolinguistique, paralinguistique ? Comment les Anciens marquaient-ils la différence entre ζῷα ἄλογα, animalia muta ou muta bestia (« bestes mues »), d’une part, et animaux « parlants », de l’autre ? Que disent les mythes originels de l’apparition du langage animal et humain et de leurs différences ? Sonosphère animale et compréhension (échanges intra-spécifiques et extra-spécifiques) : La question de l’intelligibilité du son et de la voix articulée (p. ex. dans les débats philosophiques et grammaticaux) ; celle des rapports entre langage, compréhension et apprentissage du langage (les débats sur le logos et la prudentia, et la prééminence possible du sens de l’audition sur celui de la vue) ; celle de la possibilité de l’intercommunication homme/animal (p. ex. chez certains saints) et plus largement de la communication interspécifique ; les fonctions des voix animales dans les sociétés humaines et animales (p. ex. cris des oiseaux de proie, écolocalisation) ; l’effectivité des cris animaux sur la vie et l’émotivité humaines et animales (p. ex. les effets du chant du coq, du ronronnement du chat) ; les interprétations des manifestations sonores des animaux, en particulier dans les présages. Cris, chant, imitation, musicalité (écriture du son, écriture de la voix) : Les émissions non linguistiques ; l’homologie sonore entre cris animal et humain ; les bruitages animaux ; l’acculturation de ces bruits (dans les littératures, la poésie, le chant et la musique) ; la place des cris d’animaux dans le folklore (p. ex. les concours de chants d’oiseaux) ; les instruments et appeaux ; les voix, vocalises, vocalisations, chants et productions musicales ; la valeur sémiotique des onomatopées et les étymologies onomatopéiques ; la mimophonie (où le son signifiant imite le son signifié) ; la distinction onomastique des animaux entre eux par le cri émis (p. ex. les zoononymes, verba sonandi) ; l’apprentissage du langage humain par l’animal (p. ex. avec les perroquets ou les singes). La parole donnée aux animaux (représentation non sonore de la voix des animaux) : La mise en scène de l’animal parlant dans les sociétés animales et humaine : par exemple dans les fables et les romans byzantins (Ὁ Πουλολόγος, Συναξάριον τοῦ τιμημένου γαδάρου, Διήγησις παιδιόφραστος περὶ τῶν τετραπόδων ζώων…), les fabliaux, le roman de Renart, la « Conférence des oiseaux » de Farid al-Din Attar (dans la 22e épître des Ikhwân al-Safâ)… ; la représentation du son, de la voix, de la parole dans l’iconographie (p. ex. : avec Esope ou Adam parlant aux animaux), l’épigraphie, la littérature.
Le colloque sera suivi d’une demi-journée de réunion entre les partenaires du réseau international de recherche (IRN) Zoomathia.
Vous pouvez trouver ici le programme et ici les résumés des communications. |
Une « journée d’études martiniennes » sera organisée en hommage à Luce Pietri, à Tours, les 8 et 9 novembre prochain. Plus d’informations ici. |
Le colloque se tiendra du 17 au 19 septembre 2024 à l’institut historique allemand de Paris. Plus d’informations : |
Elles auront pour thème cette année « Une histoire de goût. Production, consommation et typicité des produits laitiers en Europe (Moyen Âge – XXe siècle) » avec de nombreuses interventions concernant la période médiévale. Vous trouverez ici l’affiche et ici le programme. |
Le colloque annuel des Rencontres d’archéologie et d’histoire en Périgord, Servir le château, se déroulera du 27 au 29 septembre prochain à Périgueux, au théâtre de l’Odyssée, et à Bergerac à Dordonha-Ciap (Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine). L’excursion aura lieu au château de Grateloup à Saint-Sauveur. |
Appels à communication/contribution
Nous invitons nos collègues à nous signaler les appels à communications ou à contribution afin que nous puissions diffuser leur annonce. Adressez un courriel au secrétariat à l’adresse suivante : secretariat@shmesp.fr |
Appel à communication – Enseigner une pratique pour changer la vie : l’expérience ascétique
À la suite du 55e congrès de la Shmesp (Saint-Étienne, 23-26 mai 2024), consacré aux « modèles et expériences ascétiques dans les sociétés médiévales » et en lien avec la thématique « Worlds of learning » proposée par l’International Medieval Congress de Leeds du 7 au 10 juillet 2025, nous cherchons à approfondir la réflexion et identifier comment circulent des modèles ascétiques communs. Nous visons à explorer les questions suivantes : Comment les modèles ascétiques se transmettent-ils et s’enseignent-ils ? De quel type de science ou connaissance se réclament-ils ? Quel rôle jouent les modèles, les institutions et l’informel dans ces processus ? Par expériences ascétiques, nous entendons les diverses modalités de contrainte sur les corps, qu’il s’agisse de pratiques, propos de vie, modèles, règles que s’imposent des individus ou collectifs (ordres religieux, congrégations, confréries, corporations, communautés et corps de tous ordres, y compris politiques), en rupture avec les normes communes ou les traditions, et qui proposent une opération de purification, de sélection, de détachement, d’exemplification, etc. Les expériences ascétiques s’expriment dans les comportements, notamment alimentaires, sexuels et vestimentaires, les modes de vie et les usages de la violence. Elles peuvent se percevoir dans les discours et l’éthique, les représentations, y compris artistiques, et le rapport a la culture écrite et au savoir, comme dans certaines formes de la culture matérielle, l’habitat, qu’il soit communautaire ou non, et l’organisation des relations entre les hommes et les femmes. Ces expériences ascétiques peuvent aussi intégrer le prophétisme, le mysticisme, le renoncement, une attente eschatologique dans certaines de ses dimensions mais ne s’y épuisent pas. Affectant des générations, des individus, des groupes sociaux, les expériences ascétiques ne sont pas seulement une expérience personnelle, vécue individuellement ou à l’intérieur d’un groupe. Elles ont une action vers l’extérieur et peuvent se transmettre, s’enseigner et se propager. Elles peuvent susciter, entretenir ou réactiver des clivages en motivant la notion d’élection. De même, elles suscitent par leur exemplarité un phénomène d’imitation et peuvent fonder la relation de maître à disciple, d’initiateur à pratiquant. De la sorte, ce type d’expérience vécue par un individu ou un groupe s’associe avec un projet plus large de rupture et peut légitimer des projets politiques ou sociaux collectifs ou peut consolider ceux d’hommes et femmes de pouvoir. En outre, l’ascèse peut préparer a la rénovation, a la conversion, a la réforme et a la purification générales, autant de ressorts à sa propagation comme modèle. Elle peut donner lieu a une instrumentalisation et dénouer des crises. Elle est aussi une figure de la violence, de la radicalité, de l’excès. Elle peut conduire au renversement temporaire de l’ordre social, donner un pouvoir de remontrance par le renoncement a tout pouvoir. En cela, elle est un discours politique et une idéologie de rupture. Nombre d’exemples peuvent se mobiliser, depuis les mouvements religieux informels ou structurés, depuis les discours sur la diète médicale et sur le soin de l’individu, jusqu’aux processus politiques et militaires conduisant a des renversements de régimes ou de dynasties, depuis les périphéries et le désert jusqu’aux centres urbains, ou bien dans le cadre de groupes sociaux ou sociétés politiques telles les cours princières ou ecclésiastiques, les communautés minoritaires, les aristocraties et diverses élites dominantes, les métiers, etc. Ouverte aux mondes médiévaux dans leur pluralité, la question, familière aux spécialistes du champ du religieux, concerne aussi l’histoire du politique, de l’économique, des groupes sociaux, l’archéologie, la littérature, l’anthropologie historique, etc. Elle est susceptible d’être traitée avec les sources les plus diverses (hagiographiques, théologiques, ecclésiologiques, littéraires, matérielles, diplomatiques, iconographiques, etc.). Les propositions de communications (en 300 mots maximum et en anglais) sont à transmettre avant le 20 septembre par ce formulaire dédié Framaforms (https://framaforms.org/cfp-enseigner-une-pratique-pour-changer-la-vie-lexperience-ascetique-shmespimc-leeds-2025-date). Les propositions seront évaluées sur la pertinence par rapport au thème, l’originalité et la rigueur méthodologique. On privilégiera les communications qui mettront en rapport la nature de l’expérience ascétique et ses modalités de de diffusion. Avec l’encouragement de l’IMC de Leeds, la Shmesp assurera un soutien financier partiel à ses membres.
Retrouvez l’appel complet (français / anglais) et soumettez votre proposition ici. |
Du 14 au 18 avril 2025 se tiendra à Orléans, à l’Hôtel Dupanloup, le 149e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques organisé par la section « Histoire et philologie des civilisations médiévales » du CTHS présidée par Olivier Matteoni, sur le thème « Reconstruire, réformer, refonder ». Pour participer, rdv sur le site du CTHS (Comité des travaux historiques et scientifiques) : http://cths.fr/co/index.php |
Forte du succès de sa première édition, la revue Genèses reconduit son appel et propose un nouvel atelier d’écriture pour l’année universitaire 2024-2025 à destination des doctorant·es, post-doctorant·es et docteur·es sans poste. Il s’agit d’aider de nouveaux·elles auteur·rices à rédiger le type d’article que nous souhaitons publier dans la revue : des textes construits à partir d’un objet de recherche original et circonscrit, théoriquement charpentés, et s’appuyant sur un matériau empirique utilisé de façon précise et réflexive. L’idée de l’atelier est que la rédaction de textes de cette nature s’apprend, et que les revues peuvent à leur façon soutenir cet apprentissage. Toutes les disciplines relevant des sciences sociales sont concernées. Nous privilégierons des articles de fond, plutôt que des articles d’ordre méthodologique. La revue a choisi de ne pas spécifier de thématique particulière. L’atelier consistera en un suivi d’un petit groupe d’auteur·rices, sur l’ensemble de l’année, à raison de trois séances plénières minimum (avec tout le groupe), et d’un accompagnement personnalisé. Le transport et l’hébergement, s’ils sont nécessaires, devront être pris en charge par l’institution à laquelle les auteur·rices appartiennent. L’atelier sera animé par trois membres du Comité de rédaction issu·es de différentes disciplines: Joseph Morsel, Julie Pagis et Johanna Siméant-Germanos. Les animateur·rices n’interviendront pas dans l’évaluation finale des articles, et la participation à l’atelier ne présume pas de la publication dans la revue. Pour participer à l’atelier, le processus est le suivant : – Les candidat·es sont invité·es à soumettre leur proposition d’article sous la forme d’un texte de 4 000 signes maximum (espaces compris), avec un titre, et précisant la question de recherche posée, les méthodes utilisées pour y répondre, et sur cette base, les résultats qui seront exposés. Nous encourageons les auteur·rices à prêter attention à la forme de la rédaction, qui sera prise en compte pour la sélection des participant·es à l’atelier. – Les propositions seront envoyées, accompagnées d’un court CV (1 page), avant le 21 septembre 2024 (inclus) à l’adresse ateliergeneses@gmail.com. – La sélection des propositions aura lieu en septembre, et l’atelier débutera à l’automne 2024. Les trois journées prévues, en présence uniquement, seront les lundi 4 novembre 2024 ; jeudi 13 février 2025 ; mardi 20 mai 2025. Déposer une proposition suppose l’acceptation de ces dates et la participation à ces trois journées. Le processus de sélection se fera dans le respect de la diversité des disciplines, de l’origine géographique des institutions de rattachement, et des profils retenus. |
Appel à communication (en français et en anglais) du colloque international « Abandon de poste. Processus, usages et représentations de l’abandon du patrimoine bâti militaire, de l’Antiquité à nos jours » qui se tiendra au château de Vincennes, du 25 au 27 juin 2025. Ce colloque a pour objectif de réfléchir aux enjeux inhérents aux processus d’abandon des édifices à vocation militaire. Dans une perspective pluridisciplinaire la parole sera donnée à des spécialistes d’horizons différents : les communications en histoire, en archéologie, en géographie, en sociologie, en sciences politiques, etc. seront les bienvenues. Dans le même esprit, des propositions relatives au street art, à la photographie, etc. auront naturellement leur place. Nous encourageons également les jeunes chercheuses et chercheurs à participer.
Les propositions de communication ne devront pas excéder 3 000 signes, être accompagnées d’une courte biographie, et être envoyées avant le 15 décembre 2024 à l’adresse suivante : colloque.abandondeposte@unicaen.fr.
Lien vers l’appel à communications : https://patmilitaire.hypotheses.org/7978
Pour toute autre demande, n’hésitez pas à nous contacter à la même adresse : colloque.abandondeposte@unicaen.fr. |
Le 6 décembre 2024 se tiendra l’Assemblée Générale de l’Association Française d’Histoire Economique (AFHé) à l’Humathèque Condorcet d’Aubervilliers. À cette occasion, l’AFHé, en collaboration avec le laboratoire CREW (Center of Research on the English-speaking World, EA4399), a décidé d’organiser une session de trois heures consacrée à la discussion des travaux de quatre jeunes chercheurs en histoire économique.
L’appel à communications est ouvert à toutes les recherches en histoire des faits économiques sans restriction de période, et à toutes les disciplines des sciences humaines et sociales. Peuvent candidater toutes les personnes inscrites en doctorat, en France ou dans un pays francophone, et tous les postdoctorants ayant fait leur doctorat en France ou dans un pays francophone et ayant soutenu leur thèse après décembre 2022
Les propositions de communication sont à envoyer à l’adresse afhe.secretariat@gmail.com (en indiquant dans l’objet du message ‘Soumission session AG AFHé 2024’) avant le 30 septembre 2024.
À l’issue des présentations, le comité directeur de l’AFHé récompensera la meilleure communication par un prix d’un montant de 250 €.
Vous trouverez ici plus de détails. |
Varia
Nous sommes heureux de vous annoncer la publication du projet C@nivez.
C@nivez. Les Statuta de l’ordre de Cîteaux numérisés ‑ édition numérique
Joseph‑Marie Canivez, Statuta Capitulorum Generalium Ordinis Cisterciensis ab anno 1116 ad annum 1786, Louvain, Bureaux de la Revue, 1933‑1941. Ce projet conduit par l’équipe du CBMA entre 2021 et 2024, et financé par le LaMOP (UMR 8589), propose la publication numérique, en vue de la consultation et de l’interrogation experte sous différents formats électroniques, de l’édition monumentale des statuta annualia de l’ordre de Cîteaux, les Statuta Capitulorum Generalium Ordinis Cisterciensis ab anno 1116 ad annum 1786.
Préparée par le père trappiste Robert Trilhe, après sa mort, l’édition a été complétée et publiée en huit volumes par le père Joseph‑Marie Canivez (1878‑1952), entre 1933 et 1941, à Louvain, par les Bureaux de la Revue d’histoire ecclésiastique. C@nivez prend en compte les textes des statuta et les renvois aux éditions précédentes, sans l’apparat critique complet de l’éditeur et contient 416 unités documentaires. Chaque unité documentaire est identifiée par un n° de document (ajouté par l’équipe du projet). Les champs/métadonnées de la version XML sont : DATE, ANNOTATION, TITRE I, TITRE II, etc, SOUS TITRE, NUMERO DE PAGE, TEXTE, CANON NUMERO, CANON TITRE. Les balises de la version XML‑TEI sont : ITEM, DATE, NAME, P, QUOTE, REG, NUM.
Versions électroniques :
XML/TEI (http://documents.cbma-project.eu/texte/Canivez.xml) PDF (http://documents.cbma-project.eu/texte/Canivez.pdf) TXT (http://documents.cbma-project.eu/texte/Canivez.txt)
L’ensemble des fichiers peut être téléchargé depuis ici : https://doi.org/10.34847/nkl.12f83l14
Interrogation sous Philologic4 (https://philologic.lamop.fr/canivez/)
La saisie des textes par le prestataire WordPro a été possible grâce à la version en image numérique des volumes générée par l’IRHT (Institut de recherche et d’histoire des textes ‑ CNRS) que nous remercions. Editeurs : Ekaterina Novokhatko (Université Paris 1 Panthéon‑Sorbonne ‑ LaMOP), Pierre Brochard (CNRS ‑LaMOP), Eliana Magnani (CNRS ‑ LaMOP) Contributeurs : Gabriel Castanho (UFRJ ‑ Lathimm), Marlène Helias‑Baron (CNRS ‑ IRHT), Elisabeth Lusset (CNRS ‑ LaMOP), Willy Morice (CNRS ‑ LaMOP), Nicolas Perreaux (CNRS ‑ LaMOP), Coraline Rey (Archives Départementales du Var) |
Elizabeth Atkinson Rash Brown, connue de tous comme « Peggy » Brown (ainsi exigeait-elle qu’on l’appelât !), s’est éteinte, le 8 août 2024, dans son appartement newyorkais, à l’âge de 92 ans. Elle avait encore sur le métier bon nombre d’articles et son activité semblait ne devoir jamais s’interrompre. Encore en décembre 2023, dans le séminaire d’une université parisienne, elle avait fasciné par son énergie et sa détermination les étudiants de master (et les collègues !). Peggy s’était imposée depuis longtemps comme la meilleure spécialiste du règne de Philippe le Bel et de ses fils. Sous la direction de Charles Taylor à Harvard, elle avait soutenu en 1960 une thèse sur les ligues qui ont marqué la fin du règne de Philippe le Bel et de son successeur Louis le Hutin, dans les années 1314 et 1315. Non publiée, cette thèse a donné lieu à plusieurs articles et a fourni le cadre de ses travaux pendant six décennies. Pour mener à bien ses premiers travaux, Peggy était venue à Paris en 1958, munie de lettres de recommandation pour les maîtres d’alors, Robert Fawtier, Édouard Perroy et Jean Richard, ainsi que pour Marie-Thérèse d’Alverny à la Bibliothèque nationale. Depuis lors, elle était une figure familière et vorace des Archives nationales et de la Bibliothèque nationale. Elle tenait en effet à voir elle-même les documents : une édition faite par un autre qu’elle-même ne lui suffisait pas. Cette passion pour les documents, les chartes ou registres des rois et des reines de France, tout comme les manuscrits, l’a conduite, à une époque où Gallica et les autres plateformes n’existaient pas encore, à visiter quantité de dépôts d’archives et de bibliothèques – à la fin des années 1980, alors que l’Union soviétique touchait à sa fin, elle fut une des premières à se rendre à Saint-Pétersbourg, où sont conservés de nombreux documents médiévaux d’origine française. Son principal champ de recherche concerna Philippe le Bel (1285-1314) ; elle cherchait la « personnalité du roi » et les ressorts d’un règne si important dans l’histoire de la France médiévale, qu’elle trouvait notamment dans l’action, inlassablement scrutée, d’un des conseillers de Philippe, Guillaume de Nogaret, un intérêt qu’elle partageait notamment avec Julien Théry, dans un dialogue fécond et ininterrompu. Au bout de soixante ans de recherches, elle n’était toujours pas satisfaite et pensait qu’il restait encore beaucoup à dire sur un sujet auquel elle avait pourtant consacré des centaines de pages. Peggy Brown procédait par articles : c’est dans ces études, souvent très longues (les éditeurs d’un volume de mélanges ayant demandé des textes de 30 000 signes virent arriver une contribution, il est vrai majeure, qui en faisait cinq fois plus), qu’elle exposait sa recherche, toujours solidement appuyée sur les références qu’elle citait de façon scrupuleuse et exhaustive : il arrivait qu’il ne reste plus, sur une ou plusieurs pages, que quelques lignes de texte, tout le reste étant occupé par les notes qui n’étaient plus guère de « bas de page ». En un sens, on aurait aimé disposer de son « Philippe le Bel », pour le comparer à ceux de Jean Favier ou de Joseph Strayer ; ou, encore mieux, de son « Guillaume de Nogaret ». Telle n’était toutefois pas son inclination. A été toutefois traduit en français un livre magnifiquement illustré sur l’abbaye de Saint-Denis, (Saint-Denis. La Basilique, éd. Le Zodiaque, 2001) ; plusieurs de ses articles, sur l’abbé Suger (1122-1151) ou les funérailles royales, avaient déjà touché à l’abbaye, nécropole des rois de France. La bibliographie de Peggy Brown est considérable : on la trouvera, de 1958 à 2021, dans le volume de mélanges dirigé en son honneur par Cecilia Gaposchkin et Jay Rubinstein, Political Ritual and Practice in Capetian France : Essays in Honor of Elizabeth A. R. Brown, Brepols, Turnhout, 2021 (CELAMA), p. 431-441 ; de nombreux textes sont parus depuis ou paraîtront dans les années à venir. Dans le cadre du groupe de travail sur les Capétiens animé par Dominique Barthélemy, Xavier Hélary, É. Lalou et Romain Telliez, dont elle était une participante régulière, une journée d’étude avait été organisée autour de son œuvre, le 15 juin 2013, à l’université Paris-Sorbonne, par Olivier Canteaut et X. Hélary : les actes de la journée sont accompagnés d’une courte « égo-histoire » que Peggy rédigea autour de son rapport à la France (« An American in Paris », dans « Kings Like Semi-Gods ». Autour d’Elizabeth Brown, Cahiers de recherches médiévales et humanistes. Journal of Medieval and Humanistic Studies, t. 31/1, 2016, p. 111-117, accessible en ligne : https://journals.openedition.org/crmh/14013). Professeur à Brooklyn College, New York, Peggy Brown n’était pas qu’une grande historienne, connue et reconnue universellement, aussi intransigeante sur la rigueur scientifique que généreuse de son temps et de ses transcriptions, tout particulièrement auprès des jeunes chercheurs. C’était aussi cette silhouette animée d’une énergie indomptable, qui parcourait les rues de Paris depuis son appartement de Saint-Germain-des-Prés, toujours en quête d’une découverte, d’une discussion ou d’un échange – où elle cédait rarement. Sa présence si stimulante nous manque déjà.
Texte rédigé par Élisabeth Lalou. |